Diagnostico participativo e interinstitucional de humedales urbanos costeros

La méthodologie d'intervention s'est appuyée sur une analyse rapide de l'environnement humain. L'analyse s'est appuyée sur une révision bibliographique, des entretiens avec les acteurs clés et des réunions participatives de validation de l'analyse.

Cette analyse a montré que les cinq humus présentent une grande variété de risques, classés en risques directs (ceux qui se produisent directement dans l'environnement biologique de l'humus) et en risques indirects (ceux qui influencent les risques directs).

Las amenazas directos son :

  • Desmonte/deforestación (Cambio de uso de suelo)
  • Résidus solides dans l'eau et ses abords
  • La remontée d'eaux noires et de grises crues
  • Contamination par des substances chimiques (engrais, pesticides, etc.)
  • Dégradation des eaux souterraines
  • Sédimentation
  • Remontée ou dépôt de sédiments
  • Drainage
  • Eutrophisation
  • Extraction d'espèces animales et végétales
  • Introduction d'espèces exotiques
  • Encauzamiento de agua

Les risques indirects sont les suivants :

  • Développement urbain sans prise en compte des aspects environnementaux (y compris les implantations irrégulières)
  • Développement immobilier et hôtelier mal planifié
  • Construction d'ouvrages/infraestructures sur les rives du fleuve
  • Apertura de senderos y caminos (incluyendo relleno)
  • Activité agricole et agroalimentaire peu durable
  • Tourisme mal géré
  • Installations de traitement des eaux mal entretenues
  • Manque ou déficience des services de récupération des eaux usées et de traitement des eaux usées
  • Pertes d'eau dans le bassin versant
  • Drenajes y rellenos irregulares o mal planificados
  • Déficit de coopération interinstitutionnelle et fragmentation des compétences en matière de gestion des ressources humaines
  • Accent mis par la politique volontariste sur le développement urbain, industriel et touristique, et moins sur la conservation des zones humides
  • Manque de ressources pour la gestion des zones humides
  • Application déficiente des lois et efforts de contrôle limités pour le respect des normes
  • Impunité de ceux qui ne respectent pas les normes
  • Calcul de la terre/augmentation des prix
  • Pauvreté dans les zones arides et humides
  • Pêche pour l'autoconsommation des communautés marginales de montagne

L'analyse a également permis d'identifier les services écosytémiques qui font que les sols urbains coûtent cher et génèrent du bien-être pour la population ; ces services sont présentés ci-après :

  • Protection contre les inondations
  • Récréation et tourisme
  • Fourniture d'aliments (ressources halieutiques)
  • Purification de l'eau et traitement des résidus
  • Recherche, éducation à l'environnement et surveillance de l'écosystème et des espèces
  • Modération des événements climatiques extrêmes
  • Réduction locale de la température ambiante

Le service écosystémique de fourniture d'eau a été mentionné pendant les conférences comme un service écosystémique important ; en dépit de cela, l'analyse a montré que, en raison des niveaux élevés de contamination, tant directement dans l'humus que dans toute la cuvette d'eau, la plupart des humus urbains ont perdu leur capacité à fournir un service écosystémique d'approvisionnement en eau pour la consommation humaine ou animale. Le service écosystémique de fourniture d'aliments (ressources pesantes) s'est réduit et peut générer des risques pour la santé des personnes (intoxication), affectant principalement les familles vulnérables en raison de leur faible pouvoir économique.

Le troisième élément analysé concerne les acteurs qui participent à la gestion des déchets urbains coûteux :

Actores públicos a nivel federal : Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales, Secretaría de Desarrollo Agrario, Territorial y Urbano, Dirección General de la Zona Federal Marítimo-Terrestre y Ambientes Costeros, Comisión Nacional del Agua, Comisión Nacional de Áreas Naturales Protegidas, Procuraduría de Protección al Ambiente, Secretaría de Marina y Armada de México, Secretaría de Turismo, Petróleos Mexicanos, Fondo Nacional para el Fomento al Turismo.

Acteurs publics au niveau national

  • QUINTANA ROO : Secretaría de Medio Ambiente del estado de Quintana Roo, Procuraduría de Protección al Ambiente del estado de Quintana Roo,Secretaría de Desarrollo Territorial Urbano Sustentable del estado de Quintana Roo, Universidad Autónoma de Quintana Roo, Secretaría de Desarrollo Turístico del estado de Quintana Roo, Comisión de Agua Potable y Alcantarillado del estado de Quintana Roo, Coordinación Estatal de Protección Civil del estado de Quintana Roo.
  • VERACRUZ : Secretaría de Medio Ambiente de Veracruz, Secretaría de Desarrollo Social de Veracruz, Universidad Veracruzana, Procuraduría de Medio Ambiente del estado de Veracruz.
  • BAJA CALIFORNIA SUR : Secretaría de Planeación Urbana, Infraestructura y Movilidad del Estado de Baja California Sur, Secretaría de Turismo, Economía y Sustentabilidad del estado de Baja California Sur, Comisión de Agua Potable y Alcantarillado del estado de Baja California Sur, Universidad Autónoma de Baja California Sur.

Acteurs municipaux : Ayuntamiento de Bacalar en Quintana Roo ; Ayuntamientos de Veracruz, Boca del Río y Medellín en Veracruz ; Ayuntamiento de Los Cabos en Baja California Sur.Instituto Municipal de Planeación del municipio de Veracruz.

Acteurs privés : Empresas hoteleras, operadores turísticos, grupo Metropolitano de Agua y Saneamiento de Veracruz.

Acteurs communautaires : Ejido Bacalar, Ejido Buenavista, Ejido Juan Sarabia, Ejido La Península, Ejido Aarón M. Fernández, Ejido Pedro A. de los Santos, Ejido Laguna Guerrero, Ejido Boca del Río, Ejido Medellín, Ejido Las Palmas. Cooperativas pesqueras, Asociación de Hoteles de Los Cabos

Acteurs académiques et de recherche:Instituto Tecnológico de México (Campus Chetumal/Campus Veracruz/Campus Los Cabos), El Colegio de la Frontera Sur, Instituto de Ecología, A. C ; Centro de Investigaciones Biológicas del Noroeste S. C.

Autres acteurs de la société civile (OSC) : Agua Clara, Ciudadanos por Bacalar A. C., Centinelas del Agua A. C., PRONATURA Península de Yucatán A. C., Amigos de Sian Ka'an A. C, ECOPIL A. C., PARES, A.C, Los Cabos Coast Keepers, Organización para la Sustentabilidad y la Conservación del Medio Ambiente.

D'autre part, la fragmentation des compétences des acteurs gouvernementaux (fédéraux, étatiques et municipaux) en ce qui concerne les zones humides fait que la conservation, la protection et la restauration de ces écosystèmes nécessitent des efforts coordonnés et des réponses multiples. Les municipalités, chargées de la gestion des eaux usées, des eaux de service et de la planification de l'utilisation du sol, compétences qui sont directement liées aux principaux risques pour les oiseaux, n'identifient pas les oiseaux urbains coûteux comme étant de leur ressort, ce qui les empêche d'aborder les possibilités de soins qui leur sont offertes.

Bien que la conservation, la protection et la restauration des habitations urbaines soient d'une grande importance pour les acteurs, la complexité de la problématique liée aux habitations urbaines coûteuses est, à l'occasion, si abrupte/agobiante qu'elle conduit à la paralysie des processus. Esta situación, obstaculiza la toma de decisiones, que podrían ser socialmente poco aceptadas o viables (principalmente por motivos de bajos o escasos recursos económicos y/o humanos para su desarrollo e implementación), políticamente poco llamativos, o complejos por otras razones. Les acteurs, tant publics que privés, réalisent des actions isolées et désarticulées, en essayant de satisfaire aux compétences/intérêts institutionnels et, bien que conscients de l'importance de la coordination, l'existence d'un travail commun reste une limite à la bonne gestion des ressources humaines.

  • L'implication des acteurs publics, privés, communautaires, des ONG et des universités est essentielle dans le processus de diagnostic pour garantir un panorama complet de la réalité actuelle et du contexte local.
  • Le diagnostic avec plusieurs acteurs a permis d'identifier des visions contrastées de la situation actuelle et des attentes concernant les futurs pas.
  • La complexité de la situation des zones urbaines coûteuses a fait que la phase de diagnostic a pris plus de temps que prévu.
  • La problemática asociada a los humedales urbanos costeros es, a menudo, tan abrumadora/ agobiante que conlleva a la paralización de procesos
  • La réalisation d'une analyse rapide de la situation des zones humides urbaines, telle qu'elle a été envisagée au départ, n'est pas à la hauteur de la complexité et de la multiplicité des problèmes qui affectent ces écosystèmes. Seul un diagnostic participatif et interinstitutionnel approfondi des zones humides permet d'obtenir les informations nécessaires à la planification des mesures.
  • En raison de la présence de plusieurs acteurs ayant une expérience et une compétence dans le domaine des habitations urbaines à coûts élevés, le problème du manque de coordination a été constamment mentionné par tous les acteurs.
Module 4 - La coopération entre les CNO et les organisations locales de protection de la nature, une condition préalable au succès

Le CIO exige que tous les projets du réseau forestier olympique "soient développés et mis en œuvre en collaboration avec les experts et les autorités compétentes". Les six projets qui font actuellement partie du réseau non seulement tiennent compte de cette exigence, mais en font la pierre angulaire de leur mise en œuvre.

Par exemple, le projet de Papouasie-Nouvelle-Guinée implique un partenariat entre le CNO, les communautés locales, l'autorité nationale de la pêche et l'autorité de la conservation et de la protection de l'environnement. Le projet slovène est mené en partenariat avec la société forestière nationale slovène, le projet espagnol avec le ministère de l'environnement et la fédération des municipalités espagnoles, tandis que le projet portugais bénéficie du soutien technique de l'Institut gouvernemental pour la conservation de la nature et des forêts (ICNF) et de l'association Abramud e Sentido Verde.

Le fait d'exiger des partenariats entre les CNO et les experts en environnement garantit que les projets menés dans le cadre du réseau forestier olympique sont aussi pertinents et efficaces que possible en ce qui concerne la conservation de la nature. Le partenariat avec des experts et des organisations locales garantit également que le réseau peut avoir un impact significatif non seulement sur l'environnement, mais aussi sur les communautés locales où les projets sont menés. En outre, cela facilite l'intérêt et l'appropriation du travail environnemental au niveau local.

  • Critères établis par le CIO exigeant que les projets menés par le CNO cherchant à faire partie du réseau de forêts olympiques "soient développés et mis en œuvre en collaboration avec les experts et les autorités compétents".
  • Connaissances et expertise des organisations locales en matière d'environnement.
  • Intérêt des organisations environnementales locales pour le potentiel (de communication et d'engagement) du Mouvement olympique.

L'établissement de normes et de lignes directrices de base a aidé les CNO à trouver les bons partenaires et les bonnes solutions (commerciales) au niveau local. Grâce à cette approche locale, les CNO ont pu être guidés par des experts nationaux/locaux pour trouver la meilleure solution en termes de valeur ajoutée pour les écosystèmes et les communautés locales.

Chantier 2 - Établir des principes pour l'admission des projets des comités nationaux olympiques dans le réseau de la forêt olympique

La commission exécutive du CIO a approuvé plusieurs principes que les CNO doivent respecter pour rejoindre le réseau des forêts olympiques.

Pour que son projet soit inclus dans le réseau, un CNO doit soumettre des détails à l'examen et à l'approbation du CIO, sur la base de ces critères/principes spécifiques. Le processus d'examen est coordonné avec des experts environnementaux qui fournissent leurs commentaires au CNO et ont la possibilité d'effectuer des visites sur le terrain le cas échéant.

Les projets doivent

  • Contribuer à améliorer la protection et la résilience du climat et de la nature ;
  • Soutenir et être mis en œuvre en partenariat avec les communautés locales ;
  • être élaborés et mis en œuvre en collaboration avec les experts et les autorités compétents ; et
  • Disposer d'un plan d'entretien à long terme.

Ces principes aident à guider les CNO dans la création de leurs projets et garantissent que tous les projets qui font partie du réseau contribuent à l'action climatique et à la protection de la nature. Les principes garantissent également que les projets possèdent certaines caractéristiques et structures de collaboration qui doivent assurer l'impact local et la viabilité à long terme des projets.

  • Connaissance et compréhension des facteurs importants pour la conception et la mise en œuvre de projets de restauration de la nature réussis.
  • Expérience pratique du CIO dans la mise en œuvre du projet de forêt olympique.
  • Collaboration entre les experts du sport et de la conservation de la nature.

Le fait d'avoir des principes "sur le papier" ne signifie pas automatiquement qu'ils seront parfaitement mis en œuvre et respectés par les CNO dès le départ.

Le processus d'application de cette initiative est une voie d'apprentissage et d'amélioration où les CNO, sous la direction de la COI et d'experts environnementaux, peuvent être guidés pour se conformer finalement à toutes les exigences de l'initiative et pour créer et mettre en œuvre des projets de haute qualité avec une valeur ajoutée tangible et des bénéfices partagés pour les écosystèmes et les communautés locales.

Module 1 - Utiliser une initiative existante (la forêt olympique) comme modèle pour permettre aux membres des comités nationaux olympiques de lancer leurs propres projets de restauration de la nature.

Le projet de forêt olympique du CIO - une initiative de reboisement lancée au Mali et au Sénégal - a suscité l'intérêt des comités nationaux olympiques, qui ont exprimé leur souhait d'agir contre le changement climatique et de mettre en œuvre des projets similaires dans leur propre pays.

Suite à cet intérêt, le CIO a lancé le réseau de la forêt olympique, où les CNO peuvent s'appuyer sur le projet original de la forêt olympique en concevant et en mettant en œuvre leurs propres initiatives pour restaurer les forêts existantes, les corridors pour la faune et la flore, les bassins versants côtiers et les écosystèmes, ainsi que pour mettre en œuvre des projets d'agriculture régénératrice.

Le réseau s'appuie sur l'initiative de la forêt olympique du CIO et l'élargit, en aidant à mettre en évidence le travail du Mouvement olympique qui contribue à la lutte contre le changement climatique et à la conservation de la nature. Il reconnaît les projets locaux réalisés par les CNO selon les meilleures pratiques et dans le cadre du CIO. Le CIO apporte son soutien aux CNO (orientation, conseils techniques pour la candidature au réseau, ateliers, webinaires et, dans certains cas, financement), reçoit leurs projets et les évalue sur la base de critères spécifiques. Grâce à ses bureaux situés dans le monde entier, l'UICN aide le CIO à fournir un retour d'information technique sur les projets, à effectuer des visites sur le terrain et à examiner la documentation technique fournie par les CNO.

  • La conception initiale et la mise en œuvre d'un projet de reboisement par le CIO
  • L'intérêt des Comités Nationaux Olympiques pour le travail environnemental
  • Le désir de l'organisation initiale de mise en œuvre (c'est-à-dire le CIO) d'étendre son projet initial et de soutenir les organisations à l'origine de ces projets secondaires.
  • l'esprit de collaboration encouragé par le Mouvement olympique et facilité par la structure organisationnelle du CIO (les CNO étant des composantes du Mouvement olympique sous la direction du CIO)
  • une bonne communication entre le CIO et les CNO.

L'établissement de lignes directrices et de critères clairs pour ce type d'initiative est essentiel pour éviter la multiplication de projets de qualité médiocre ayant une faible valeur ajoutée et peu de bénéfices pour la conservation de la nature et les communautés locales. Montrer l'exemple dans ce domaine contribue à inciter le Mouvement olympique à planifier et à allouer les ressources de manière adéquate.

S'appuyer sur les plateformes binationales existantes

Trois commissions binationales (Canada-États-Unis) jouent un rôle dans la protection et la restauration des Grands Lacs : la Commission des Grands Lacs (GLC), la Commission des pêcheries des Grands Lacs (GLFC) et la Commission mixte internationale (CMI). En ce qui concerne plus spécifiquement les Grands Lacs, les travaux de la CMI sont soutenus par l'Accord relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs (AQEGL). Bien qu'aucune de ces commissions ne représente et ne défende explicitement un programme lié aux réseaux d'aires protégées et conservées (APC), elles partagent des objectifs et disposent de capacités qui peuvent soutenir de tels réseaux.

À cette fin, le Great Lakes Protected Areas Network (GLPAN) continue de trouver des occasions de faire connaître les APC, de réaliser ses ambitions de réseau et d'aborder les questions de conservation en participant à ces plates-formes. En particulier, l'AQEGL comporte des annexes spécifiques traitant des questions prioritaires qui sont également importantes pour les APC, telles que l'habitat et les espèces, le changement climatique, les espèces aquatiques envahissantes, la science et la gestion à l'échelle du lac. La participation à l'AQEGL est un moyen efficace d'aborder la conservation à grande échelle et représente un retour sur investissement significatif compte tenu de la capacité et du soutien collaboratif que les partenaires apportent. Plus précisément, les "plans d'action et de gestion à l'échelle des lacs" (rotation de cinq ans pour chacun des cinq Grands Lacs) et les "initiatives de coopération scientifique et de surveillance" sont deux initiatives de l'AQEGL que les APC et les réseaux d'APC peuvent mettre à profit et auxquelles ils peuvent contribuer pour faire progresser les efforts de conservation.

  • Certains membres du GLPAN travaillent pour une commission respective ou participent activement aux comités de l'AQEGL.
  • Les efforts de l'AQEGL et de la CPGL sur des questions telles que les espèces aquatiques envahissantes, le changement climatique, l'habitat et les espèces, et la qualité de l'eau sont de nature collaborative et mis en œuvre à une certaine échelle.
  • Bien que d'autres plateformes/forums puissent être impliqués dans la protection et la restauration, les APC peuvent avoir besoin d'être préparées à exprimer leurs propres questions et préoccupations, c'est-à-dire qu'elles ne doivent pas supposer que d'autres les représenteront.
  • Il existe des agences qui travaillent sur l'espace de protection et de restauration des Grands Lacs au niveau politique et qui accueillent favorablement l'opportunité de pratiquer d'une manière basée sur le lieu avec les APC.
Créer un réseau binational de zones protégées dans les Grands Lacs

Il existe plus de 650 aires protégées côtières et d'eau douce représentant plus de 40 agences dans les Grands Lacs. Avant la création du Great Lakes Protected Areas Network (GLPAN) en 2019, il n'existait pas de forum ou de réseau favorisant un dialogue direct ou une collaboration entre les aires protégées et conservées dans les Grands Lacs.

Les membres du GLPAN sont des individus ou des représentants d'agences qui mènent des activités professionnelles liées à la conservation des Grands Lacs et/ou à la gestion des aires protégées. Les membres occupent généralement des postes de haut niveau qui peuvent apporter des connaissances spécialisées, des informations pertinentes et la capacité d'atteindre les objectifs du GLPAN, à savoir

  • Contribuer à la conservation et à la protection de la côte des Grands Lacs et des écosystèmes lacustres par le biais d'un réseau collaboratif de personnes et de lieux ;
  • Fournir une plate-forme pour améliorer la communication et l'échange de connaissances entre les zones protégées et conservées des Grands Lacs ;
  • Créer des partenariats et soutenir des projets d'intérêt pour les membres du GLPAN ;
  • Sensibiliser le public et d'autres initiatives de conservation nationales et binationales aux zones protégées et conservées des Grands Lacs ; et,
  • Servir de plaque tournante régionale pour le North American Marine Protected Areas Network (NAMPAN).
  • Les membres du GLPAN ont choisi de rester volontaires et non financés. Bien qu'il existe une structure organisationnelle et un objectif, la nature informelle favorise la collégialité et la flexibilité.
  • Le réseau n'est pas en concurrence avec d'autres réseaux d'aires protégées dans les Grands Lacs, les membres ont essentiellement reconnu et comblé un besoin.
  • L'Accord relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs (y compris les partenariats lacustres) est une plateforme avec laquelle le GLPAN peut s'engager et, si nécessaire, qu'il peut utiliser pour faire avancer ses initiatives et ses intérêts.
  • La pandémie a normalisé et équipé les gens pour qu'ils participent à des réunions vidéo virtuelles.
  • Au début de sa formation, les membres ont travaillé collectivement sur une carte d'histoire SIG"Grands Lacs, grandes zones protégées". Ce travail a non seulement permis d'acquérir de l'expérience et de collaborer, mais il a aussi aidé le GLPAN à définir son identité.
  • Certains membres estiment que le contexte informel crée un espace plus ouvert pour le dialogue et le partage sans les formalités parfois associées à la représentation d'une agence dans un forum international (il existe des mécanismes pour ce type de travail si nécessaire).
  • Les réunions programmées (trimestrielles) avec des orateurs invités contribuent à maintenir l'intérêt et le dynamisme du GLPAN.

Examen - identifier les problèmes d'incendie et les options de changement

Une fois que nous avons mis en place une équipe communautaire de gestion des incendies de forêt, nous examinons les problèmes locaux liés aux incendies de forêt et identifions les possibilités de changement à l'aide d'une série de méthodes participatives. Notre objectif est de comprendre comment et pourquoi les incendies se déclarent au sein de chaque communauté et quels sont les impacts positifs et négatifs des incendies déclenchés pour différentes raisons et dans différentes zones. Nous recommandons d'interroger diverses personnes, notamment les membres de l'équipe communautaire de gestion des feux de forêt, d'autres chefs de village et anciens, des femmes, des jeunes et des autorités locales.

Lorsque nous comprenons les causes et l'impact des incendies de forêt, nous procédons à une cartographie de la communauté afin de déterminer dans l'espace

  • les endroits où les incendies sont les plus susceptibles d'être allumés et pourquoi ;
  • les coupe-feu potentiels ou les lignes de contrôle dans le paysage ;
  • l'emplacement des sources d'eau
  • l'emplacement des routes d'accès et des pistes ;
  • les zones à protéger en priorité (par exemple, les forêts de grande valeur et les zones de restauration) ; et
  • la capacité des membres de la communauté locale à contrôler les incendies par des mesures de pré-suppression et de suppression.

Ces cartes des incendies ont aidé chaque communauté à mettre en œuvre des mesures de prévention, de détection et de réponse efficace aux incendies de forêt.

Pour que l'examen des questions relatives aux incendies de forêt soit couronné de succès, il faut

  • L'achèvement du bloc 1 - Engagement de la communauté et du gouvernement avant d'entreprendre le processus d'examen.
  • Obtenir un large éventail de points de vue sur les incendies de forêt au sein de chaque communauté, car les communautés auront des moteurs, des réponses et des attitudes différents à l'égard des incendies de forêt.
  • Il est essentiel de comprendre pourquoi les incendies de forêt se produisent, en particulier s'ils sont allumés pour profiter à certaines personnes, afin de gérer leurs effets néfastes.

En examinant les causes et les conséquences des incendies de forêt sur le lac Tonlé Sap, nous avons appris que :

  • Les incendies de forêt sont provoqués par l'homme, et la plupart d'entre eux sont allumés délibérément.
  • Le temps chaud et sec est un facteur important d'incendie de forêt. Le vent est le principal facteur de propagation du feu.
  • Dans les communautés dépourvues d'équipement de lutte contre les incendies, la pluie est le principal facteur d'extinction des incendies.
  • Nous recommandons d'imprimer et d'afficher bien en vue le plan annuel de gestion des feux de forêt de chaque collectivité, afin qu'il serve de rappel constant de la gestion des feux de forêt et des activités prévues.

Engagement des communautés et des gouvernements

Tout d'abord, nous identifions une communauté appropriée, c'est-à-dire une communauté menacée par le feu, qui a la volonté de s'attaquer au problème et qui, idéalement, dispose d'un groupe communautaire établi. Sur le lac Tonlé Sap, nous avons travaillé avec des organisations communautaires de pêche (CFi), des organisations communautaires de zones protégées (CPA) et des villages pour mettre en œuvre la gestion communautaire des feux de forêt. L'engagement d'une organisation communautaire formelle dotée d'une structure reconnue présente plusieurs avantages, notamment un leadership communautaire reconnu, une capacité de gestion, des ressources financières telles que des comptes bancaires et la reconnaissance par les autorités locales. Tout d'abord, nous demandons l'avis des autorités locales pour savoir quelles sont les communautés qui ont les capacités nécessaires pour participer au projet CBFiM. Nous rencontrons ensuite les dirigeants de la communauté pour obtenir leur soutien, avant d'entrer en contact avec les groupes d'épargne féminins qui peuvent apporter un soutien financier. À partir de là, nous mettons en place l'équipe communautaire de gestion des incendies de forêt, qui doit être intégrée aux autorités du village et de la commune. L'équipe communautaire de gestion des feux de forêt constitue la base de la gestion communautaire des feux de forêt.

La mise en place d'un CBFiM nécessite

  • une communauté engagée disposant d'une capacité de gestion suffisante et du soutien des autorités locales.
  • La présence d'un groupe communautaire établi, tel qu'une pêcherie communautaire ou une zone protégée communautaire, n'est pas indispensable, mais elle fournit une structure sur laquelle la gestion fondée sur les droits de l'homme peut être adaptée et développée.
  • Un soutien fort des autorités locales au niveau du village, de la commune et du district.

En engageant les communautés et le gouvernement, nous avons appris que :

  • Comme les dirigeants communautaires tels que les CFi et les membres du comité CPA ont tendance à être des hommes âgés, nous encourageons la diversification de l'équipe communautaire de gestion des feux de forêt en engageant des femmes et des personnes plus jeunes.
  • Les femmes ont un rôle important à jouer car elles gèrent traditionnellement les finances du ménage et peuvent rappeler au groupe de gestion des incendies qu'il faut se préparer à la saison des incendies.
  • Les jeunes membres, bien que souvent difficiles à engager, apportent une plus grande énergie au travail physique difficile de la lutte contre les incendies.
  • Obtenir le soutien des autorités locales dès le début permet de les intégrer dans le plan de gestion de la communauté, qui peut être élaboré par le biais d'un engagement au niveau du district et de la province.
  • Le soutien continu du gouvernement est assuré par des réunions fréquentes de l'équipe de coordination des pêches, qui rassemble les communautés et le gouvernement pour discuter des problèmes de pêche, y compris des incendies de forêt.
Mission de cadrage et étude préliminaire pour l'identification et la sélection de mesures d'EbA urbaines potentielles dans la ville de Dong Hoi

Afin d'identifier les mesures d'EbA urbaines les plus réalisables et les plus susceptibles d'être pilotées dans la ville de Dong Hoi, la première étape a consisté à effectuer une mission de cadrage et une étude préliminaire pour collecter et analyser les données afin de fournir une base scientifique au processus de consultation. L'objectif était de fournir un examen et une analyse détaillés des études antérieures et des informations recueillies grâce à l'engagement structuré des parties prenantes par le biais d'entretiens, de discussions de groupe et de consultations des parties prenantes en vue d'une sélection participative des mesures pilotes avec les partenaires concernés.

La mission de cadrage et l'étude préliminaire ont été menées pour mieux comprendre les vulnérabilités spécifiques et les réponses d'adaptation possibles pour la ville de Dong Hoi. Les résultats ont été utilisés pour identifier une liste restreinte de mesures d'EbA urbaines ainsi que les lacunes en matière de connaissances et/ou les besoins d'information pour les prochaines étapes.

Un événement d'engagement multipartite a été organisé pour promouvoir un dialogue ouvert entre les parties prenantes afin de discuter des questions clés liées aux impacts climatiques et aux vulnérabilités locales. Cet échange de connaissances entre les principales parties prenantes a permis de renforcer les relations entre les partenaires clés, d'améliorer leur compréhension des mesures d'EbA en milieu urbain et de générer des connaissances permettant de combler les lacunes en matière d'informations et de données identifiées dans l'étude préliminaire.

Processus de sélection
Analyse : l'identification, le développement et l'évaluation des mesures d'EbA urbaines sélectionnées ont été basés sur une approche fonctionnaliste dans laquelle les causes et les effets des principaux dangers compilés lors de l'évaluation préliminaire et de la mission de cadrage ont servi de base à la révision des mesures finales. Ces mesures, fondées sur les causes des principaux problèmes et leurs liens avec les risques climatiques actuels et futurs, devaient tenir compte autant que possible des considérations à court et à long terme.

Sélection: Les critères de sélection étaient basés sur le cadre d'évaluation des normes de qualité de l'EbA des Amis de l'adaptation basée sur les écosystèmes (Friends of Ecosystem-based Adaptation - FEBA). Ce cadre a été utilisé dans le cadre d'un exercice de sélection participatif lors du deuxième événement multipartite et lors de la consultation des principaux partenaires. L'utilisation de ce cadre a permis de mettre en place un processus de sélection scientifique et transparent, basé sur un outil approuvé au niveau international.

Les mesures finales, basées sur ce processus de sélection, ont été définies comme suit 1) le parc fluvial EbA de Cau Rao (zones de rétention d'eau), 2) les jardins de pluie (murs et toits verts) et 3) la gestion des flux d'eau (SUDS).

  • La consultation des parties prenantes et le processus de sélection des mesures d'EbA en milieu urbain ont été menés avec la participation active des parties prenantes concernées (publiques et privées), du niveau local au niveau provincial, dans le but de sensibiliser aux concepts d'EbA en milieu urbain, de rassembler les points de vue et les perceptions des parties prenantes, d'assurer la pertinence locale des mesures sélectionnées et d'impliquer les parties prenantes dans le processus de mise en œuvre. Ainsi, les autorités locales et les parties prenantes coopèrent, s'engagent et adoptent une attitude d'apprentissage à l'égard des thèmes abordés et sont disposées à changer, ce qui rend l'exercice de sélection de l'EbA urbain plus intéressant et plus pratique.
  • une compréhension approfondie des défis, des besoins et des attentes des principales parties prenantes en ce qui concerne les mesures d'adaptation au changement climatique pour le développement de leur secteur et la fourniture de conseils utiles
  • Échange et dialogue entre les parties prenantes concernées et participation à des discussions communes sur leurs rôles, leurs mandats et leur coopération dans leur travail quotidien pour renforcer la résilience du secteur.
  • Rôle moteur des principales parties prenantes dans les processus de sélection et de décision.
  • Sensibilisation des partenaires provinciaux à l'adaptation au changement climatique et à l'EbA urbaine par leur intégration dans le processus de collecte de données, les discussions de groupe ciblées, les consultations des parties prenantes et le processus de sélection.
  • l'implication précoce des partenaires clés et du secteur privé dans les processus participatifs afin de renforcer leur appropriation du processus et des mesures d'EbA urbain sélectionnées
  • la facilitation de la communication et de la coopération entre les différentes entités gouvernementales et le secteur privé dans les processus afin d'assurer une mise en œuvre réussie dans la phase suivante.
Impliquer le secteur privé

Le secteur privé a un rôle important à jouer pour catalyser et accélérer la transition vers une économie bleue durable et inclusive (EIBD). Cependant, l'engagement du secteur privé dans les questions relatives à l'EIBD a été minime. Our Blue Future a développé une stratégie d'engagement du secteur privé, qui se concentre sur les moyens efficaces d'engager le secteur privé et les avantages qu'il peut en retirer.

Le secteur privé est motivé par les opportunités, la création de valeur, les risques financiers, les risques opérationnels et les risques réglementaires. Our Blue Future offre au secteur privé des opportunités par le biais d'équipes d'innovation pour mobiliser des ressources, une plateforme de présentation, une voix collective pour le plaidoyer, un terrain d'essai pour l'innovation, la mise en relation avec d'autres partenaires, un sens de la communauté et la chance de construire un héritage.

  • Il est essentiel de disposer d'un cadre, de structures et de formulaires clairs sur la manière d'impliquer le secteur privé afin de garantir à tous les partenaires des droits de participation égaux.
  • Un dialogue honnête et une compréhension commune entre les partenaires favorisent la collaboration et l'alignement des objectifs afin d'éviter l'idée que les partenaires du secteur privé ont plus d'influence sur les décisions prises dans le cadre de l'initiative multipartite.

  • Il est essentiel de susciter l'intérêt et de créer des partenariats en soulignant les avantages de la collaboration au-delà des avantages économiques.

  • Définir les rôles et les responsabilités des partenaires du secteur privé permet de clarifier les choses et de s'assurer que chaque partenaire apporte son expertise et ses ressources à la collaboration.

  • Présélectionner les partenaires potentiels pour garantir des partenariats productifs, ce qui implique d'évaluer leurs capacités, leurs valeurs et leur alignement sur les objectifs de l'initiative.

  • Le regroupement des partenaires du secteur privé dans différents secteurs en fonction de leurs intérêts s'est avéré utile, par exemple dans le cadre des équipes d'innovation de l'OBF. Cette approche permet une collaboration ciblée au sein d'industries ou de domaines spécifiques, favorisant les synergies et maximisant l'impact.