Débriefing

Le débriefing a lieu à la fois pendant et après le jeu. De brefs comptes rendus peuvent avoir lieu après chaque session afin d'évaluer les sentiments des participants à l'égard du jeu au niveau individuel et territorial. Ils restent légers afin de maintenir le rythme du jeu.

Une fois le jeu terminé, un débriefing plus approfondi peut avoir lieu. Il ne doit pas nécessairement avoir lieu immédiatement après le jeu ; il peut être programmé pour le lendemain. Cette discussion nécessite une certaine préparation. L'animateur doit se munir d'une liste de questions préparées à l'avance et d'une carte imprimée du territoire. Au cours de ce débriefing, les participants identifieront les défis auxquels ils ont été confrontés en matière d'utilisation des terres, ainsi que les causes de ces défis. Les acteurs clés nécessaires à la résolution des problèmes et les idées de solutions potentielles seront également abordés. La carte sert d'aide visuelle pour guider la discussion. Quelques questions de base peuvent être posées :

  • Que s'est-il passé pendant le jeu ? Dans quelle mesure, à quelle vitesse et pourquoi le sol s'est-il dégradé ?
  • Quels sont les principaux conflits qui ont surgi au cours du jeu ? Entre quels acteurs ?
  • Avez-vous trouvé des solutions ?
  • Avez-vous essayé de les mettre en œuvre ? Quel en a été le résultat ?

Bien entendu, les questions peuvent être plus spécifiques et adaptées aux participants et aux situations qui se sont présentées pendant le jeu.

-Un modérateur formé qui a également facilité le jeu des participants au débat.

-une atmosphère ouverte

-des questions et du matériel préparés (tels que des cartes) pour le débat

-Connaissances de l'animateur en matière d'aménagement du territoire et de gestion des risques

Une approche structurée - catégorisant les conflits, les problèmes, les causes et les solutions - peut aider à décomposer la situation et à identifier des solutions de manière plus efficace. Par exemple, au cours du débriefing, différents types de conflits peuvent être identifiés, tels que les conflits agropastoraux ou les différends entre agriculteurs. Pour chaque type de conflit, différents problèmes peuvent être identifiés. Dans le cas d'un conflit agro-pastoral, l'un des problèmes peut être la dispersion du bétail, qui entraîne la destruction des cultures. Pour chaque problème, des causes potentielles peuvent être identifiées. En reprenant notre exemple, une des causes pourrait être que le troupeau n'est pas bien géré. Enfin, pour chaque cause, des idées pour résoudre le conflit et identifier les acteurs clés doivent être proposées.

Jouer

Pour commencer le jeu, une carte représentant la zone locale est d'abord créée. L'animateur commence par demander aux participants de décrire leur terrain et en dessine les caractéristiques au fur et à mesure de leurs réponses. Une fois que tous les éléments clés ont été décrits, des tuiles hexagonales codées par couleur, appelées "parcelles", sont placées sur le dessin pour former le plateau de jeu. La couleur de chaque tuile reflète la fertilité du sol, allant d'une fertilité élevée à une fertilité faible. Ces parcelles génèrent des arbres et des ressources en fonction de leur niveau de fertilité. Le plateau est conçu pour représenter différents paysages, notamment des forêts matures, de jeunes forêts, des savanes et des rivières ou des lacs. Des animaux sauvages tels que des animaux de la forêt et des poissons peuvent également être ajoutés. En outre, des tuiles supplémentaires peuvent être introduites pour tenir compte des spécificités locales.

Ensuite, les joueurs se voient attribuer un certain nombre de membres de la famille à gérer. Pour chaque membre de la famille, ils choisissent des activités telles que l'agriculture, l'élevage ou la pêche pour collecter des ressources. Pour encourager de nouvelles perspectives, l'animateur invite les joueurs à choisir des activités différentes de celles qu'ils pratiquent dans la vie réelle. Le jeu se déroule en cycles alternant les saisons des pluies et les saisons sèches, chaque saison influençant les activités et la disponibilité des ressources. Tout au long du jeu, l'animateur présente des événements et, à la fin de chaque saison, organise un bref débriefing pour discuter des sentiments des joueurs à l'égard de la situation actuelle.

-atmosphère ouverte

-volonté des participants d'essayer d'autres points de vue

-Intérêt des participants à participer au jeu

-Volonté des participants de faire de l'aménagement du territoire

-modérateur formé

-Il est recommandé de planifier deux séries de sessions pour chaque communauté : la première avec chaque groupe d'acteurs séparément (par exemple les agriculteurs, les éleveurs, les femmes, les organisations locales), la seconde avec des groupes mixtes.

-Il est recommandé d'adapter le tableau au paysage local et de créer de nouvelles catégories en fonction des spécificités du lieu.

-Le planning ne doit pas être trop serré, les retards peuvent survenir rapidement.

-Il est recommandé d'adapter le tableau au paysage local et de créer de nouvelles catégories en fonction des spécificités du lieu.

Participants et animateur

Avant de commencer le jeu, l'animateur doit être formé et les participants sélectionnés.

Le choix de l'animateur du jeu doit se porter sur une personne connaissant bien les questions d'utilisation des terres et connaissant le contexte social, la culture, la langue et les coutumes des communautés locales, car cette expertise est cruciale pour mener le débat final. Pour préparer l'animateur, une bonne approche consiste à lui faire jouer le jeu une fois, avec d'autres futurs animateurs. L'objectif de ce premier essai n'est pas seulement de les former, mais aussi d'adapter les règles du jeu au contexte local. Le jeu fonctionne mieux lorsqu'il est adapté au contexte local. Après l'essai, un débriefing doit être organisé pour évaluer ce qui a bien fonctionné et ce qui n'a pas fonctionné, et pour déterminer quels événements ou jetons pourraient être créés pour représenter au mieux la région où le jeu sera joué.

Pour sélectionner les participants, les organisateurs peuvent travailler avec les chefs de village, qui aideront à identifier et à mobiliser les différents groupes concernés par la question de l'utilisation des terres pour qu'ils participent au jeu. Ils peuvent également aider à sélectionner un lieu approprié pour le jeu.

Les participants doivent provenir de divers groupes, notamment des jeunes, des femmes, des agriculteurs, des éleveurs, etc. Pendant le jeu, il peut être utile de garder ces groupes ensemble et de les mélanger à d'autres moments, afin de favoriser des dynamiques et des débats différents.

-les connaissances de l'animateur en matière d'aménagement du territoire, de questions sociales, de dynamique écologique et de services écosystémiques

-l'intérêt des participants à coopérer avec d'autres parties prenantes

-confiance mutuelle entre les participants et avec l'animateur

-le contact doit être établi avec le chef du village

-atmosphère ouverte

-Pour atteindre les participants, un bon moyen serait d'entrer en contact avec le chef du village.

- Il est très utile d'avoir des animateurs qui appartiennent à la même culture que les participants et qui parlent la même langue pour créer un environnement ouvert et sûr.

- Pendant la phase de formation, ne planifiez pas ou n'ajoutez pas trop de processus, d'éléments et de règles au jeu pour refléter le contexte local, les éléments surgiront plus naturellement pendant le jeu si le jeu reste suffisamment flexible.

Renforcement des capacités pour l'amélioration de la gouvernance

Une formation sur mesure en matière de gouvernance a permis aux dirigeants de l'AMM d'acquérir des compétences pratiques en matière de résolution des conflits et des capacités de contrôle financier. Cela leur a permis de relever les défis de la gouvernance en interne et de créer un cadre opérationnel durable.

  • Facilitation de la formation par des consultants expérimentés ayant une connaissance du contexte local.
  • Accompagnement continu pour renforcer les compétences et promouvoir les meilleures pratiques de gouvernance.
  • La formation est d'autant plus efficace qu'elle s'accompagne d'un soutien de suivi pour traiter les questions émergentes.
  • Les auto-évaluations menées par les parties prenantes permettent des interventions ciblées en matière de renforcement des capacités.
e-Virunga: EdTech Platform for Biodiversity Conservation

e-Virunga is an immersive EdTech platform combining extended reality (XR), virtual reality (VR), augmented reality (AR), and artificial intelligence (AI) to educate and engage users globally in biodiversity conservation efforts in Virunga National Park. It enables users to virtually explore the park, learn about endangered species, and gain insights into the importance of ecosystem preservation.

Enabling Factors

  1. Access to Technology: The platform relies on widespread access to smartphones, computers, and VR headsets, ensuring users can experience the park's immersive content anywhere in the world.
  2. Collaboration with Local Communities: By engaging local communities in content creation, we ensure that the platform reflects local knowledge and is relevant to those living near the park.
  3. Global Partnerships: Partnerships with tech companies and environmental organizations are crucial to maintaining the platform's infrastructure and broadening its reach.

Lessons Learned

  1. Technology Access: Ensuring that local communities have access to the necessary technology was a challenge. We've learned the importance of starting with accessible, mobile-friendly versions of the platform before moving to more complex VR systems.
  2. Community Engagement: Engaging local communities from the start is essential. Many community members initially had limited understanding of the park’s importance. Providing them with practical and relatable content helped raise awareness and fostered a deeper sense of responsibility for conservation.
  3. Content Creation and Localization: Involving local experts in the creation of educational content is crucial. It ensures the information is not only accurate but also culturally relevant, which increases user engagement and knowledge retention.
Bilan à mi-parcours de la mise en œuvre des conventions OIPR DZNE – villages riverains pour l’accès au PNC dans le cadre de l’adoration des sites sacrés

Les missions de suivi de ces conventions ont permis de s’enquérir du niveau de leur mise en œuvre et d’initier de nouveaux partenariats. Plusieurs initiatives d’adoration dans le PNC ont été réalisées tant pour rechercher des guérisons, pour chasser les esprits maléfiques que pour solliciter des promotions professionnelles. En somme, ce sont 30 conventions d’accès pour l’adoration des sites sacrés qui ont été signées dans les localités de Nassian, Bouna et Téhini.  Un atelier a été initié pour faire le bilan des adorations réalisées dans les sites sacrés à l’intérieur du PNC par les communautés au niveau de chaque secteur, de recueillir les avantages et difficultés liées à la mise en œuvre de la convention d’accès aux sites sacrés à l’intérieur du PNC, de mettre à disposition de l’OIPR un calendrier annuel des activités d‘adorations, de formuler des recommandations pour améliorer la collaboration entre les signataires de cette convention. L’atelier bilan s’est déroulé le 20 décembre 2023, dans la salle de réunion de la Sous-Préfecture de Koutouba. Il a regroupé les Sous-préfets des localités de Téhini, de Nassian, de Kotouba et de Bouna. A ces participants s’ajoutaient les représentants des villages signataires des conventions, les responsables de l’OIPR et un représentant du partenaire technique (GIZ/Pro2GRN).

En somme, trente (30) conventions ont été signées entre les communautés et l’OIPR pour l’accès au PNC dans le cadre des adorations dans trente (30) villages riverains. Cinquante-huit (58) adorations ont été effectuées en 2023 dans cinq (05) villages. Quatre cent soixante-dix (470) personnes ont accédé au PNC à l’occasion de l’ensemble des activités d’adorations réalisées en 2023. Quelques témoignages ont été recueillies auprès des populations lors de l’atelier afin de présenter les avantages liés aux conventions d’accès au PNC.

Témoignage 1 (village de Kokpingué) : l’adoration du fétiche à l’intérieur du PNC a permis de ralentir la succession de malheur qui s’abattait sur le village.

Témoignage 2 (Village de Koutouba): Plusieurs avantages des adorations peuvent être cités, la dernière en date est la promotion professionnelle d’un fonctionnaire d’état qui avait sollicité les services du fétiche et s’est vu récompenser à un haut poste.

Témoignage 3 (Village de Yalo): le représentant du village a fait savoir que la sécheresse s’abattait sur le village et favorisait les mauvaises récoltes. A la suite des adorations des sites sacrés les pluies ont été abondantes et les récoltes furent bonnes.

Un calendrier des adorations par villages a été établi. Quelques difficultés rencontrées portent sur l’accès aux sites, l’insuffisance de moyens financiers pour les adorations, des sites introuvables, la disparition de certains adorateurs. Face à ces difficultés, l’OIPR DZNE et ses partenaires entendent apporter leur appui technique et financier pour retrouver les sites des populations et réaliser les premiers sacrifices.

Un cadre de revue régulier est important pour évaluer les avancées et proposer des solutions pour lever les obstacles à la mise en œuvre des conventions.

Mission de suivi de la mise en œuvre des conventions pour l’accès au PNC dans le cadre de l’adoration des sites sacrés des secteurs de Bouna et Nassian et mise à l’échelle à l’ensemble des villages de la périphérie

Au terme de la signature des conventions d’accès au PNC dans le cadre des adorations des sites sacrés et après des mois de mise en œuvre, une mission de suivi sur le terrain a été réalisée en vue de relever les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des conventions et comment y remédier, la planification des visites des sites sacrés dans le PNC au niveau de l’ensemble des villages partenaires et ce qu’il en est des villages qui n’ont pas réalisé de visites. En marge de cette mission de suivi, des échanges avec des autorités coutumières des villages riverains du secteur de Téhini ont été tenues pour recueillir des informations relatives à la possibilité d’étendre la convention d’accès aux sites sacrés dudit secteur. En effet, vingt (20) sites sacrés ont été répertoriés en collaboration avec les communautés dans sept (07) villages du secteur de Téhini où certaines communautés manifestent le besoin d’accéder aux sites sacrés à l’intérieur du PNC pour leur adoration. Cette mission a été conduite par l’OIPR/DZNE (le Chargé d’Etudes à la DZNE, les Chefs des secteurs de Bouna, Nassian et Téhini, les animateurs ruraux et des relais communautaires des secteurs concernés) et l’Expert Biodiversité de la GIZ/Pro2GRN.

Au cours de ce suivi, il a été relevé que certains villages ont effectué des adorations dans le PNC pour implorer les mannes (35 activités d’adorations pour 03 villages sur 17 qui ont signés les conventions). Quant aux autres villages qui n'ont pas réalisé d'adorations, ils ont encore salué l’initiative de la convention et ajouté pour la plupart qu’aucun évènement n’est survenu depuis la signature des conventions nécessitant les adorations. Dans les échanges, certains villages ont indiqué que depuis très longtemps, il y'a eu rupture entre eux et leurs mânes. Sur ce fait, les adorations ne se font pas dans l’immédiat. Il faudra pour eux réaliser des sacrifices pour pouvoir renouer avec leurs pratiques anciennes.

Cette étape a permis de recenser de nouveaux villages partenaires, à savoir huit (08) villages du secteur de Téhini (31 sites identifiés) et quatre (04) villages du secteur de Nassian (08 sites identifiés) disposant de sites sacrés dans le PNC et favorables à une collaboration dans le cadre de l’adoration des sites sacrés. 

En marge de la mission, une collecte de données auprès des populations pour réaliser le répertoire des plantes utiles ayant disparues ainsi que les causes dans leurs terroirs, a été réalisée. 

La formalisation de l’accès aux sites sacrés a permis aux populations riveraines au PNC de renouer le contact avec leurs mânes. Cependant, pour certains villages qui avaient abandonné ces pratiques, la reprise de ces adorations nécessitent des moyens matériels et financiers. Il convient également de signer de nouveaux partenariats avec les nouveaux sites identifiés dans d’autres villages. Ces conventions créent la confiance entre gestionnaire et populations qui s’ouvrent à de nouvelles perspectives de collaboration telles que la préservation participative des plantes utilitaires et leur domestication pour les générations futures.

Signature des conventions pour l’accès au PNC dans le cadre de l’adoration des sites sacrés avec les communautés des villages de Bouna et de Nassian

Au terme de l’atelier de concertation, l’ensemble des points du modèle de convention ont été validés par les parties prenantes présentes. La prochaine étape de cette importante activité était donc l’organisation des rencontres d’échanges avec les communautés des différents villages concernés des secteurs de Bouna et Nassian pour un échange sur les difficultés qu’elles pourraient avoir dans la mise en œuvre de la convention pour l’accès au PNC dans le cadre de l’adoration des sites sacrés suivi de la signature de la convention dans les villages visités. Une tournée de rencontre avec les communautés de chaque village dont les représentants étaient présents lors de l’atelier de concertation de décembre 2022 a été réalisée pour échanger sur les modalités de mise en œuvre de la convention d’accès au PNC dans le cadre l’adoration des sites sacrés et procéder à sa signature. Cette tournée a vu la participation de l’OIPR/DZNE (Le Directeur de Zone Nord-Est, le Chargé d’études, le Chargé des mesures riveraines, les Chefs des secteurs et des animateurs ruraux concernés) et l’Expert Biodiversité et Forêts de la GIZ/Pro2GRN. Les populations ont répondu massivement avec la présence effective des chefs de villages, des chefs de terres et leurs notabilités qui ont accueilli chaleureusement la délégation.

La durée d’intervention dans chaque village était de 2h30mn au maximum et les principales activités étaient l’accueil, installation et présentation des civilités, le rappel du contexte, des objectifs et du bienfondé de la convention, la lecture et explication du contenu de la convention, l’adoption et la signature de la convention par les deux parties et remise d’une copie à chaque village, des échanges sur d’autres aspects des relations avec l’OIPR-populations riveraines. Une vingtaine de conventions ont été signées lors de cette tournée.

La pré validation du modèle de convention avec les représentants des communautés concernées lors de l’atelier de concertation et leurs présences lors de la tournée a facilité les échanges et la compréhension du contenu par l’ensemble des communautés, ce qui a conduit à leur adhésion et la signature des conventions par leurs représentants. Il convient d’inventorier les sites des autres secteurs (Téhini, Dabakala, Kong) afin de signer de nouvelles conventions avec ces villages.

Validation d’un modèle de convention d’accès aux sites sacrés du PNC avec les communautés en présence des autorités locales

L’atelier de validation de la convention d’accès au PNC dans le cadre de l’adoration des sites sacrés a vu la participation de plusieurs acteurs à savoir les autorités préfectorales, la GIZ, les villages riverains des secteurs de Bouna et Nassian, les radios locales. La tenue de cette rencontre a nécessité une parfaite coordination de la DZNE et son partenaire GIZ/Pro2GRN.

Cette phase a nécessité une phase préparatoire qui a consisté à l’élaboration et la validation des termes de référence et du projet de convention pour l’accès aux sites. L’équipe d’animation de l’OIPR-DZNE a présenté ledit projet à l’ensemble des participants. Deux (2) groupes de travail ont été constitués pour passer au peigne fin la convention déjà conçue pour observations (Suggestions et recommandations).

Chaque groupe a présenté les résultats issus des différents échanges. Les suggestions et recommandations faites lors des plénières sur le projet de convention ont été présentées et discutées. 

Cet atelier a permis donc de parcourir dans son entièreté le modèle de convention d’accès au PNC dans le cadre de l’adoration des sites sacrés, les avis des parties prenantes ont été recueillis et pris en compte selon les règles de gestion des Parcs Nationaux et Réserves naturelles de Côte d’Ivoire et le modèle de convention d’accès au PNC dans le cadre de l’adoration des sites sacrés a été validée.

L’étude d’identification des sites sacrés dans le PNC qui a été réalisée a permis de relever les villages riverains qui ont des sites existants dans l’aire protégée et qui manifestent le besoin de renouer avec ces pratiques. Ce qui a facilité la mobilisation de ces villages pour la validation du modèle de conventions.

Module 5 : Sensibilisation de la communauté et promotion de l'alerte précoce

Les alertes précoces sont diffusées par le biais de plusieurs canaux, notamment une application mobile, la diffusion intelligente, les appels téléphoniques et les messages textuels. L'application est la plus utilisée, et les surveillants partagent également les alertes via des groupes WeChat ou des réseaux personnels pour une plus grande portée. Pour élargir la couverture des utilisateurs, les équipes de terrain mènent des campagnes de sensibilisation de porte à porte dans les villages touchés par les éléphants. L'application a ainsi été téléchargée par plus de 246 660 utilisateurs.
Ce module a permis de renforcer l'engagement du public et de développer les capacités des communautés en combinant la sensibilisation en face-à-face avec des outils numériques. Il améliore également la compréhension du public sur la protection de la faune et de la flore et encourage la participation. Ces efforts soutiennent directement les cibles 20 (renforcement des capacités) et 21 (sensibilisation et éducation du public) du GBF.

  1. Les villageois des zones touchées par les éléphants ont un grand besoin de sécurité personnelle.
  2. Le personnel chargé du suivi effectue du porte-à-porte dans les communautés locales.
  1. Formation continue : Des sessions de formation régulières sont essentielles, en particulier pour les populations de passage et les groupes vulnérables tels que les personnes âgées, les enfants et les personnes handicapées.
  2. Impact des alertes ciblées : La diffusion précise de messages d'alerte précoce par appels téléphoniques et SMS a considérablement influencé la capacité des habitants de la communauté à prendre des mesures de protection en temps voulu.