5. Bilan à mi-parcours de la mise en œuvre des conventions OIPR DZNE – villages riverains pour l’accès au PNC dans le cadre de l’adoration des sites sacrés

Les missions de suivi de ces conventions ont permis de s’enquérir du niveau de leur mise en œuvre et d’initier de nouveaux partenariats. Plusieurs initiatives d’adoration dans le PNC ont été réalisées tant pour rechercher des guérisons, pour chasser les esprits maléfiques que pour solliciter des promotions professionnelles. En somme, ce sont 30 conventions d’accès pour l’adoration des sites sacrés qui ont été signées dans les localités de Nassian, Bouna et Téhini.  Un atelier a été initié pour faire le bilan des adorations réalisées dans les sites sacrés à l’intérieur du PNC par les communautés au niveau de chaque secteur, de recueillir les avantages et difficultés liées à la mise en œuvre de la convention d’accès aux sites sacrés à l’intérieur du PNC, de mettre à disposition de l’OIPR un calendrier annuel des activités d‘adorations, de formuler des recommandations pour améliorer la collaboration entre les signataires de cette convention. L’atelier bilan s’est déroulé le 20 décembre 2023, dans la salle de réunion de la Sous-Préfecture de Kotouba. Il a regroupé les Sous-préfets des localités de Téhini, de Nassian, de Kotouba et de Bouna. A ces participants s’ajoutaient les représentants des villages signataires des conventions, les responsables de l’OIPR et un représentant du partenaire technique (GIZ/Pro2GRN).

En somme, trente (30) conventions ont été signées entre les communautés et l’OIPR pour l’accès au PNC dans le cadre des adorations dans trente (30) villages riverains. Cinquante-huit (58) adorations ont été effectuées en 2023 dans cinq (05) villages. Quatre cent soixante-dix (470) personnes ont accédé au PNC à l’occasion de l’ensemble des activités d’adorations réalisées en 2023. Quelques témoignages ont été recueillies auprès des populations lors de l’atelier afin de présenter les avantages liés aux conventions d’accès au PNC.

Témoignage 1 (village de Kokpingué) : l’adoration du fétiche à l’intérieur du PNC a permis de ralentir la succession de malheur qui s’abattait sur le village ;

Témoignage 2 (Village de Kotouba) : Plusieurs avantages des adorations peuvent être cités, la dernière en date est la promotion professionnelle d’un fonctionnaire d’état qui avait sollicité les services du fétiche s’est vu récompenser par un haut poste

Témoignage 3 (Village de Yalo) : le représentant du village a fait savoir que la sécheresse s’abattait sur le village et favorisait les mauvaises récoltes. A la suite des adorations des sites sacrés les pluies ont été abondantes et les récoltes furent bonnes.

Un calendrier des adorations par villages a été établi. Quelques difficultés rencontrées portent sur l’accès aux sites, l’insuffisance de moyens financiers pour les adorations, des sites introuvables, la disparition de certains adorateurs. Face à ces difficultés, l’OIPR DZNE et ses partenaires entendent apporter leur appui technique et financier pour retrouver les sites des populations et réaliser les premiers sacrifices.

Un cadre de revue régulier est important pour évaluer les avancées et proposer des solutions pour lever les obstacles à la mise en œuvre des conventions.

4. Mission de suivi de la mise en œuvre des conventions pour l’accès au PNC dans le cadre de l’adoration des sites sacrés des secteurs de Bouna et Nassian et mise à l’échelle à l’ensemble des villages de la périphérie

Au terme de la signature des conventions d’accès au PNC dans le cadre des adorations des sites sacrés et après des mois de mis en œuvre, une mission de suivi sur le terrain a été réalisée en vue de relever les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des conventions et comment y remédier, la planification des visites des sites sacrés dans le PNC au niveau de l’ensemble des villages partenaires et qu’en est -il des villages qui n’ont pas réalisé de visites. En marge de cette mission de suivi, des échanges avec des autorités coutumières des villages riverains du secteur de Téhini ont été tenues pour recueillir des informations relatives à la possibilité d’étendre la convention d’accès aux sites sacrés au secteur de Téhini. En effet, vingt (20) sites sacrés ont été répertoriés en collaboration avec les communautés dans sept (07) villages du secteur de Téhini où certaines communautés manifestent le besoin d’accéder aux sites sacrés à l’intérieur du PNC pour leur adoration. Cette mission a été conduite par l’OIPR/DZNE (le Chargé d’Etudes à la DZNE, les Chefs des secteurs de Bouna, Nassian et Téhini, les animateurs ruraux et des relais communautaires des secteurs concernés) et l’Expert Biodiversité de la GIZ/Pro2GRN.

Au cours de ce suivi, il a été relevé que certains villages ont effectué des adorations dans le PNC pour implorer les mannes (35 activités d’adorations pour 03 villages sur 17 qui ont signés les conventions). Quant aux autres villages, ils ont encore salué l’initiative de la convention et ajouté pour la plupart qu’aucun évènement n’est survenu depuis la signature des conventions nécessitant les adorations. Dans les échanges, certains villages ont indiqué que depuis très longtemps, il y’a eu rupture entre eux et leur manne. Sur ce fait les adorations ne se font pas dans l’immédiat. Il faudra pour eux réaliser des sacrifices pour pouvoir renouer avec leurs pratiques anciennes.

Cette étape a permis de recenser de nouveaux villages partenaires, à savoir 08 (huit) villages du secteur de Téhini (31 sites identifiés) et 04 (quatre) villages du secteur de Nassian (08 sites identifiés) disposant de sites sacrés dans le PNC et favorables à une collaboration dans le cadre de l’adoration des sites sacrés.  

En marge de la mission, une collecte de données auprès des populations pour réaliser le répertoire des plantes utiles ayant disparues ainsi que les causes dans leurs terroirs, a été réalisée. 

La formalisation de l’accès aux sites sacrés a permis aux populations riveraines au PNC de renouer le contact avec leurs mânes. Cependant, pour certains villages qui avaient abandonné ces pratiques, la reprise de ces adorations nécessitent des moyens matériels et financiers. Il convient également de signer de nouveaux partenariats avec les nouveaux sites identifiés dans d’autres villages. Ces conventions créent la confiance entre gestionnaire et populations qui s’ouvrent à de nouvelles perspectives de collaboration telles que la préservation participative des plantes utilitaires et leur domestication pour les générations futures.

gestion concertée

Dans le cadre de la mise en oeuvre du nouveau plan de gestion, un comité scientifique se réunira régulièrement pour discuter des aménagements mis en oeuvre sur le site et de l'état de conservation des milieux naturels. L’efficacité d’une gouvernance et gestion concertées et partagées est démontrée sur le site.

Le Comité scientifique rassemble les experts ayant travaillé sur le site, les services compétents de l'Etat et de la commune, etc. Il est ainsi représentatif des acteurs locaux, institutionnels et scientifiques (dans le cadre également du classement du site en Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope APPB).

L’efficacité d’une gouvernance et gestion concertées et partagées est démontrée. Par conséquent, aujourd’hui le site est concerné par :

-  des travaux de régie via une équipe de gestion propre au Conseil départemental constituée de 7 agents spécialisés sur les travaux en espaces naturels ;

- l'intervention d'entreprises spécialisées en gestion des milieux naturels dans le cadre de marchés publics aux cahiers des charges techniques adaptés aux interventions en espaces naturels sensibles (matériel de fauche adapté aux sols fragiles notamment) ;

- le suivi des aménagements réalisés et de leur efficacité par la réalisation d’études régulières par des cabinets spécialisés ainsi qu’un partage lors du Comité de pilotage du site Natura 2000 « Basse Vallée du Loing » et les réunions du comité scientifique du marais d’Episy.

 

 

diagnostic paysager et perception

Les grands principes de gestion actuels (comme la fauche tardive exportatrice) sont considérés comme favorables et doivent être maintenus. Dans un souci de conservation de la mosaïque d’habitats et paysages de la tourbière basse alcaline (secteur nord), des actions de gestion sont à envisager pour contenir la cladiaie qui progresse sur les habitats typiques des bas-marais alcalins. Des étrépages localisés pourraient limiter l’expansion du Marisque. De plus, les pratiques de gestion sont à corréler et affiner avec l’écologie et la localisation des espèces patrimoniales présentes.

De façon à apporter un diagnostic régulier de l’état de santé des milieux et ainsi des paysages du site, plusieurs dispositifs sont mis en œuvre :

  • inventaires réguliers des végétations et de la flore par des prestataires du Département pour évaluer l’efficacité de la mise en œuvre des mesures de gestion
  • mise en œuvre d’un nouveau plan de gestion dès 2023 selon un référentiel adapté, permettant de cibler les meilleures mesures de gestion 
  • création d’un conseil scientifique en 2023, qui se réunira régulièrement pour discuter de l’évolution du site

Les études écologiques menées sur le site en 2022 et 2023 ont pu déterminer que le ratio de zone de fauche / zone de pâture (en considérant la partie nord et la partie sud du site) était équilibré et propice à la conservation des habitats et au maintien de la diversité des végétations.  Compte tenu de ce résultat favorable, la répartition actuelle entre fauche et pâturage est maintenue.

 

Concernant le secteur sud pâturé et considérant que la pression de pâturage globale reflète une tendance ponctuelle de fermeture progressive (refus de pâturage, rejets ligneux), il a été jugé intéressant d’engager les actions suivantes à court terme :

  • effectuer un débroussaillage sélectif et broyage des zones de refus avec exportation des produits de coupe ;
  • mettre en place un pâturage tournant et considérer la mise en ex-clos de certains secteurs.

Enfin, le suivi de l’évolution de la couverture ligneuse est nécessaire pour justifier de la pertinence ou non d’engager des interventions ponctuelles qui peuvent s’avérer lourdes et coûteuses

 

Une mise en œuvre par palier

Les aménagements ont été réalisés de manière progressive : 3 phases de travaux étalées sur 3 ans afin d'obtenir la structuration souhaitée et de respecter les dynamiques écologiques du site étant donné que les stations sont différentes en fonction de l'altitude.

  • Une première phase en année 1 concernant la partie sommitale du site.
  • Une seconde phase en année 2 concernant la partie médiane.
  • Une troisième phase en année 3 concernant la partie inférieure.

Les coupes sont réalisées de manière "centrifuge". L'on part des lisières pour s'éloigner petit à petit. Cela permet de ne prélever que le nécessaire.

Le paysagiste contrôle en "direct" les coupes d'un autre point de vue, faisant face au versant afin d'ajuster si besoin.

Il est apparu que la présence du paysagiste était indispensable à la bonne réalisation des travaux et synéquanone à la bonne application du schéma prévu au départ.

Le résultat à la suite des 3 années est satisfaisant mais nécessite un suivi sur le long terme. A postériori il aurait peut-être fallu mettre en place un observatoire photographique de l’évolution de l’emprise pour un suivi plus précis.

Mission de terrain à Grande Glorieuse

Au cours d’une mission de terrain de 14 jours sur l’île Grande Glorieuse, le coordinateur scientifique du GCOI a déployé trois protocoles scientifiques différents visant à l’amélioration des connaissances sur les espèces potentielles de chiroptères de l’île et notamment concernant le Taphien de Maurice dont la présence est avérée.

 

La première phase a été la réalisation de transects acoustiques actifs sur l’ensemble de l’île afin de repérer les zones fréquentées par le Taphien de Maurice et d’identifier d’éventuelles autres espèces de chauve-souris. En s’appuyant sur les résultats de ces écoutes, des prospections visuelles ont été réalisées sur les zones fréquentées (notamment dans des cocoteraies) afin de repérer les zones de gîte et d’évaluer les effectifs de la population de Taphiens de Maurice. Des sessions de captures ont ensuite été réalisées au niveau de ces zones de gîte afin de récolter des prélèvements génétiques sur les individus de Taphiens de Maurice capturés. Des études génétiques seront réalisées à postériori, en partenariat avec les PIMIT, sur ces échantillons afin d’améliorer les connaissances concernant la répartition biogéographique de l’espèce et d’évaluer le rôle potentiel de Grande Glorieuse dans celle-ci.

  • Avoir obtenu l’autorisation d’accès à Grande Glorieuse via une campagne scientifique

  • Avoir obtenu une place pour un aller-retour dans les moyens de transports des FAZSOI

  • Avoir fourni un dossier médical complet et correct de l’opérateur aux TAAF

  • Avoir su s’adapter aux contraintes logistiques imposées par le FAZSOI pour effectuer les rotations vers et depuis les îles Eparses

  • Avoir su s’adapter aux contraintes météorologiques de l’île et rempli malgré tout, l’ensemble des objectifs prévus

  • Avoir créer un partenariat avec le PIMIT

  • Recensement du Taphien de Maurice uniquement, par écoute active

  • Identification des zones fréquentées par le Taphien de Maurice

  • Identification d’une zone de gîtes utilisées par le Taphien de Maurice (Sur la base vie, au sein d’une cocoteraie de 209 cocotiers)

  • Evaluation des effectifs à 10 individus dont un jeune non volant

  • Découverte que la population de Taphiens de Maurice est reproductrice sur l’île

  • Capture de 9 individus dont 7 différents, 4 femelles et 3 mâles

  • Prélèvements de 7 échantillons génétiques, salivaires et de fèces qui seront analysés à postériori

  • Relève de mesures biométriques sur l’ensemble des individus capturés

  • Futures analyses génétiques apportant des informations sur l’aire de répartition globale du Taphien de Maurice

Protocole d’écoute acoustique passif

Sur chaque île concernée par le projet, 2 enregistreurs à ultrasons de type SongMeter mini bat, ont été déployés lors de 2 sessions d’écoute par 7 agents des Terres australes et antarctiques françaises, formés au préalable par le GCOI à leur manipulation. Les deux sessions d’écoute ont eu lieu en hiver (décembre-janvier) et été austral (juillet-août), se basant sur les connaissances relatives au Taphien de Maurice. Posés durant 5 nuits, dans 4 types d’habitats préalablement sélectionnés, 20 nuits d’écoute par enregistreur et par session ont été enregistrées. Au total, 240 nuits d’écoute ont été enregistrées sur l‘ensemble des îles.

 

Les plans d’échantillonnage se sont basés sur les données des différents types de milieux présents sur les trois îles, fournies par le Conservatoire Botanique National de Mascarin.

 

Une fois les enregistrements récupérés, les données ont été traitées en suivant le protocole point fixe issu du dispositif VigieChiro géré par le Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris permettant notamment de déterminer les espèces de chiroptères enregistrées dans les fichiers sons. Après le traitement automatisé de ces sons, une analyse acoustique manuelle a été réalisée par les salariés du GCOI afin d’identifier d’éventuelles espèces qui n’auraient pas été repérées par le logiciel.

  • Formation des agents TAAF par le GCOI à la manipulation des enregistreurs

  • Investissement et autonomie des agents TAAF dans la mise en place du protocole

  • Coopération du CBNM pour fournir les données des types de milieux de chaque île étudiée

  • Coopération avec le MNHN pour adapter le protocole point fixe à une autre aire d’étude que la métropole

  • Investissement des salariés du GCOI dans le traitement, l’analyse des sons et dans l’établissement des préconisations de gestion adaptées aux résultats de l’étude

  • Présence de deux espèces de chiroptères sur Grande Glorieuse

  • Absence de chiroptère sur Tromelin

  • Doute quant à la présence ou l’absence de chiroptère sur Europa

  • Bonnes expériences partenariales avec les TAAF, le CBNM et le MNHN

Mise en place des activités génératrices de revenus proprement dit

- Les formations et approvisionnement des groupes en intrants :

Les formations sont assurées par les consultants professionnels dans le domaine (SEMAGRI).  Elle consistait à renforcer les capacités des membres sur les techniques agropastorales en fonction de l’activité choisie. A la suite de cela les AVEC se procurent avec leurs fonds propres les intrants nécessaires au développement des activités

-Le développement des champs écoles/expérimentaux : ce sont les zones test dans lesquelles on met en pratique les formations reçues.  En fonction de l’activité, il y avait les champs écoles pour l’agriculture et des fermes écoles pour l’élevage. Ces espaces sont à gestion communautaire et les bénéfices sont reversés au groupe.  Ces champs permettent également aux membres d’identifier les activités qu’ils souhaiteraient mener.

L’implication de tous les bénéficiaires (membre du groupe porteur de l’AGR) dans la phase des travaux champêtres

Contribuer au développement des alternatives liées aux activités de pêches et de chasses dans le Paysage Douala-Edéa.

Susciter l’esprit entrepreneurial vert en chacun des apprenants.

Mise en place/création des Associations Villageoises d’Epargne et de Crédits

Elle consiste à regrouper les membres de la communauté et à créer des groupes à caractères mixtes et libres selon leur préférence sociale. Les AVEC sont créées dans des villages dont les populations répondent plus ou moins aux critères suivants : la proximité avec les aires protégées, les potentiels impacts des activités des communautés dans les aires protégées, l’importance de la communauté dans le circuit du mouvement des biens et des personnes, leur volonté à prendre part au projet.  Une fois que la majorité de ces conditions sont remplies, l’équipe rencontre la communauté avec la permission des autorités traditionnelles et une réunion de mobilisation des communautés est programmé.

Durant la rencontre, les objectifs du projet leur sont présentés et une période de réflexion leur est accordée afin qu’elle puisse réexaminer le projet et décider de son adhésion ou pas. En cas d’adhésion, l'équipe les accompagne dans le processus de mise en place de l’AVEC et celle-ci fonctionnera comme suit :

- Réunion hebdomadaire ou mensuel selon leur convenance 

- Un statut et un règlement intérieur est élaboré

- Un bureau de 5 à 7 membres élu chaque année

- L’AVEC comprend 15 à 30 membres

- Les Crédits avec intérêt sont autorisés

- Les épargnes et bénéfices sont distribués aux membres au prorata des parts épargnées.

Il s’agit entre autre de :

  • L’approbation des autorités locales à ce nouveau modèle de banque communautaire
  • La mobilisation des chefferies traditionnelles dans le rassemblement des membres des communautés aux réunions de concertation
  • La disponibilité des communautés pour ce nouveau type de modèle d’épargne communautaire
  • L’engagement de plus de femme lors des réunions d’échange
  • Laisser le libre arbitre aux communautés, le choix des membres de leur groupe
  • Toujours tenir compte du contexte social d’intervention avant de pouvoir mettre sur pieds ce genre de mécanisme de banque communautaire, car dans une de nos zones d’intervention, dont les communautés sont à caractère hétérogène du point de vue de sa population, on y notait une forte présence d’expatriés tels que : les nigérians; maliens, ghanéens et camerounais. La création des banques communautaires AVECs n’a pas réussi dans cette localité due à la non-stabilité des membres de cette population
  • Le partage des intérêts générés par les emprunts, doit être réparti de façon équitable à fin d’éviter tous conflits entre les membres du groupe
  • L’importance de vivre en communauté et ceci afin de promouvoir la solidarité et l’entraide
Constitution et formation de l’équipe de facilitation pour conduire l’évaluation SAPA

L’évaluation des impacts sociaux à l’aide de l’outil SAPA implique la mise en place d’une équipe de facilitation pluridisciplinaire qui associe une diversité d’acteurs et de compétences en vue de mener à bien le processus. La coordination de cette équipe se devait d’être assurée par un expert spécialiste de la méthode SAPA. Au regard de l’absence d’expert de la méthode SAPA au niveau local, nous avons recouru à un expert au niveau régional. Pour cela, après avoir pris contact avec l’expert SAPA, l’équipe locale a été constituée se composant de six personnes ressources aux compétences diverses mais complémentaires en matière de gestion des aires protégées. L’équipe de facilitation locale a bénéficié de plusieurs sessions de formation à distance sur la méthodologie SAPA afin de mieux cerner les spécificités de cette évaluation. La réussite de cette étape de constitution de l’équipe de facilitation a été déterminante dans le processus d’évaluation et sur la qualité des résultats.

L’existence d’un manuel descriptif de la méthodologie SAPA a été d’une grande utilité pour l’équipe locale d’évaluation qui a pu, en plus des séances de formation donnée par les experts, se servir du manuel pour comprendre en détails les subtilités de chaque étape d’évaluation.

La disponibilité de compétences locales adaptées à l’évaluation SAPA et ayant une bonne maîtrise du contexte d’intervention a facilité l’évaluation.

 

La réalisation de cette formation à l'endroit des experts locaux nous a montré que les compétences disponibles localement sont d'une grande valeur et qu'il est possible de les gérer à bien pour avoir les résultats voulus.