Adaptation fondée sur les écosystèmes (EbA), avec une approche axée sur les moyens de subsistance durables

Le bloc montre les actions qui ont été suivies pour établir la relation entre les moyens de subsistance et les écosystèmes, en mettant l'accent sur les avantages qu'ils fournissent : les services et les fonctions qui constituent la partie la plus importante du capital naturel de nos communautés.

Renforcement des capacités en matière d'adaptation fondée sur les écosystèmes (EbA)

  • L'approche EbA a guidé l'analyse de la vulnérabilité des moyens de subsistance, le choix des mesures d'utilisation de la biodiversité et des services écosystémiques, en montrant comment ils aident les personnes et leurs moyens de subsistance à s'adapter aux effets néfastes du changement climatique, ainsi que les indicateurs de suivi de la solution.

Actions sur le territoire

  • Création de deux pépinières communautaires avec une production de 9 226 plantes indigènes qui permettent de reboiser 67,5 ha de zones riveraines.
  • Participation aux bénéfices dérivés de la restauration des zones riveraines.
  • Le reboisement communautaire des zones riveraines contribue à la santé, aux moyens de subsistance et au bien-être des communautés locales, en tenant compte des besoins des femmes et des personnes pauvres et vulnérables.

Il a permis de mieux comprendre l'importance d'enrayer la perte de biodiversité et de réduire de manière significative sa dégradation et sa fragmentation, et de s'assurer que ces écosystèmes continuent à fournir des services essentiels contribuant au bien-être des communautés agricoles de la municipalité.

  • N'oubliez pas que nous travaillons avec des systèmes socio-écologiques, c'est-à-dire des personnes et des moyens de subsistance liés aux biens et aux services nécessaires au maintien de la vie.
  • L'évaluation des services écosystémiques en tant qu'outil d'adaptation permet de reconnaître la contribution des écosystèmes au bien-être humain et de comprendre comment ils contribuent à réduire les conséquences des effets du changement climatique.
  • Bien que la solution EbA favorise les communautés, il est nécessaire de l'établir dans le cadre d'une stratégie d'adaptation plus large qui tienne compte du fait qu'il existe des conditions sociales, économiques et institutionnelles qui exercent une pression sur les systèmes socio-écologiques municipaux et qui doivent donc être modifiées pour avoir un impact réel sur la réduction de la vulnérabilité.
Renforcement des capacités pour la mobilisation et l'autonomisation des groupes vulnérables

Ce bloc vise à générer des outils permettant de comprendre et d'évaluer les impacts et les opportunités qu'offrent la biodiversité et l'adaptation au changement climatique basée sur les écosystèmes face aux conditions du changement climatique. À cette fin, trois types de processus de formation ont été développés :

Évaluation des services écosystémiques

  • Sensibilisation au rôle des services des écosystèmes riverains dans la réduction de la vulnérabilité des moyens de subsistance aux inondations

Amélioration de la résilience des moyens de subsistance face au climat,

  • Ateliers pour l'élaboration de chaînes d'impact (analyse par les communautés de la vulnérabilité de leurs moyens de subsistance)
  • Ateliers pour définir et prioriser les actions d'adaptation au changement climatique
  • Réunions de travail pour l'analyse et le développement de la stratégie de mise en œuvre.

Actions sur le territoire

  • Formation de l'escadron AbE (groupe de femmes et d'hommes chargés de la collecte de semences, de la localisation des sites à reboiser et de la planification des activités à cet effet).
  • L'approche des moyens de subsistance a permis de reconnaître les aspects sociaux, économiques et culturels qui affectent la vulnérabilité au changement climatique.
  • L'évaluation communautaire des services écosystémiques a permis d'identifier leur pertinence dans la réduction de la vulnérabilité des moyens de subsistance, rendant la mesure durable.
  • La participation des comités municipaux et des comités d'Ejido a permis de renforcer les réseaux de travail et de collaboration horizontaux et verticaux.

La récupération des connaissances, pratiques et innovations locales orientées vers la gestion des zones agricoles et riveraines face aux inondations (obtenues à partir d'enquêtes et de l'analyse des perceptions des communautés) est une base fondamentale pour la conception, la mise en œuvre et le suivi de la solution proposée.

Une solution basée sur la nature ne néglige pas les problèmes principaux et les plus ressentis par la population et les moyens de subsistance municipaux, avec une approche participative et de genre.

Le processus de conception et de mise en œuvre a également été très participatif. Des possibilités de participation ont été créées pour les hommes et les femmes de l'Ejido grâce à un processus de renforcement des capacités qui intègre l'expérience communautaire, le savoir-faire technologique et de nouvelles perspectives sur le territoire.

Renforcement institutionnel et gouvernance des actifs naturels

L'objectif de ce bloc était de créer un environnement propice au plaidoyer en faveur de l'adaptation des systèmes naturels et sociaux municipaux qui sont vulnérables aux impacts climatiques actuels et futurs. Pour ce faire, deux composantes ont été travaillées :

Conditions favorables

  • Ateliers visant à intégrer les valeurs de la biodiversité dans les stratégies d'adaptation au changement climatique et les processus de planification du développement municipal, et à réduire les conditions socio-économiques et environnementales qui exacerbent les impacts climatiques.
  • Mise en place d'accords et de synergies entre les ejidos, les autorités municipales, étatiques et fédérales, ainsi que les centres d'éducation et de recherche pour soutenir l'intégration de l'adaptation basée sur les écosystèmes dans la planification du développement municipal et améliorer la gouvernance des actifs naturels.

Mécanismes de coordination

Consolidation des réseaux horizontaux et verticaux par le biais de groupes de consultation et de travail qui ont facilité le développement du processus d'adaptation :

  • Le groupe de travail d'experts.
  • Le conseil municipal d'adaptation
  • Le groupe de travail communautaire
  • Les communautés d'apprentissage paysannes

Cette composante est fondamentale car elle apporte un soutien juridique, technique et programmatique à la solution, ce qui permet de l'intégrer dans la planification municipale et d'aborder un domaine qui n'a pas été traité dans la municipalité d'Armería : l'élaboration de plans d'action climatique, qui a permis d'assumer des responsabilités municipales en matière de changement climatique.

La mise en place d'un environnement favorable à la mise en œuvre de mesures d'adaptation au changement climatique nécessite plusieurs éléments :

  • utiliser les connaissances scientifiques pour effectuer des analyses de vulnérabilité de l'agriculture aux inondations et aux pressions directes sur les écosystèmes riverains, et fournir des conseils pour l'élaboration de mesures de protection environnementales, sociales et sexospécifiques
  • cibler les objectifs de développement municipaux susceptibles d'être affectés par les inondations, intégrer les objectifs et les critères d'adaptation dans la planification et la budgétisation municipales afin de fournir les éléments nécessaires à la mise en œuvre de la solution.
  • Considérer les dirigeants des ejidos et des communautés comme des acteurs clés de la médiation entre les autorités municipales et les collectifs d'agriculteurs contribuant à la mise en œuvre de la solution.
  • L'inclusion d'une composante de surveillance citoyenne permet d'assurer la durabilité de la mesure et l'implication empathique et proactive des communautés concernées.
Suivi et gestion adaptative

Le suivi régulier du programme d'écotourisme du PN NEPL est essentiel pour garantir les objectifs de conservation ainsi que la satisfaction continue des visiteurs et, par conséquent, la durabilité globale du projet. Le programme d'écotourisme du PN NEPL surveille les informations suivantes :

  • Lasurveillance de la faune est adaptée à la zone d'écotourisme et incorpore tout ou partie des techniques suivantes : Piégeage par caméra, enregistrement par GPS de toutes les observations directes/indirectes, enregistrement des espèces dans les observations directes.
  • Lesdonnées financières sont saisies dans le système pour chaque excursion et sont analysées sur une base mensuelle et annuelle.
  • Lesdonnées relatives aux réactions des visiteurs sont recueillies auprès de tous les visiteurs après chaque excursion et permettent d'identifier et d'améliorer les services d'excursion dans les meilleurs délais, tout en offrant la possibilité d'envisager de nouvelles idées et de nouveaux besoins d'amélioration.
  • Les données surl'arrivée et le profil des visiteurs sont collectées auprès de tous les visiteurs lors de chaque visite et permettent d'identifier les tendances et le profil des visiteurs et donc de mieux comprendre et communiquer avec le marché, ainsi que d'identifier de nouvelles opportunités.
  • Formulaires de collecte de données
  • Systèmes de surveillance de la faune (observations directes, piégeage par caméra, etc.)
  • SMART (outil de surveillance spatiale et de rapport)
  • Les systèmes de collecte de données doivent être simples à utiliser et directs,
  • Les données recueillies sur l'écotourisme peuvent être utiles à la gestion du parc national, en particulier les données sur la faune et les observations sur l'application de la loi.
Application de la loi

Deux postes de gardes forestiers sont situés dans les deux sites d'écotourisme du PN NEPL. Les équipes chargées de l'application de la loi dans la zone d'écotourisme appréhendent les activités illégales, protègent les infrastructures touristiques et fournissent des données pour le calcul du fonds de bénéfices de l'écotourisme. En outre, les écotours du PN NEPL profitent au programme d'application de la loi du PN NEPL grâce aux activités suivantes : (1) présence régulière dans le PN NEPL, (2) identification des activités illégales, (3) communication des règlements de la zone protégée aux communautés et aux visiteurs, (4) surveillance des activités illégales, (5) surveillance des activités illégales, (6) surveillance des activités illégales, (7) surveillance des activités illégales.

  • Équipes mobiles de gardes forestiers
  • Stratégie en matière de répression, ressources financières et humaines
  • Poursuites judiciaires
  • Une présence active des forces de l'ordre est essentielle dans les zones de tourisme animalier, alors que le simple développement du tourisme animalier ne conduit pas automatiquement à une réduction des menaces ou à une amélioration des niveaux de protection de la faune et de la flore.
  • En raison de ressources financières et humaines limitées, la présence des forces de l'ordre peut ne pas être répartie de manière égale dans l'ensemble de la zone écotouristique. Il peut donc être nécessaire d'incorporer des mécanismes de contrôle supplémentaires qui peuvent être évalués de manière égale, par exemple le contrôle des efforts de la communauté en ce qui concerne l'empiètement des terres en comparant le plan d'utilisation des terres et les images satellites.
Articulation institutionnelle pour l'intensification des processus technologiques dans l'élevage familial.

Le projet d'agriculture familiale résiliente est le résultat d'un processus d'articulation interinstitutionnelle qui comprend :

  • Des organisations de producteurs familiaux de premier degré (6 Sociedades de Fomento Rural), de deuxième degré (Comisión Nacional de Fomento Rural - CNFR), et de troisième degré de couverture régionale (Confederación de Organiazaciones de Productores Familiares del MERCOSUR - COPROFAM).
  • L'Institut national de recherche agricole (INIA), entité publique de droit privé.
  • Le ministère de l'élevage, de l'agriculture et de la pêche (MGAP), un organisme gouvernemental qui a apporté un soutien politique au développement de l'action.

Ce réseau a interagi avec d'autres institutions telles que l'Université de la République (UDELAR), le ministère de l'Environnement (MA), l'Agence uruguayenne de coopération internationale (AUCI), l'IICA et la délégation de l'Union européenne en Uruguay.

  • Projets antérieurs du CNFR avec l'INIA et l'UDELAR (co-innovation dans la production familiale).
  • Existence de bonnes pratiques d'élevage validées pour l'élevage familial.
  • Alignement sur les CDN (2017) : atténuation des GES, adaptation et résilience des systèmes d'élevage au changement climatique.
  • Adhésion de la CNFR à la COPROFAM pour l'extensibilité des processus de co-innovation et d'articulation interinstitutionnelle dans la région.
  • Accès à des sources de financement telles qu'EUROCLIMA+.
  • Le développement d'actions de vulgarisation dans le domaine de l'élevage familial nécessite une approche méthodologique globale telle que la co-innovation.
  • Le rôle des organisations de producteurs est essentiel à la mise en œuvre de politiques publiques efficaces dans les zones rurales.
  • Les bonnes pratiques d'élevage nécessitent de longs délais pour produire des résultats et des effets sur les systèmes familiaux.
La co-innovation en tant qu'approche d'assistance technique pour la production familiale

Une nouvelle vision de l'innovation doit reconnaître les agriculteurs comme des agents capables d'observer, de découvrir de nouvelles façons de faire par l'expérimentation et d'apprendre (Van der Ploeg, J.D. 1990). Au lieu de processus de "transfert de technologie", l'accent devrait être mis sur le renforcement de la capacité des agriculteurs à apprendre et à expérimenter (Leeuwis, C. 1999). Par conséquent, les innovations au niveau des systèmes complexes, dont les êtres humains font partie intégrante, ne sont plus conçues comme externes mais sont développées et conçues dans leur contexte d'application et avec la participation des gestionnaires du système et des décideurs (Gibbons, M. et al., 1997 ; Leeuwis, C. 1999). Cela garantit la pertinence, l'applicabilité et l'adoption de solutions potentielles aux problèmes détectés. A partir du projet Resilient Family Farming, et sur la base d'expériences antérieures développées par l'INIA et le CNFR, un travail conjoint a été encouragé entre producteurs, techniciens, organisations et chercheurs, en utilisant l'approche de la co-innovation, pour générer un processus cyclique de caractérisation et de diagnostic, de mise en œuvre, de suivi et d'évaluation qui permettrait à l'innovation d'émerger de l'apprentissage interactif entre les acteurs impliqués.

  • Contexte de l'articulation CNFR - INIA dans la mise en œuvre de l'approche de co-innovation.
  • La volonté des acteurs (familles de producteurs, responsables d'organisations locales, techniciens de terrain, équipe de coordination du CNFR et chercheurs de l'INIA) de mettre en œuvre le plan d'activités dans un contexte d'urgence sanitaire.
  • La bonne connectivité internet nationale, la chaîne de liens locaux - nationaux - régionaux et institutionnels, et le respect strict des protocoles sanitaires.
  • L'articulation entre les organisations de producteurs (CNFR et ses entités locales de base), l'INIA et l'Université de la République, a démontré des capacités suffisantes pour mettre en œuvre la co-innovation en tant qu'approche appropriée pour l'assistance technique aux agriculteurs familiaux, en facilitant la mise en œuvre de bonnes pratiques d'élevage qui améliorent leur résilience au climat et sont alignées sur les politiques publiques visant à l'adaptation et à l'atténuation du changement climatique dans l'élevage de bétail en Uruguay.

  • Les modalités virtuelles se sont révélées être un outil valable et efficace pour la communication entre les parties, même si elles présentent certaines limites dans les territoires ruraux.

  • Les organisations peuvent faciliter des processus de communication efficaces avec les familles rurales, en utilisant les capacités et les outils disponibles localement. Bien que les activités en face à face génèrent des processus expérientiels uniques et non transférables, les stratégies mises en œuvre dans le cadre du projet se sont avérées efficaces dans un contexte défavorable tel que la pandémie de COVID-19.
Suivi des adultes en instance de retour

Au total, 24 poussins de Plongeon huard ont été déplacés avec succès de New York et du Maine vers le sud-est du Massachusetts dans le cadre du projet de translocation du Plongeon huard du Massachusetts mené par l'IRB de 2015 à 2017 --.

  • 15 ont été élevés dans des enclos aquatiques avant d'être relâchés sur les étangs de Pocksha, Assawompset ou Little Quittacas (APC).
  • 9 poussins plus âgés ont été relâchés directement après avoir été transportés.

En 2017, un poussin immature de huard transféré l'année précédente a été reconfirmé sur l'APC, marquant le premier enregistrement d'un poussin de huard retournant sur le site de relâchement après son année de relâchement.

Au printemps 2020, neuf plongeons adultes sont retournés sur les lacs du Massachusetts où ils ont été transférés et élevés en captivité, puis d'où ils se sont envolés. Leur retour marque une étape importante dans les efforts de transfert des plongeons huards.

Le transfert implique plusieurs équipes qui mènent des enquêtes sur les populations d'origine, la capture et le transport, et la tâche difficile d'élever les poussins en toute sécurité, avec de nombreuses étapes et processus entre les deux.

Il s'agit d'une étude à long terme qui nécessite une réflexion et une planification approfondies tout au long du processus. Le facteur le plus important est la santé de la faune.

Libération et suivi

Les poussins sont élevés pendant des périodes plus ou moins longues en fonction de leur âge et de leur acclimatation à l'enclos. Avant d'être relâchés dans la nature, les poussins font l'objet d'un bilan de santé complet et sont bagués avec une combinaison unique de couleurs et de numéros.

Une fois relâchés, les poussins s'adaptent rapidement, cherchant eux-mêmes leur nourriture presque immédiatement. Les biologistes de l'IRB surveillent les poussins quotidiennement lorsqu'ils sont relâchés pour la première fois, puis chaque semaine jusqu'à ce qu'ils s'envolent.

S'assurer que les poussins sont en bonne santé et bien nourris avant de les relâcher. Un vétérinaire spécialisé dans la faune sauvage fait partie de l'équipe.

Une surveillance étroite est essentielle pour s'assurer de la santé du poussin, mais aussi pour en apprendre davantage sur l'écologie des plongeons.

Les poussins s'acclimatent rapidement à la vie sauvage.

Supervision, évaluation et planification du projet

La supervision du projet joue un rôle important dans la mise en œuvre des leçons apprises, et il y a un flux constant d'informations entre notre équipe au Congo et le bureau britannique. Au-delà de l'équipe centrale, l'accès à d'autres professionnels clés est également disponible en permanence, comme notre équipe vétérinaire au Royaume-Uni, si leurs conseils sont nécessaires. L'établissement de bases de référence efficaces au début du projet est un outil efficace pour évaluer les progrès accomplis. Le projet n'a pas de date de fin définie et la planification future est toujours en cours d'examen. Les informations et les données obtenues grâce à la surveillance et à l'évaluation sont des éléments clés de la planification future.

Souci du détail et rigueur dans la tenue des dossiers. Bonne communication. Capacité à innover et à s'adapter à des situations nouvelles ou changeantes.

Un personnel bien formé et motivé garantit la précision de la collecte des données. Les connaissances des populations locales constituent une ressource précieuse. Il est important de s'appuyer sur les éléments réussis du projet et tout aussi important d'analyser et d'ajuster les éléments moins réussis afin que la planification future puisse bénéficier des deux.