Création, formalisation et opérationnalisation du comité

Cartographie inclusive et participative de toutes les parties prenantes de l'espace de mangrove dans les cinq comtés de Kwale, Mombasa, Kilifi, Tana River et Lamu. Une série de réunions de sensibilisation au plan national de gestion des mangroves, puis la formation du comité national et des cinq comités de comté. Les comités ont ensuite été aidés à élaborer leurs plans de travail et à exécuter certaines des activités. Ces activités ont été reprises depuis.

Partenariat et collaboration.

Processus inclusifs

Volonté et confiance des partenaires

Participants et animateur

Avant de commencer le jeu, l'animateur doit être formé et les participants sélectionnés.

Le choix de l'animateur du jeu doit se porter sur une personne connaissant bien les questions d'utilisation des terres et connaissant le contexte social, la culture, la langue et les coutumes des communautés locales, car cette expertise est cruciale pour mener le débat final. Pour préparer l'animateur, une bonne approche consiste à lui faire jouer le jeu une fois, avec d'autres futurs animateurs. L'objectif de ce premier essai n'est pas seulement de les former, mais aussi d'adapter les règles du jeu au contexte local. Le jeu fonctionne mieux lorsqu'il est adapté au contexte local. Après l'essai, un débriefing doit être organisé pour évaluer ce qui a bien fonctionné et ce qui n'a pas fonctionné, et pour déterminer quels événements ou jetons pourraient être créés pour représenter au mieux la région où le jeu sera joué.

Pour sélectionner les participants, les organisateurs peuvent travailler avec les chefs de village, qui aideront à identifier et à mobiliser les différents groupes concernés par la question de l'utilisation des terres pour qu'ils participent au jeu. Ils peuvent également aider à sélectionner un lieu approprié pour le jeu.

Les participants doivent provenir de divers groupes, notamment des jeunes, des femmes, des agriculteurs, des éleveurs, etc. Pendant le jeu, il peut être utile de garder ces groupes ensemble et de les mélanger à d'autres moments, afin de favoriser des dynamiques et des débats différents.

-les connaissances de l'animateur en matière d'aménagement du territoire, de questions sociales, de dynamique écologique et de services écosystémiques

-l'intérêt des participants à coopérer avec d'autres parties prenantes

-confiance mutuelle entre les participants et avec l'animateur

-le contact doit être établi avec le chef du village

-atmosphère ouverte

-Pour atteindre les participants, un bon moyen serait d'entrer en contact avec le chef du village.

- Il est très utile d'avoir des animateurs qui appartiennent à la même culture que les participants et qui parlent la même langue pour créer un environnement ouvert et sûr.

- Pendant la phase de formation, ne planifiez pas ou n'ajoutez pas trop de processus, d'éléments et de règles au jeu pour refléter le contexte local, les éléments surgiront plus naturellement pendant le jeu si le jeu reste suffisamment flexible.

Portail de collaboration avec les parties prenantes

La base de données favorise la collaboration en fournissant des outils accessibles aux décideurs politiques, aux forces de l'ordre, aux chercheurs et aux ONG. Ce modèle de collaboration pourrait être reproduit pour faciliter la coopération intersectorielle dans la lutte contre les défis mondiaux tels que le changement climatique ou la pauvreté.

Cadre d'évaluation des politiques

La plateforme est conçue pour évaluer l'efficacité des lois et des efforts d'application, tels que la loi sur les espèces menacées d'extinction (Endangered Species Act) et la loi Lacey (Lacey Act). Ce cadre peut être appliqué pour évaluer l'impact des politiques dans d'autres domaines réglementaires, tels que le droit du travail ou le respect des règles du commerce international.

e-Virunga: EdTech Platform for Biodiversity Conservation

e-Virunga is an immersive EdTech platform combining extended reality (XR), virtual reality (VR), augmented reality (AR), and artificial intelligence (AI) to educate and engage users globally in biodiversity conservation efforts in Virunga National Park. It enables users to virtually explore the park, learn about endangered species, and gain insights into the importance of ecosystem preservation.

Enabling Factors

  1. Access to Technology: The platform relies on widespread access to smartphones, computers, and VR headsets, ensuring users can experience the park's immersive content anywhere in the world.
  2. Collaboration with Local Communities: By engaging local communities in content creation, we ensure that the platform reflects local knowledge and is relevant to those living near the park.
  3. Global Partnerships: Partnerships with tech companies and environmental organizations are crucial to maintaining the platform's infrastructure and broadening its reach.

Lessons Learned

  1. Technology Access: Ensuring that local communities have access to the necessary technology was a challenge. We've learned the importance of starting with accessible, mobile-friendly versions of the platform before moving to more complex VR systems.
  2. Community Engagement: Engaging local communities from the start is essential. Many community members initially had limited understanding of the park’s importance. Providing them with practical and relatable content helped raise awareness and fostered a deeper sense of responsibility for conservation.
  3. Content Creation and Localization: Involving local experts in the creation of educational content is crucial. It ensures the information is not only accurate but also culturally relevant, which increases user engagement and knowledge retention.
Signature des conventions pour l’accès au PNC dans le cadre de l’adoration des sites sacrés avec les communautés des villages de Bouna et de Nassian

Au terme de l’atelier de concertation, l’ensemble des points du modèle de convention ont été validés par les parties prenantes présentes. La prochaine étape de cette importante activité était donc l’organisation des rencontres d’échanges avec les communautés des différents villages concernés des secteurs de Bouna et Nassian pour un échange sur les difficultés qu’elles pourraient avoir dans la mise en œuvre de la convention pour l’accès au PNC dans le cadre de l’adoration des sites sacrés suivi de la signature de la convention dans les villages visités. Une tournée de rencontre avec les communautés de chaque village dont les représentants étaient présents lors de l’atelier de concertation de décembre 2022 a été réalisée pour échanger sur les modalités de mise en œuvre de la convention d’accès au PNC dans le cadre l’adoration des sites sacrés et procéder à sa signature. Cette tournée a vu la participation de l’OIPR/DZNE (Le Directeur de Zone Nord-Est, le Chargé d’études, le Chargé des mesures riveraines, les Chefs des secteurs et des animateurs ruraux concernés) et l’Expert Biodiversité et Forêts de la GIZ/Pro2GRN. Les populations ont répondu massivement avec la présence effective des chefs de villages, des chefs de terres et leurs notabilités qui ont accueilli chaleureusement la délégation.

La durée d’intervention dans chaque village était de 2h30mn au maximum et les principales activités étaient l’accueil, installation et présentation des civilités, le rappel du contexte, des objectifs et du bienfondé de la convention, la lecture et explication du contenu de la convention, l’adoption et la signature de la convention par les deux parties et remise d’une copie à chaque village, des échanges sur d’autres aspects des relations avec l’OIPR-populations riveraines. Une vingtaine de conventions ont été signées lors de cette tournée.

La pré validation du modèle de convention avec les représentants des communautés concernées lors de l’atelier de concertation et leurs présences lors de la tournée a facilité les échanges et la compréhension du contenu par l’ensemble des communautés, ce qui a conduit à leur adhésion et la signature des conventions par leurs représentants. Il convient d’inventorier les sites des autres secteurs (Téhini, Dabakala, Kong) afin de signer de nouvelles conventions avec ces villages.

Validation d’un modèle de convention d’accès aux sites sacrés du PNC avec les communautés en présence des autorités locales

L’atelier de validation de la convention d’accès au PNC dans le cadre de l’adoration des sites sacrés a vu la participation de plusieurs acteurs à savoir les autorités préfectorales, la GIZ, les villages riverains des secteurs de Bouna et Nassian, les radios locales. La tenue de cette rencontre a nécessité une parfaite coordination de la DZNE et son partenaire GIZ/Pro2GRN.

Cette phase a nécessité une phase préparatoire qui a consisté à l’élaboration et la validation des termes de référence et du projet de convention pour l’accès aux sites. L’équipe d’animation de l’OIPR-DZNE a présenté ledit projet à l’ensemble des participants. Deux (2) groupes de travail ont été constitués pour passer au peigne fin la convention déjà conçue pour observations (Suggestions et recommandations).

Chaque groupe a présenté les résultats issus des différents échanges. Les suggestions et recommandations faites lors des plénières sur le projet de convention ont été présentées et discutées. 

Cet atelier a permis donc de parcourir dans son entièreté le modèle de convention d’accès au PNC dans le cadre de l’adoration des sites sacrés, les avis des parties prenantes ont été recueillis et pris en compte selon les règles de gestion des Parcs Nationaux et Réserves naturelles de Côte d’Ivoire et le modèle de convention d’accès au PNC dans le cadre de l’adoration des sites sacrés a été validée.

L’étude d’identification des sites sacrés dans le PNC qui a été réalisée a permis de relever les villages riverains qui ont des sites existants dans l’aire protégée et qui manifestent le besoin de renouer avec ces pratiques. Ce qui a facilité la mobilisation de ces villages pour la validation du modèle de conventions.

Module 1 : Coordination du suivi et intégration des technologies

Un suivi efficace repose sur des équipes bien structurées avec des responsabilités claires et une coordination étroite. En se basant sur la répartition des éléphants, le projet a mis en place des équipes spécialisées dans le suivi par drone selon l'approche "un troupeau, une stratégie", et a établi des groupes de suivi basés dans les villages dans les zones clés. Les équipes de drones suivent l'activité des éléphants avec précision, tandis que les équipes locales apportent un soutien sur le terrain. Ce double système - "suivre les éléphants" et "présence locale" - couvre plus de 95 % de la population d'éléphants sauvages (les 5 % restants se trouvent dans des zones protégées). Dans les zones où les drones ne peuvent pas opérer, des caméras infrarouges sont utilisées pour assurer une couverture 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. En combinant les technologies aériennes et terrestres, le système a surmonté les difficultés liées à la surveillance nocturne et à la surveillance des zones forestières.
Le succès du système dépend du personnel local. La plupart des surveillants sont des jeunes issus des communautés locales qui ont été formés à l'utilisation des drones, au suivi sur le terrain et à la communication des alertes. Cette approche permet non seulement d'améliorer les compétences locales, mais aussi de sensibiliser et d'impliquer le public. Elle contribue directement aux objectifs 20 et 21 du GBF en renforçant les capacités de surveillance des communautés et en encourageant la participation.

  1. La forte demande de suivi et d'alerte précoce dans les régions touchées par les éléphants a incité les individus à rejoindre les équipes de suivi.
  2. L'adéquation des drones et des caméras infrarouges pour le suivi des grands animaux terrestres, combinée à des caractéristiques telles que l'imagerie thermique, les déclenchements automatiques et la transmission sans fil des données, a permis de suivre les schémas d'activité nocturne des éléphants d'Asie et d'assurer une transmission en temps réel et une reconnaissance automatisée.
  3. Les jeunes de la région se sont montrés très enthousiastes à l'idée de participer au projet et très motivés à l'idée de contribuer à la protection de leurs communautés d'origine.
  1. L'imagerie thermique est très efficace pour la surveillance nocturne, mais une maintenance régulière de l'équipement est essentielle pour garantir les performances dans des conditions météorologiques extrêmes.
  2. Les emplacements de déploiement des caméras infrarouges doivent être optimisés pour assurer une couverture stable du réseau et une transmission fiable des données.
  3. Une source de financement stable est nécessaire pour soutenir l'engagement d'un personnel à temps plein.
Mise en œuvre de stratégies de gestion adaptative du bétail dans les exploitations agricoles adjacentes aux forêts de protection des sources d'eau et aux réserves publiques et privées

En raison de leur localisation à proximité des forêts qui protègent les sources d'eau et les réserves publiques et privées, de nombreuses productions agricoles sont vulnérables aux conflits entre l'homme et la faune. Cette vulnérabilité, combinée à l'absence ou à l'inadéquation de la planification agricole et à la prévalence de pratiques de gestion du bétail dépassées, met en péril la productivité de ces systèmes montagneux, la conservation de la biodiversité, les ressources en eau et les services écosystémiques associés.

Nous incluons des technologies d'énergie renouvelable telles que les panneaux solaires pour alimenter les clôtures électriques, améliorer la disponibilité de l'eau pour le bétail et les lampes à capteur pour atténuer les pertes économiques dans les fermes de bétail causées par la prédation sur les animaux domestiques. En même temps, nous aidons les familles de fermiers ruraux à accéder aux services d'électricité et à améliorer leur productivité alimentaire, leur économie et leurs réserves alimentaires.

Disponibilité des fonds
la volonté des propriétaires fonciers d'intégrer les nouvelles technologies dans leur système agricole
Stratégies de gestion adaptative du bétail conçues en collaboration avec les unités de vulgarisation agricole, les petits exploitants locaux et d'autres professionnels possédant une expérience pertinente.

La prédation des animaux domestiques par les prédateurs sauvages a été abordée par les autorités locales et les fondations externes comme un problème technique, par la mise en œuvre de "stratégies anti-prédation" telles que les clôtures électriques, les corrals et d'autres mesures de protection. Cependant, l'efficacité et la continuité de ces actions sont rarement contrôlées et elles se terminent souvent par la conclusion de contrats avec des entités privées chargées de la mise en œuvre. Notre expérience a montré que ces mesures sont plus efficaces lorsqu'elles sont axées sur l'amélioration de la productivité agricole et de la qualité de vie des petits exploitants, en fonction du contexte spécifique de chaque propriété. En outre, le suivi et l'évaluation sont plus durables et plus efficaces lorsqu'ils sont effectués par des acteurs locaux tels que les unités de vulgarisation agricole, les autorités environnementales et les organisations communautaires, ce qui augmente les chances de succès à long terme et de continuité de ces stratégies.

Nous avons mis en œuvre des stratégies technologiques reproductibles pour atténuer les pertes économiques dues à la prédation des félins sauvages en réduisant de 100 % les attaques de couguars et de jaguars sur le bétail dans la réserve communautaire de Cerro El Inglés, en protégeant les personnes vulnérables par des clôtures électriques à énergie solaire et des lumières à détecteur de mouvement et en limitant l'accès des animaux domestiques à la forêt en améliorant l'approvisionnement en eau du bétail et en installant des clôtures électriques à énergie solaire. Disposer d'un système démonstratif et reproductible utilisé à des fins éducatives avec les agriculteurs de la région.

Appliquer une approche de changement de comportement pour aborder les dimensions humaines liées aux jaguars dans les zones stratégiques où l'espèce est présente

Selon les lignes directrices de l'UICN pour la coexistence avec les espèces sauvages, les approches éducatives sont plus efficaces lorsqu'elles sont axées sur la promotion d'un changement de comportement à l'égard des espèces sauvages. Cet objectif peut être atteint grâce à des processus bien conçus ciblant les principaux groupes d'acteurs et portant sur des actions spécifiques - telles que l'abattage de jaguars ou de leurs proies potentielles, ou la mise en œuvre de changements dans les systèmes de production - dans un laps de temps défini.

Cette approche est fondée sur la théorie du comportement planifié, qui postule que les actions humaines sont influencées par les intentions, qui à leur tour sont façonnées par les attitudes, les normes subjectives (ou sociales) et le contrôle comportemental perçu.

Notre objectif est de développer des stratégies éducatives pour la conservation du jaguar qui se concentrent sur ces trois déterminants clés du comportement humain. De cette manière, nous visons non seulement à assurer la connectivité structurelle mais aussi fonctionnelle pour le jaguar en promouvant une culture de coexistence avec d'autres formes de vie.

  • Identification des principales parties prenantes
  • Consentement éclairé de la communauté
  • Conditions d'ordre public appropriées pour assurer la sécurité des participants

La plupart des approches d'éducation à l'environnement développées sur le territoire pour traiter les conflits entre l'homme et la faune sauvage se sont concentrées sur la fourniture d'informations sur l'écologie des chats sauvages et sur la promotion de méthodes de dissuasion à court terme. Cependant, ces activités ont montré une contribution limitée à la promotion de la coexistence à long terme. En revanche, les expériences qui impliquent des processus plus approfondis, comme la participation active de la communauté locale à la surveillance de la faune et la mise en œuvre de stratégies de gestion adaptative du bétail dans les réserves privées, ont démontré des effets positifs sur le changement de comportement, en particulier chez les anciens chasseurs.