Élément de base 1. Évaluation à l'aide de l'indice de vulnérabilité climatique (IVE)

La méthodologie de l'indice de vulnérabilité climatique (CVI) a été appliquée pour évaluer les risques et les menaces posés par les impacts climatiques tels que l'action des vagues, l'élévation du niveau de la mer, l'érosion et les précipitations, afin d'informer les actions entreprises. L'application a été réalisée en combinaison avec une formation régionale qui a eu lieu à Dar es Salaam, en Tanzanie, avec d'autres gestionnaires de sites et praticiens du patrimoine de Tanzanie, du Nigeria et de l'Ouganda. La formation et l'application ont été soutenues par l'Université James Cook, en Australie.

L'application de l'IVE a été rendue possible grâce au soutien d'institutions telles que l'Université James Cook d'Australie, l'ICOMOS et l'ICCROM. Dans le cadre de la participation au projet de l'IVE en Afrique, des gestionnaires de sites et des praticiens du patrimoine de Tanzanie, du Nigeria et d'Ouganda ont également été invités à participer à la 27e réunion annuelle des Nations unies sur le climat (COP27) en Égypte, afin de partager leur expérience et leurs connaissances.

Ce module de construction montre l'importance d'établir des liens avec d'autres praticiens pour surveiller et évaluer nos sites en fonction des effets induits par le changement climatique. Mais il met également en évidence la valeur significative de la connexion avec d'autres gestionnaires de sites et praticiens du patrimoine du monde entier, en particulier lorsqu'il s'agit d'échanger des connaissances sur nos sites patrimoniaux, les méthodes que nous utilisons pour en prendre soin et nos points de vue sur leur préservation.


Recherche-action sur l'impact sur les mangroves et le bien-être humain

En collaboration avec le Service forestier du Kenya, l'Institut de recherche marine et halieutique du Kenya et l'Université Kenyatta, une étude a été lancée pour quantifier l'impact des ICS sur la réduction de la pollution, les résultats en matière de santé et la déforestation. L'étude vise à évaluer les implications sociales liées à la santé et aux économies, à évaluer la contribution des fours efficaces à la conservation des mangroves, à analyser le rôle du bois de chauffage dans les émissions de carbone au niveau des comtés et au niveau national, et à fournir des recommandations exploitables pour des stratégies à court et à moyen terme au niveau national et local.

Extension et intégration dans le plan de développement

Après le succès du projet pilote dans le village de Matondoni, l'ICS a fait l'objet d'une forte demande et d'une grande acceptation, les villages voisins et les organisations cherchant à obtenir un soutien. Dans le cadre de l'effort d'extension, 41 fourneaux ont été construits dans le village de Pate, y compris à l'école primaire de Pate, avec la participation de 13 stagiaires supplémentaires.

En outre, le gouvernement du comté de Lamu s'est associé à Wetlands International pour installer 10 fourneaux dans cinq quartiers à titre expérimental. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du plan de développement intégré 2023-2027 du comté, qui souligne l'importance des fourneaux pour améliorer l'efficacité énergétique. Au total, 3 010 personnes continuent de bénéficier de ces fourneaux à Lamu.

Le pilotage

En collaboration avec des partenaires locaux, nous avons identifié les zones vulnérables et mené une enquête dans le village de Matondoni, à Lamu, où les fourneaux traditionnels sont courants. L'enquête a permis d'évaluer les besoins et les méthodes de cuisson tout en sensibilisant aux avantages des ICS pour les mangroves et le bien-être humain. Deux fourneaux ont d'abord été installés pour recueillir les commentaires des utilisateurs finaux pendant deux mois sur leurs expériences, leurs avantages et leurs difficultés. À la suite de ce projet pilote, 51 fourneaux supplémentaires ont été construits afin d'étayer les efforts d'extension dans d'autres zones de Lamu.

5. Bilan à mi-parcours de la mise en œuvre des conventions OIPR DZNE – villages riverains pour l’accès au PNC dans le cadre de l’adoration des sites sacrés

Les missions de suivi de ces conventions ont permis de s’enquérir du niveau de leur mise en œuvre et d’initier de nouveaux partenariats. Plusieurs initiatives d’adoration dans le PNC ont été réalisées tant pour rechercher des guérisons, pour chasser les esprits maléfiques que pour solliciter des promotions professionnelles. En somme, ce sont 30 conventions d’accès pour l’adoration des sites sacrés qui ont été signées dans les localités de Nassian, Bouna et Téhini.  Un atelier a été initié pour faire le bilan des adorations réalisées dans les sites sacrés à l’intérieur du PNC par les communautés au niveau de chaque secteur, de recueillir les avantages et difficultés liées à la mise en œuvre de la convention d’accès aux sites sacrés à l’intérieur du PNC, de mettre à disposition de l’OIPR un calendrier annuel des activités d‘adorations, de formuler des recommandations pour améliorer la collaboration entre les signataires de cette convention. L’atelier bilan s’est déroulé le 20 décembre 2023, dans la salle de réunion de la Sous-Préfecture de Kotouba. Il a regroupé les Sous-préfets des localités de Téhini, de Nassian, de Kotouba et de Bouna. A ces participants s’ajoutaient les représentants des villages signataires des conventions, les responsables de l’OIPR et un représentant du partenaire technique (GIZ/Pro2GRN).

En somme, trente (30) conventions ont été signées entre les communautés et l’OIPR pour l’accès au PNC dans le cadre des adorations dans trente (30) villages riverains. Cinquante-huit (58) adorations ont été effectuées en 2023 dans cinq (05) villages. Quatre cent soixante-dix (470) personnes ont accédé au PNC à l’occasion de l’ensemble des activités d’adorations réalisées en 2023. Quelques témoignages ont été recueillies auprès des populations lors de l’atelier afin de présenter les avantages liés aux conventions d’accès au PNC.

Témoignage 1 (village de Kokpingué) : l’adoration du fétiche à l’intérieur du PNC a permis de ralentir la succession de malheur qui s’abattait sur le village ;

Témoignage 2 (Village de Kotouba) : Plusieurs avantages des adorations peuvent être cités, la dernière en date est la promotion professionnelle d’un fonctionnaire d’état qui avait sollicité les services du fétiche s’est vu récompenser par un haut poste

Témoignage 3 (Village de Yalo) : le représentant du village a fait savoir que la sécheresse s’abattait sur le village et favorisait les mauvaises récoltes. A la suite des adorations des sites sacrés les pluies ont été abondantes et les récoltes furent bonnes.

Un calendrier des adorations par villages a été établi. Quelques difficultés rencontrées portent sur l’accès aux sites, l’insuffisance de moyens financiers pour les adorations, des sites introuvables, la disparition de certains adorateurs. Face à ces difficultés, l’OIPR DZNE et ses partenaires entendent apporter leur appui technique et financier pour retrouver les sites des populations et réaliser les premiers sacrifices.

Un cadre de revue régulier est important pour évaluer les avancées et proposer des solutions pour lever les obstacles à la mise en œuvre des conventions.

4. Mission de suivi de la mise en œuvre des conventions pour l’accès au PNC dans le cadre de l’adoration des sites sacrés des secteurs de Bouna et Nassian et mise à l’échelle à l’ensemble des villages de la périphérie

Au terme de la signature des conventions d’accès au PNC dans le cadre des adorations des sites sacrés et après des mois de mis en œuvre, une mission de suivi sur le terrain a été réalisée en vue de relever les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des conventions et comment y remédier, la planification des visites des sites sacrés dans le PNC au niveau de l’ensemble des villages partenaires et qu’en est -il des villages qui n’ont pas réalisé de visites. En marge de cette mission de suivi, des échanges avec des autorités coutumières des villages riverains du secteur de Téhini ont été tenues pour recueillir des informations relatives à la possibilité d’étendre la convention d’accès aux sites sacrés au secteur de Téhini. En effet, vingt (20) sites sacrés ont été répertoriés en collaboration avec les communautés dans sept (07) villages du secteur de Téhini où certaines communautés manifestent le besoin d’accéder aux sites sacrés à l’intérieur du PNC pour leur adoration. Cette mission a été conduite par l’OIPR/DZNE (le Chargé d’Etudes à la DZNE, les Chefs des secteurs de Bouna, Nassian et Téhini, les animateurs ruraux et des relais communautaires des secteurs concernés) et l’Expert Biodiversité de la GIZ/Pro2GRN.

Au cours de ce suivi, il a été relevé que certains villages ont effectué des adorations dans le PNC pour implorer les mannes (35 activités d’adorations pour 03 villages sur 17 qui ont signés les conventions). Quant aux autres villages, ils ont encore salué l’initiative de la convention et ajouté pour la plupart qu’aucun évènement n’est survenu depuis la signature des conventions nécessitant les adorations. Dans les échanges, certains villages ont indiqué que depuis très longtemps, il y’a eu rupture entre eux et leur manne. Sur ce fait les adorations ne se font pas dans l’immédiat. Il faudra pour eux réaliser des sacrifices pour pouvoir renouer avec leurs pratiques anciennes.

Cette étape a permis de recenser de nouveaux villages partenaires, à savoir 08 (huit) villages du secteur de Téhini (31 sites identifiés) et 04 (quatre) villages du secteur de Nassian (08 sites identifiés) disposant de sites sacrés dans le PNC et favorables à une collaboration dans le cadre de l’adoration des sites sacrés.  

En marge de la mission, une collecte de données auprès des populations pour réaliser le répertoire des plantes utiles ayant disparues ainsi que les causes dans leurs terroirs, a été réalisée. 

La formalisation de l’accès aux sites sacrés a permis aux populations riveraines au PNC de renouer le contact avec leurs mânes. Cependant, pour certains villages qui avaient abandonné ces pratiques, la reprise de ces adorations nécessitent des moyens matériels et financiers. Il convient également de signer de nouveaux partenariats avec les nouveaux sites identifiés dans d’autres villages. Ces conventions créent la confiance entre gestionnaire et populations qui s’ouvrent à de nouvelles perspectives de collaboration telles que la préservation participative des plantes utilitaires et leur domestication pour les générations futures.

Aménagement intégré du territoire

La planification intégrée de l'utilisation des terres a permis d'allouer stratégiquement des terres à l'agriculture, à la conservation et aux établissements humains, en équilibrant les besoins des populations et de la faune. Après une formation sur l'agriculture intelligente face au climat (CSA) et une sensibilisation continue à la conservation de la faune et de l'habitat lors de réunions communautaires mensuelles organisées par le projet BIOPAMA, l'approche intégrée de l'utilisation des terres était sur le point d'être mise en œuvre. Les bénéficiaires du plan "10% de clôture" ont maximisé les 10% alloués à l'agriculture en plantant des semences certifiées les mieux adaptées aux conditions climatiques, ce qui a permis d'obtenir des rendements élevés. Dans le même temps, les 90 % restants ont été utilisés efficacement par la faune et le bétail, créant ainsi l'équilibre nécessaire dans la zone de conservation de Kamungi. Cette approche a bénéficié à la fois aux communautés et à la faune en favorisant une utilisation durable des terres qui a soutenu les moyens de subsistance et les efforts de conservation.

  • Planification collaborative:
    Une approche multipartite a été essentielle pour le succès de la planification intégrée de l'utilisation des terres. Les membres de la communauté, les défenseurs de l'environnement, les experts agricoles et les représentants du gouvernement ont été activement impliqués dans le processus de planification, garantissant ainsi la prise en compte des besoins de toutes les parties. L'intégration des connaissances indigènes et les contributions apportées lors des réunions communautaires mensuelles, facilitées par le projet BIOPAMA, ont favorisé un sentiment d'appropriation et d'engagement de la part des communautés locales. Cette approche collaborative a permis de garantir que les terres étaient allouées à des fins agricoles et fauniques, équilibrant ainsi la coexistence de l'homme et de la nature.
  • Pratiques de gestion durable des terres:
    La formation à l'agriculture intelligente face au climat a permis aux membres de la communauté d'adopter des pratiques qui améliorent la productivité agricole tout en préservant l'environnement. Des semences certifiées ont été utilisées pour optimiser le rendement des cultures sur les 10 % de terres allouées à l'agriculture dans le cadre du plan de clôture. Parallèlement, la gestion durable du pâturage et de l'habitat a permis de garantir que les 90 % restants des terres soient utilisés de manière bénéfique par la faune et le bétail. Cette approche a permis de préserver la biodiversité, de soutenir la résilience des écosystèmes et de contribuer à la santé des sols et à la conservation de l'eau.
  • Zonage et cartographie:
    Des stratégies claires de zonage et de cartographie ont été mises en œuvre, désignant des zones pour l'agriculture, la faune et le bétail. Les 10 % affectés à l'agriculture ont été soigneusement sélectionnés en fonction de l'adéquation des terres aux cultures et aux conditions climatiques, afin de garantir une productivité maximale. Les 90 % restants ont été préservés pour la faune et le pâturage, ce qui a permis de mettre en place un système d'utilisation des terres équilibré et fonctionnel. La cartographie communautaire des terres a permis un suivi en temps réel de l'utilisation des terres, contribuant ainsi à maintenir l'intégrité écologique de la zone de conservation de Kamungi.
  • Incitations économiques:
    Les avantages économiques ont joué un rôle essentiel pour garantir la participation de la communauté et l'adhésion au plan d'utilisation des terres. Les rendements agricoles élevés du plan de clôture de 10 %, obtenus grâce à l'utilisation de pratiques intelligentes sur le plan climatique et de semences certifiées, ont apporté des avantages financiers directs aux communautés locales. En outre, les initiatives de soutien communautaire du Tsavo Trust - telles que la fourniture de systèmes solaires domestiques, de fourneaux à économie d'énergie, de revêtements de barrage pour la conservation de l'eau, de bourses d'études et de soutien à l'éducation, ainsi que d'aide à la santé - ont davantage incité les communautés à maintenir l'équilibre entre la conservation et le développement. Ces incitations ont contribué de manière significative au succès global de l'approche intégrée de l'utilisation des terres en améliorant les moyens de subsistance tout en promouvant des pratiques de gestion durable des terres.
  • Renforcement des capacités et formation:
    Les initiatives de renforcement des capacités menées par le projet BIOPAMA ont permis de former les membres des communautés à l'agriculture intelligente face au climat et à la conservation de la faune et de la flore. Ces formations, ainsi que les efforts continus de sensibilisation lors des réunions communautaires mensuelles, ont permis aux communautés d'acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour mettre en œuvre des pratiques de gestion durable des terres. Cette solide base de connaissances a permis une utilisation plus efficace des terres, une augmentation de la productivité agricole et une amélioration des efforts de conservation de la faune et de la flore.
  • L'inclusivité est le moteur de la réussite:
    La participation de toutes les parties prenantes - membres de la communauté, défenseurs de l'environnement, experts agricoles et représentants du gouvernement - a été essentielle au succès de la planification intégrée de l'utilisation des terres. L'approche participative a permis de prendre en compte les différents besoins, ce qui a favorisé l'appropriation par la communauté et l'adhésion à long terme au plan. La prise en compte des connaissances locales, renforcée par une sensibilisation continue dans le cadre des réunions communautaires du projet BIOPAMA, a contribué de manière significative au succès du plan.
  • L'agriculture intelligente face au climat est la clé de la productivité:
    L'utilisation de semences certifiées et de pratiques agricoles intelligentes face au climat dans le cadre du plan de compensation de 10 % a permis d'obtenir des rendements nettement plus élevés, ce qui démontre que les techniques agricoles durables peuvent être très bénéfiques pour les communautés locales. L'intégration réussie de ces pratiques a permis à la communauté de bénéficier d'avantages économiques tout en contribuant à la conservation des écosystèmes environnants.
  • Les incitations économiques encouragent l'adhésion de la communauté:
    Les avantages économiques directs, tels que la fourniture de systèmes solaires domestiques, de fourneaux économes en énergie, de revêtements de barrage, de bourses d'études et de soutien à l'éducation, ainsi que de services de santé, ont joué un rôle crucial en encourageant l'adhésion de la communauté au plan d'occupation des sols. Ces projets de subsistance, soutenus par Tsavo Trust, ont renforcé l'équilibre entre la conservation et le développement, en veillant à ce que les communautés perçoivent des avantages tangibles de leur participation aux efforts de conservation. Ce lien entre la conservation et l'amélioration du niveau de vie a favorisé le soutien à long terme du plan.
  • L'équilibre de l'utilisation des terres améliore la coexistence:
    En réservant 10 % des terres à l'agriculture et 90 % à la faune et au bétail, le plan d'utilisation des terres a réussi à créer un équilibre qui a favorisé les moyens de subsistance de l'homme tout en préservant les habitats de la faune et de la flore. Cette répartition judicieuse des terres a permis de réduire les conflits entre l'homme et la faune et de garantir l'utilisation durable des ressources naturelles, favorisant ainsi la coexistence à long terme.
  • Les cadres politiques et juridiques assurent la stabilité:
    Un soutien politique et juridique solide a permis de mettre en œuvre le plan intégré d'utilisation des terres. La collaboration avec les autorités locales a permis de faire respecter les limites de l'utilisation des terres et de remédier aux violations. Ce cadre juridique a jeté les bases d'efforts de conservation et de développement durables.
  • La capacité d'adaptation est essentielle à la durabilité:
    Le suivi et l'évaluation continus de l'utilisation des terres grâce à la cartographie SIG et aux mécanismes de retour d'information de la communauté ont permis une gestion adaptative. Cette flexibilité a permis au plan d'occupation des sols de répondre à l'évolution des conditions environnementales et des besoins socio-économiques, ce qui l'a rendu plus résilient et plus durable à long terme.
Surveillance de la biodiversité

La création de la base de surveillance et de recherche sur le singe doré à l'université du Nord-Ouest et de la sous-station de Zhouzhi pour l'observation scientifique nationale sur le terrain et la recherche sur la biodiversité des pandas géants et des singes dorés à nez retroussé, en collaboration avec diverses institutions telles que l'institut de zoologie de Shaanxi, l'université A&F du Nord-Ouest, l'université forestière de Pékin et l'université du Nord-Ouest, sert de base de stage pour les étudiants de troisième cycle et les doctorants. Ces partenariats facilitent les efforts conjoints en matière d'études sur la faune et la flore et d'autres activités scientifiques, favorisant ainsi un développement de haute qualité dans la région.

Des projets de recherche ont été mis en œuvre pour mener des enquêtes approfondies, ce qui a permis de créer une base de données complète sur les espèces rares et protégées, telles que le panda géant, le singe doré à nez retroussé, le takin doré, l'if de l'Himalaya et le Kingdonia uniflora. Cela a conduit à la compilation de 13 rapports d'enquête et de surveillance spécialisés, dont le "Rapport de surveillance du panda géant et de son habitat" et le "Rapport d'enquête sur le singe doré à nez retroussé", ce qui a valu au département des forêts de Shaanxi deux prix de deuxième place pour les avancées scientifiques et technologiques.

Depuis 2012, les caméras infrarouges ont capturé environ 40 000 photographies et 5 000 clips vidéo d'activités d'animaux sauvages rares, notamment des pandas géants et des singes à nez retroussé dorés. Fait remarquable, la réserve naturelle de Zhouzhi a enregistré trois léopards en train de chercher de la nourriture ensemble à trois reprises, ainsi que des images de deux pandas géants sauvages en train de jouer, et la première apparition enregistrée d'un panda géant brun. En outre, des images du chat doré asiatique ont été enregistrées dans diverses zones de la juridiction. En 2019, des images du Takin doré ont remporté le "Prix de la meilleure vidéo" dans l'émission "Eyes of the Secret Realm" de CCTV. Rien qu'en 2023, l'efficacité des efforts de conservation de la biodiversité a été rapportée 16 fois par les médias provinciaux et nationaux.

Conception d'un plan d'action avec la Direction Régionale de la Pêche et de l'Economie Bleue (DRPEB) de Diana

En étroite collaboration avec la Direction Régionale de la Pêche et de l'Economie Bleue de Diana, avec laquelle nous avons développé un plan d'action pour la mise en œuvre de toutes les activités, mutuellement approuvé et signé.

Il est toujours nécessaire d'établir une synergie avec les partenaires concernés afin de pouvoir mettre en œuvre les activités prévues de manière efficace et efficiente.

Système de suivi : Système de suivi en temps réel des institutions agricoles (FIRMS)

Le projet SAFAL a co-créé un registre d'élevage (FRB) pour un suivi efficace et l'amélioration de la productivité d'une ferme piscicole en comprenant le coût des intrants et la rentabilité de l'élevage, les cycles de maladies et les risques encourus.

En outre, le FRB est accompagné d'une solution de suivi numérique de pointe basée sur un code QR (réponse rapide), le système de suivi en temps réel des institutions agricoles (FIRMS), qui permet aux agriculteurs individuels de partager leurs données avec leurs institutions agricoles. Les agriculteurs, les institutions agricoles, les organisations de la société civile (OSC) et les institutions gouvernementales bénéficient de cette innovation numérique.

Chaque FRB est équipé d'un code QR unique qui permet d'identifier et d'accéder aux informations sur les personnes qui utilisent le FRB pour la tenue des registres. Le code QR permet d'enregistrer leurs informations en ligne dans un système de suivi numérique afin de s'assurer que seuls les représentants désignés des IF et de l'organisation gouvernementale (par exemple, le département de la pêche) ont accès aux données agrégées du district composé de multiples institutions agricoles, ce qui contribue à simplifier la gestion des ressources et les processus de tenue des registres grâce à une prise de décision fondée sur les données.

En permettant aux agriculteurs de prendre des décisions éclairées grâce à une gestion efficace des ressources et, par exemple, à une détection précoce des maladies, ils peuvent étudier les possibilités d'améliorer leur productivité. Les institutions agricoles peuvent également bénéficier d'informations détaillées sur les activités de subsistance de leurs membres, ce qui leur permet de développer des modèles commerciaux agrégés et d'améliorer la prestation de services, par exemple en négociant de meilleurs prix pour les ventes en gros ou l'achat d'aliments pour animaux. En analysant les tendances et en identifiant les problèmes à l'aide des données collectées, les OSC peuvent fournir un soutien et des conseils ciblés aux agriculteurs, ce qui leur permet d'adapter les interventions aux besoins spécifiques et de s'adapter au terrain. L'accès aux données peut permettre aux institutions gouvernementales de planifier l'allocation des ressources et les interventions des programmes, de formuler des politiques fondées sur des données probantes et d'obtenir des informations détaillées sur les parties prenantes.

Pour en savoir plus sur le FRB et le FIRMS, consultez la brochure.

Amélioration de la prise de décision : L'accès à des données précises et opportunes aide les agriculteurs à prendre des décisions éclairées. Il s'agit notamment d'utiliser des outils d'analyse de données et des tableaux de bord pour interpréter les tendances des données, ce qui permet d'améliorer les pratiques aquacoles.

Services de conseil sur mesure :

  • Recommandations personnalisées: Offrir des conseils personnalisés sur la base des données de chaque exploitation et des besoins spécifiques permet de relever les défis propres à chaque agriculteur. Cela peut impliquer l'utilisation d'un logiciel de gestion agricole qui analyse les données pour fournir des recommandations sur mesure.
  • Soutien personnalisé: La fourniture d'un soutien direct par des experts qui comprennent les conditions locales et les besoins de chaque agriculteur augmente la pertinence et l'efficacité des conseils.

Un meilleur suivi :

  • Suivi en temps réel: La mise en œuvre de technologies telles que les capteurs et les dispositifs IoT permet aux parties prenantes de surveiller les conditions d'aquaculture en temps réel. Cela permet de suivre immédiatement l'impact des interventions et de procéder aux ajustements nécessaires.
  • Suivi des performances: Des systèmes de suivi et de reporting réguliers permettent aux parties prenantes d'évaluer l'efficacité des pratiques et des interventions en continu.

Gestion optimale des ressources :

  • Allocation efficace des ressources: L'utilisation de données et d'analyses pour optimiser l'utilisation des ressources (telles que les aliments pour animaux, l'eau et l'énergie) garantit qu'elles sont allouées là où elles sont le plus nécessaires, réduisant ainsi le gaspillage et améliorant l'efficacité.
  • Pratiques durables: Promouvoir des pratiques économes en ressources qui minimisent l'impact sur l'environnement tout en maximisant la production.

Atténuation des risques :

  • Détection précoce des risques: Les technologies et l'analyse des données peuvent aider à détecter rapidement les risques potentiels, tels que les épidémies, les conditions météorologiques défavorables ou les changements de marché. Cette détection précoce permet d'intervenir à temps.
  • Plans de préparation: Élaborer et mettre en œuvre des stratégies d'atténuation des risques fondées sur des données afin de réduire l'impact des risques identifiés sur les exploitations aquacoles.
  • Amélioration de l'efficacité opérationnelle: Une meilleure prise de décision, des services de conseil adaptés et un meilleur suivi contribuent à rendre les opérations aquacoles plus efficaces et plus productives.
  • Une plus grande résilience: Les stratégies d'atténuation des risques et le suivi en temps réel aident les agriculteurs à mieux résister aux difficultés inattendues, garantissant ainsi la durabilité de leurs pratiques.
  • Durabilité des ressources: L'optimisation de la gestion des ressources garantit la durabilité des pratiques aquacoles, en réduisant l'impact sur l'environnement et en conservant les ressources pour une utilisation future.
  • Viabilité économique: Des services de conseil sur mesure et des informations fondées sur des données aident les agriculteurs à améliorer leurs résultats économiques en faisant des choix éclairés qui améliorent la productivité et la rentabilité.