Création d'un site de démonstration du CCRE pour l'apprentissage et la recherche
Le site de Kitangani, situé près de Mokowe, a connu des problèmes hydrologiques sous-jacents après que le sable dragué du canal a été déversé sur le site de la mangrove. Au fil du temps, les canaux d'eau ont été considérablement bloqués, ce qui a entravé la circulation de l'oxygène et des nutriments essentiels à la régénération et à la croissance de la mangrove.
En partenariat avec le KFS, le Kenya Forestry Research Institute (KEFRI) et le Mangrove Action Project (MAP), Wetlands International a commencé les efforts de restauration du site de Kitangani en réunissant un large groupe de parties prenantes. Nous avons impliqué les communautés locales par le biais d'organisations communautaires telles que Pate Resources and Tourism Initiative (PRATI) et Lamu Community Forest Association (LAMACOFA), ainsi que le Kenya Marine and Fisheries Research Institute (KMFRI) et le gouvernement du comté de Lamu.
Les débris ont été retirés du canal principal afin d'améliorer les conditions biophysiques, notamment la qualité du sol, les niveaux d'oxygène et la disponibilité des nutriments, favorisant ainsi la régénération naturelle. En outre, un nettoyage du site a été effectué, car la pollution plastique reste un problème persistant dans l'archipel de Lamu. Des quadrants ont également été définis à des fins de surveillance.
Sélection du site et partenariats :
La mise en place d'un site de démonstration du CCRE commence par la sélection d'une zone de mangrove dégradée présentant un potentiel de restauration élevé et accessible pour la participation de la communauté. Il est essentiel de tenir compte des caractéristiques écologiques du site, telles que l'hydrologie, la salinité et la composition des espèces. Il est tout aussi important de veiller à ce que les dispositions relatives à la propriété ou au régime foncier soient claires afin d'éviter les conflits et de promouvoir la viabilité à long terme. Des partenariats solides sont également essentiels, rassemblant les agences gouvernementales, les instituts de recherche, les ONG et les communautés locales pour une collaboration efficace. Des rôles, des responsabilités et des canaux de communication clairs entre les partenaires permettront de coordonner les efforts et d'utiliser efficacement les ressources. Par exemple, le KEFRI a pris la tête du suivi de la réussite des interventions, tandis que le KFS a veillé à ce que toutes les approbations pour l'action de restauration soient en place et à ce que les acteurs concernés soient mobilisés.
Engagement communautaire et expertise technique :
L'engagement communautaire est au cœur d'un site de démonstration du CCREM. Les communautés locales doivent être activement impliquées dans toutes les étapes du projet, de la planification et de la mise en œuvre au suivi et à l'évaluation. L'intégration des connaissances écologiques traditionnelles et des perspectives communautaires dans les stratégies de restauration garantit des solutions durables et culturellement appropriées. Cette approche participative a suscité un sentiment d'appropriation et de responsabilité chez les membres de la communauté, contribuant ainsi à la réussite à long terme du projet. En outre, l'accès à l'expertise technique en matière d'écologie des mangroves, d'hydrologie et de techniques de restauration est crucial. L'engagement de spécialistes du PAM, du KMFRI, du KFS et du KEFRI pour mener des évaluations de sites, élaborer des plans de restauration et fournir des conseils techniques garantit que le projet repose sur des bases scientifiques solides et sur les meilleures pratiques. Faciliter le transfert de connaissances et le renforcement des capacités des membres de la communauté et des praticiens locaux leur permet de participer activement aux efforts de restauration et de les soutenir.
Mobilisation des ressources et suivi :
Des ressources adéquates sont nécessaires pour la mise en place et l'entretien d'un site de démonstration de l'initiative CBEMR. Il s'agit notamment d'assurer le financement de la préparation du site, des activités de restauration, de l'équipement de surveillance et de l'engagement de la communauté. La mobilisation de contributions en nature de la part des partenaires, telles que la main-d'œuvre, les matériaux et l'expertise technique, peut permettre d'optimiser l'utilisation des ressources. La mise en place de mécanismes de financement durables est essentielle pour l'entretien et le suivi à long terme des sites, afin de garantir la pérennité de l'impact du projet. Un plan de suivi complet est également nécessaire pour suivre les progrès, évaluer l'efficacité des techniques de restauration et documenter les enseignements tirés. L'utilisation d'outils et de technologies de suivi appropriés, tels que l'outil de suivi de la restauration des mangroves et le Global Mangrove Watch, permet de prendre des décisions fondées sur des données et d'assurer une gestion adaptative.
Le partage des résultats de la surveillance avec les parties prenantes par l'intermédiaire des comités nationaux et infranationaux de gestion des mangroves favorise la transparence et la responsabilité, ainsi que l'apprentissage collaboratif et l'amélioration continue.
La restauration hydrologique est essentielle : Pour faciliter la régénération naturelle et améliorer les conditions du site, il était essentiel de s'attaquer aux problèmes hydrologiques sous-jacents en dégageant les canaux d'eau obstrués.
L'implication des communautés est essentielle : L'engagement des communautés locales par l'intermédiaire des organisations communautaires a permis de garantir leur participation et leur appropriation du processus de restauration.
Les partenariats renforcent l'efficacité : La collaboration avec le KFS, le KEFRI, le MAP, le KMFRI et le gouvernement du comté de Lamu a apporté une expertise, des ressources et un soutien précieux. Ces groupes contribuent également à l'extension des initiatives fructueuses du CBEMR.
Les sites de démonstration offrent de précieuses possibilités d'apprentissage : Le site de Kitangani sert d'exemple pratique des principes du CCRE, facilitant l'apprentissage et le partage des connaissances entre les parties prenantes.