Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE)
Construction de nouvelles pépinières et banques de gènes
Adopter des mesures d'atténuation pour réduire l'impact des risques climatiques
Promouvoir une économie et des entreprises basées sur les ressources naturelles et résilientes au changement climatique
Engager les parties prenantes pour renforcer la collaboration et susciter l'adhésion

Pour favoriser les collaborations multi-niveaux et intersectorielles et créer une appropriation de la gestion des bassins hydrographiques, une approche inclusive et multipartite a été encouragée afin de traiter efficacement les risques climatiques liés à l'eau sur le terrain. Il s'agit notamment de travailler en étroite collaboration avec les agences publiques de tous les secteurs, tant au niveau national qu'infranational, les experts et les utilisateurs locaux de l'eau.

Les agences concernées sont, par exemple, l'Office des ressources nationales en eau (ONWR), le Département royal de l'irrigation (RID), le Département des ressources en eau (DWR), le Département des travaux publics et de l'aménagement du territoire (DPT), et le Département de la prévention et de l'atténuation des catastrophes (DDPM).

Le programme de développement des capacités est une bonne occasion et une plateforme pour les fonctionnaires, les usagers de l'eau et les communautés locales de contribuer au développement d'une gestion de l'eau sensible au climat à l'échelle du bassin hydrographique. Grâce à ce cours de formation, les participants sont en mesure de comprendre et d'appliquer des outils pertinents pour une gestion des ressources en eau durable et résistante au climat, qui réponde aux besoins des populations locales dans le contexte du changement climatique.

En outre, une coopération permanente avec des universités et des experts internationaux permet d'intégrer les recherches les plus récentes et les meilleures pratiques internationales dans les travaux sur l'EbA en Thaïlande.

  • La loi sur les ressources en eau appelle à une coopération plus étroite entre les parties prenantes, met l'accent sur les approches participatives et définit un rôle plus important pour les RBC.
  • Les dirigeants des communautés sont ouverts à différentes approches pour atténuer les risques d'inondation et de sécheresse. L'intégration des connaissances locales dans le processus de planification est un facteur important pour identifier les mesures appropriées dans un contexte local et favoriser l'appropriation par la communauté.
  • Les communautés pourraient privilégier des solutions écologiques à petite échelle conformes à la philosophie thaïlandaise de l'économie de suffisance qui utilise les ressources et le savoir-faire locaux.

Comme la mise en œuvre est axée sur la gestion des bassins hydrographiques grâce à l'engagement des comités de bassin qui comprennent des représentants de différents groupes d'intérêt (société civile, universités, gouvernement), elle permet l'introduction de l'EbA dans le secteur de l'eau et favorise l'acceptation et l'appropriation de l'approche.

Programme de développement des capacités (CDP) sur la gestion de la coopération pour la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) sensible au climat et l'EbA

La loi thaïlandaise sur les ressources en eau, entrée en vigueur en 2019, a renforcé le rôle des comités de bassin (RBC) dans les 22 bassins fluviaux du pays. Ces comités - composés de représentants de différents organismes et secteurs, d'organisations d'usagers de l'eau représentant la société civile et le secteur privé - sont désormais les principaux acteurs de l'élaboration multipartite des plans directeurs des bassins fluviaux (RBMP).

Par la suite, l'ONWR et la GIZ ont développé un programme complet de développement des capacités (CDP) visant à renforcer la capacité technique et institutionnelle des RBC à développer des "plans directeurs de bassin fluvial sensibles au climat", qui incluent l'adaptation au changement climatique et l'EbA comme principes directeurs.

Le CDP se concentre sur deux aspects principaux : le renforcement des capacités sur (1) l'évaluation des risques climatiques et de la vulnérabilité et l'intégration du cycle de planification de l'EbA dans le développement du RBMP et (2) la "facilitation du processus de gestion et de planification" qui vise à renforcer le savoir-faire et les compétences en matière de gestion et de communication pour les principales parties prenantes dans le processus RBMP sur la base d'une approche participative.

Afin de maintenir et d'étendre ce savoir-faire, le CDP soutient également le développement d'un pool de formateurs/facilitateurs et des activités de formation des formateurs qui renforcent les compétences clés dans le développement du RBMP.

  • Le soutien du Comité national des ressources en eau (NWRC) encourageant les agences liées à l'eau à assurer leur participation au CDP.
  • S'appuyant sur une coopération internationale antérieure qui a permis d'introduire l'EbA, les fonctionnaires et les parties prenantes locales ont manifesté leur intérêt pour obtenir davantage d'informations et de savoir-faire.
  • Les appels à compléter la gestion de l'eau des grandes infrastructures par des solutions basées sur la nature et à petite échelle, ainsi que les effets de plus en plus manifestes du changement climatique, ont amené l'agence nationale de l'eau à envisager plus activement de nouvelles solutions.

Il est prévu qu'après la mise en œuvre complète de cette solution, les connaissances et les compétences techniques globales ainsi que les processus améliorés pour la sélection, la conception et la mise en œuvre de l'EbA auront été renforcés pour le personnel et les organisations concernés. Cela permettra de doter les RBC, l'organe de planification clé dans les processus de bassins fluviaux multipartites, des connaissances et des compétences nécessaires pour développer des RBMP sensibles au climat, ce qui permettra d'améliorer la gestion durable de l'eau en Thaïlande.

Promotion touristique du PNB avec les communautés riveraines

Ce bloc met l’accent sur le développement d’un plan de développement et de promotion touristique avec un accent sur l’implication des communautés riveraines.

Pour assurer un développement touristique harmonieux et conforme aux standards internationaux, l’OIPR s’est attaché les services d’un cabinet conseil Sud-africain chargé de l’accompagner dans l’élaboration entre autres, d’un plan de développement touristique et d’un plan d’affaire. A ce jour, la promotion touristique est soutenue par la détermination d’une grille tarifaire incitative pour les visites et la mise à disposition de supports d’informations et de communication.

A travers l’ONG locale « Vision Verte », mandatée par l’OIPR pour assurer la billetterie et le guidage au sein du parc, des guides sont recrutés au sein des populations riveraines et formés aux techniques de guidage. Vision Verte assure une permanence aux entrées du parc pour le contrôle des visiteurs et la collecte des droits d’entrées. En outre, certaines activités d’entretien dans le parc, telle que l’enlèvement des chablis sont confiées à l’ONG qui est tenue de recruter des riverains pour les différents travaux.

  • Une planification concertée avec les parties prenantes assure une meilleure appropriation des activités et des résultats.
  • Le développement de l’écotourisme
  • La forte mobilisation des ressources financières, humaines et matérielles 
  • Une organisation rigoureuse.

L’élaboration d’une vision à travers le plan de promotion et de développement touristique est un atout pour mieux orienter les actions en faveur de l’écotourisme dans le parc. Le transfert de certaines activités aux populations alentoures a permis également d’apaiser certaines tensions et d’avoir leur sympathie vis-à-vis du parc. L’intensification de la communication a permis de mieux sensibiliser le public sur la problématique du PNB.

Rigueur et flexibilité pour les travaux de réhabilitation touristiques

L’obtention d’un financement ne garantit toujours pas l’atteinte des résultats. Ainsi, pour la mise en œuvre des différents projets notamment la subvention BIOPAMA, il a fallu identifier les prestataires capables de conduire les travaux et respecter les délais de livraison consignés dans les proforma. Le PNB ne disposant pas des capacités pour exécuter les travaux de réhabilitation et d’équipement de l’écomusée, il a dû externaliser ces services. Dans ce sens, le suivi s’est avéré primordial, afin d’orienter à chaque fois les prestataires et lever les points de blocage.

Pour le succès de projet, une petite unité de coordination a été mise en place. Cette unité se réunissait régulièrement avec les prestataires afin de comprendre l’avancement des activités et les difficultés qui se présentent. Une fois ces difficultés exposées, des solutions consensuelles étaient recherchées et les délais d’exécution actualisés.

Ce projet a permis de comprendre qu’il ne s’agit pas toujours de recruter le bon prestataire, il faut rester constamment en relation jusqu’à la livraison de l’infrastructure. La réhabilitation d’un bâtiment demande un suivi constant afin de mieux communiquer sa vision au prestataire.

Dans le cas-ci, certaines circonstances, essentiellement des imprévus liés à l’étanchéité du toit, ont retardé la réhabilitation du bâtiment. Il a fallu s’accorder avec le prestataire pour que celui-ci prenne en compte les différents paramètres qui devaient permettre de rendre le bâtiment fonctionnel.

Ainsi, des imprévus, souvent des cas de force majeure peuvent mettent en péril la réalisation d’un objectif. Les meilleures pratiques adoptées concernent la visite régulière du site couplée à des rencontres avec le prestataire afin de comprendre les difficultés rencontrées en vue d’y trouver des solutions consensuelles.

Une approche orientée vers les bailleurs et les partenaires

Pour répondre à tous les besoins identifiés dans les évaluations, l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR) recherche continuellement des financements par la formulation et la soumission de projets à différents partenaires. A ce propos, il dispose d’un catalogue de projets qu’il peut adapter en fonction des exigences du financement sollicité. Pour le PNB, en plus du financement du FEM, l’Office a soumis une demande auprès du programme BIOPAMA dans le cadre des petites subventions techniques. Ce financement a permis la réhabilitation et l’équipement de l’écomusée du parc, et de mener une étude de faisabilité en vue de la construction d’une passerelle suspendue dans la canopée des arbres du PNB.

Pour la valorisation de la destination PNB, une collaboration avec les professionnels du tourisme y compris le Ministère du Tourisme a permis d’intégrer le PNB dans les circuits touristiques proposés aux voyageurs en Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, des clubs services comme le Lions Club et le Rotary Club apportent souvent des appuis ponctuels au PNB.

Le PAG 2019-2028 du PNB reprend les conclusions des différents diagnostics et constitue un manuel de référence pour la sélection des projets de gestion du parc. Plusieurs partenaires peuvent donc contribuer à l’atteinte des objectifs du parc. La direction de l’OIPR et du PNB doit être ouverte aux différentes formes de partenariat, tout en sachant exactement ce dont le parc a besoin.

L’existence d’un Plan d’Aménagement et de Gestion (PAG) est un élément important et nécessaire pour rechercher des financements et orienter la gestion d’un parc. En outre, il faudrait toujours être à l’écoute des bailleurs pour répondre à leur exigence et obtenir des financements.

Evaluation de la gestion du PNB

C’est en 2016 que, pour la première fois, le Parc National du Banco (PNB) a évalué l’efficacité de sa gestion, en utilisant l’outil Integrated Management Effectiveness Tool (IMET) https://rris.biopama.org/pame/tools.  Etant un outil d’évaluation en profondeur, IMET a permis de mettre en lumière tous les points d’amélioration pour une gestion plus efficace du parc. Elle a surtout mis en exergue l’intérêt d’un développement touristique harmonieux du PNB qui pourrait régler les problèmes liés à la localisation urbaine (pollution, empiètement, problèmes fonciers) tout en exploitant cette opportunité géographique. Parmi les points faibles relevés par IMET en matière d’écotourisme :

  • Manque d’innovation pour le développement écotouristique
  • Faible diversité de l’offre touristique et des expériences des visiteurs
  • Insuffisance des bénéfices économiques pour le parc et pour les populations riveraines

Plusieurs points forts ont été également identifiés, qui méritent d’être capitalisés tels que l’existence d’infrastructures d’hébergement à proximité du parc, de restauration et les loisirs ; l’accessibilité, la sécurité, etc.

L’évaluation de la gestion du PNB est un exercice participatif et inclusif qui regroupe les représentants du gestionnaire, des chercheurs, des bailleurs, des ONGs ainsi que ceux des communautés riveraines. Cette représentativité des parties prenantes permet d’apprécier et de prendre en compte les points de vue de chacun. Les coaches IMET assurent la facilitation de l’évaluation pour que toutes les parties prenantes soient à l’aise pour exprimer leurs avis. Ils ont également aidé à faire une analyse plus critique des résultats de l’évaluation. 

La première évaluation de l’efficacité de gestion avec IMET en 2016 a montré l’importance et les avantages d’une évaluation participative. Depuis 2017, le PNB a continué l’évaluation annuelle de l’efficacité de sa gestion avec l’outil METT. Ces évaluations sont une exigence Fonds Mondial pour l’Environnement (FEM) qui finance le PROGIAP-CI et le choix de l’outil METT s’est fait au moment où l’outil IMET n’était pas encore vulgarisé. Cette évaluation a permis l’élaboration, à partir de 2018, du Plan d’Aménagement et de Gestion du PNB (2019-2028) qui sert de document cadre de toutes les activités du parc. Les évaluations successives du PNB réalisées à partir de 2017, avec l’outil METT, montre une nette amélioration de la gestion du parc avec les scores respectifs de 61,29% en 2017 ; 66,67% en 2018 ; 81,72% en 2019. L’évaluation de l’efficacité de gestion fait désormais partie de la culture du PNB.

Engagement communautaire et bénévolat

Le soutien et l'implication de la communauté dans le projet ont été d'une importance cruciale pour sa réussite. Le projet de restauration était un élément clé du projet de plan de gestion et a reçu un soutien positif important lors de la consultation de la communauté. Au cours de l'élaboration du projet, les gestionnaires ont consulté les organisations locales, notamment les anciens et les communautés autochtones, la Royal Society for Prevention of Cruelty to Animals et les scientifiques spécialistes des oiseaux de mer.

Les bénévoles et la communauté ont contribué à surmonter les difficultés logistiques telles que la replantation de milliers de plants indigènes. Diverses organisations ont proposé leur aide, notamment des membres de la communauté locale, des élèves des écoles locales, des étudiants de premier cycle de l'université Charles Sturt et des participants à des écotours.

L'intérêt pour l'île s'est accru et l'île est désormais une destination touristique emblématique. Les visiteurs se joignent à un garde forestier du NPWS ou à un bénévole formé pour une visite éducative afin de découvrir l'île, sa faune et son histoire. En plus de soutenir une industrie florissante de bateaux d'excursion, le tourisme éducatif crée une plus grande prise de conscience de la valeur de conservation de l'île, de sa faune unique et de sa valeur pour la communauté locale.

La participation de la communauté a été prévue dès la phase de planification, de sorte que les volontaires ont été pleinement soutenus et supervisés. Les volontaires ont travaillé sur des activités appropriées telles que la plantation de semis, le désherbage, la fabrication de nichoirs et le marquage des terriers de petits pingouins. Les volontaires ont pu passer la nuit dans des cottages restaurés. Le programme de volontariat pour la conservation est le fruit d'un partenariat entre le NPWS et Conservation Volunteers Australia. Le programme proposait des visites de l'île avec accompagnement complet, d'une journée ou d'une nuit, les visiteurs étant tenus de travailler chaque jour.

Un programme de volontariat nécessite un engagement soutenu de la part des volontaires et de la direction afin de garantir que les volontaires sont en mesure d'effectuer un travail significatif en toute sécurité. Dans une île aux valeurs culturelles et de conservation sensibles, il était important d'équilibrer le nombre de volontaires et le type d'activités qu'ils pouvaient entreprendre. Par exemple, la participation des volontaires au programme de recherche sur les oiseaux de mer était limitée à un seul volontaire à la fois en raison du stress subi par les oisillons du fait de l'entassement de plusieurs personnes autour des terriers.

Nous avons observé qu'en valorisant nos bénévoles, les avantages du programme étaient multipliés. Les volontaires sont devenus les défenseurs du programme au sein de la communauté et sont restés sur l'île en tant que guides touristiques bénévoles après la fin du programme de réhabilitation.

Financement suffisant à long terme

L'éradication des ravageurs et la lutte contre les mauvaises herbes envahissantes sur une grande île au large des côtes exigent l'engagement de ressources importantes sur une longue période afin de garantir un succès total et de soutenir la gestion et le suivi continus. Dans le cas contraire, les parasites et les mauvaises herbes se régénéreraient tout simplement. La durée du projet, le nombre d'employés spécialisés et les types d'équipements nécessaires (hélicoptères et bateaux) ont rendu le projet coûteux. C'est pourquoi un financement soutenu pendant toute la durée du projet était nécessaire pour le mener à bien par étapes. Après un projet pilote de trois ans lancé en 2001 pour identifier la meilleure méthode de restauration, la mise en œuvre complète a commencé en 2004 avec le soutien du NPWS, de l'université Charles Sturt et d'un financement externe du NSW Environmental Trust de 200 000 dollars sur quatre ans.

Le financement a été obtenu auprès du NSW Environmental Trust parce que le projet était hautement prioritaire pour le NPWS, qu'il reposait sur une base scientifique solide et qu'il s'appuyait sur des partenariats existants avec des experts scientifiques. Le NPWS a fait ses preuves en matière d'utilisation efficace et efficiente des fonds du NSW Environmental Trust. Les gestionnaires locaux ont établi une relation solide avec les représentants du NSW Environmental Trust, ce qui a permis d'obtenir un financement à long terme pour le projet.

L'Environmental Trust, qui finance de nombreux projets du NPWS, a apporté un financement important à ce projet sur plusieurs cycles de subventions. Le financement externe a non seulement augmenté les ressources disponibles, mais il a également permis de fixer et de suivre des étapes et de rendre compte régulièrement des progrès accomplis par le NPWS. Toutefois, les priorités des donateurs pouvant changer rapidement, il est préférable de garantir un financement externe pour toute la durée du projet. Cela réduit le risque de ne pas disposer de fonds suffisants pour achever le projet.

Une base scientifique solide

Le projet de restauration de l'habitat des oiseaux de mer repose sur des bases scientifiques très solides.

La géologie, la flore et la faune de la réserve naturelle de l'île Montague sont relativement bien étudiées, car l'île est un site important pour la surveillance et la recherche environnementales depuis des décennies. Elle s'enorgueillit du plus long programme de surveillance continue des oiseaux de mer au monde. On en sait donc beaucoup sur les espèces présentes, la dynamique de leurs populations, leur biologie et leur écologie. Ces informations de base étaient importantes pour comprendre l'impact du kikuyu sur le succès de la reproduction des oiseaux de mer. Les scientifiques avaient documenté l'impact significatif de l'herbe envahissante du kikuyu sur l'augmentation de la mortalité des petits pingouins et déterminé le pourcentage de couverture du kikuyu qui causait des problèmes significatifs.

Les connaissances scientifiques ont joué un rôle essentiel dans l'élaboration de l'objectif et de la portée du projet. Les scientifiques des universités et du NPWS, experts dans le domaine de l'écologie des îles et de la biologie des oiseaux marins, ont travaillé ensemble pour identifier la méthode la plus efficace pour contrôler l'herbe de kikuyu par le biais d'essais sur le terrain. Ils ont entrepris des projets de recherche spécifiques et ont surveillé les populations d'oiseaux de mer et la distribution des mauvaises herbes, ce qui a constitué la base des projets de recherche de troisième cycle et de doctorat visant à déterminer les méthodes de contrôle appropriées à utiliser sur l'île de Montague.

Le NPWS disposait d'un ensemble de données de base très solide pour évaluer l'impact des menaces et des mesures de restauration.

Le NPWS soutient la recherche scientifique sur l'île en mettant à la disposition des scientifiques un chalet qui leur sert de laboratoire et de base, en assurant le transport vers et depuis l'île et en délivrant des permis de recherche. Les scientifiques, les universités et le NPWS comprennent les valeurs écologiques de l'île ainsi que l'ampleur, les défis et les opportunités du projet, ce qui a facilité le développement de partenariats et de collaborations.

Il a été utile d'établir un engagement de toutes les parties dans ce projet par le biais d'un protocole d'accord afin de clarifier les rôles et les responsabilités de chaque partenaire.

La recherche scientifique entreprise pour fournir une base au travail de restauration et pour évaluer son succès a également été d'une grande valeur dans la gestion de l'île depuis la fin du projet. Par exemple, elle a permis de développer des seuils de performance de gestion et des déclencheurs pour l'action de gestion.

Les gestionnaires de l'île Montague examinent les demandes de permis de recherche et ne soutiennent que les projets directement liés à l'amélioration de la gestion de l'île ou à l'amélioration de la conservation des espèces et des habitats à l'échelle locale et régionale.