Mécanisme d'incitations financières
Structure locale de gestion des ressources forestières
Parc National d'Ifrane et Association Karfour
Le département des eaux et forêts gère les ressources forestières à l’aide de ses structures déconcentrés chargées entre autres de la surveillance et de l’application des techniques de reboisement et de sylviculture. La régénération des essences autochtones notamment ‘’Cédrus Atlantica’’ s’avère parmi les tâches qui sont difficiles à réussir. L’interdiction des parcours sur des parcelles indiquées par l’aménagement ‘’mises en défens’’, est une technique appliquée pour réussir la régénération du Cèdre mais difficile à faire respecter par les éleveurs sans mobiliser des fonds pour les compenser sur ces mises en défens.
Toutefois l'organisation des éleveurs en association, leur encadrement et leur sensibilisation étaient primordiaux pour appropier le concept de compensation et le valoriser durablement. Ce qui a été assuré par le Parc National d'Ifrane et continue à être l'une de ses missions principales.
Le département des eaux et forêts est une structure étatique reconnu par la loi depuis 1913 et qui agit dans le cadre d’une réglementation instaurée par le pays en concertation avec les ayant droits. Il reçoit des fonds et dispose de la flexibilité d’établir des conventions qui cadrent des projets de développement partenariaux avec les parties prenantes, la société civile, les coopérative, les associations……
-Il convient de ne pas se baser sur la seule répression pour limiter les infractions aux lois sur les ressources naturelles.
-La participation des ayant droit et des parties prenantes aux débats sur la gestion des ressources naturelles, permet de faire ressortir des solutions optimales et de prendre des décisions pertinentes.
-Dans un premier temps, les éleveurs avaient des difficultés à s'organiser en association et ils avaient aussi tendances à partager les compensations pérçues pour les consommer directement. Mais avec l'assistance et l'encadrement du Parc National d'Ifrane, les compensations pérçues s'investissent en infrastructures, équipements et achat d'aliments pour le bétail. De plus en plus on a évolué vers la conception de projets de développement intégrés qui visent l'amélioration des revenus des ayant droit et la reconstitution et la conservation des écosystèmes fragiles y compris le Cèdre de l'Atlas en voie de disparition.