Module 4 : Soutenir la plateforme de suivi et d'alerte précoce

Toutes les données provenant des drones et des caméras infrarouges sont transmises en temps réel à une plateforme d'alerte précoce. Le système fait automatiquement correspondre les informations de localisation et génère des messages d'alerte, qui sont envoyés aux utilisateurs finaux par le biais d'applications, de WeChat, de messages texte et d'appels téléphoniques. Les habitants peuvent ainsi réagir rapidement et rester en sécurité. À ce jour, plus de 130 000 avertissements ont été émis.
La plateforme améliore l'accès à l'information, en particulier pour les communautés rurales et vulnérables. Ce système de communication inclusif remplit la cible 21 du GBF en améliorant l'accès du public aux informations relatives à la biodiversité et en renforçant la capacité de la communauté à répondre aux risques homme-faune.

  1. Mise en correspondance automatisée des données : la base de données de la plateforme est dotée d'une fonction de mise en correspondance automatisée qui garantit l'efficacité et la précision des alertes précoces.
  2. Canaux de distribution complets : L'utilisation de différents canaux (applications mobiles, SMS, appels téléphoniques) permet de couvrir les différents besoins des communautés et de répondre aux besoins de divers groupes d'utilisateurs.
  1. Optimisation de la plate-forme : La base de données doit être régulièrement optimisée afin de maintenir la rapidité et la précision de la mise en correspondance des informations d'alerte précoce.
  2. Diffusion multicanaux : L'élargissement des méthodes de distribution, comme l'intégration de la diffusion intelligente, peut améliorer considérablement la réception des alertes par les habitants de la communauté et leur réactivité.
Module 3 : Optimisation du Big Data et du système de reconnaissance intelligent

Le système infrarouge recueille quotidiennement un grand nombre d'images, dont beaucoup n'ont rien à voir avec les éléphants. Grâce à la technologie de l'intelligence artificielle, le système a appris à identifier et à filtrer automatiquement les images sans rapport avec les éléphants avec une précision de plus de 99 %, en détectant même les silhouettes partielles ou les ombres. Les avertissements sont générés dans les 13 à 15 secondes grâce à un processus entièrement automatisé, ce qui réduit la nécessité d'un examen manuel et améliore l'efficacité de la gestion des éléphants.
Jusqu'à présent, le système a capturé plus de 3 millions d'images et émis plus de 12 000 avertissements automatiques. Toutes les données sont téléchargées en temps réel sur une plateforme centralisée et partagées avec les agences concernées pour la recherche, la gestion et la prise de décision. Cette initiative contribue à la réalisation de l'objectif 20 du FBG en promouvant les systèmes de connaissances, la technologie et l'innovation dans la protection de la biodiversité.

  1. Algorithmes avancés d'intelligence artificielle : La mise en œuvre de puissants algorithmes d'intelligence artificielle garantit une reconnaissance d'image de haute précision et un traitement efficace des données.
  2. Agrégation unifiée des données : Les données provenant de diverses régions sont consolidées, ce qui favorise l'analyse des big data et fournit une base pour la planification de la conservation à long terme et la prise de décision.
  1. Mises à jour de l'algorithme : Le système de surveillance et de reconnaissance nécessite des mises à jour régulières de l'algorithme pour s'adapter aux changements environnementaux et améliorer la précision de la reconnaissance.
  2. Gestion efficace de la base de données : Un système de gestion de base de données robuste et efficace est essentiel pour garantir que les données puissent être facilement analysées et utilisées à des fins de conservation.
Module 2 : Système de surveillance par drone et caméra infrarouge
  1. Suivi par drone
    Depuis 2017, le projet a affecté des équipes de surveillance par drone dédiées à chaque troupeau d'éléphants ou individu actif en dehors des zones protégées. Chaque équipe fonctionne 24 heures sur 24 et comprend actuellement plus de 70 personnes formées, toutes capables de localiser les éléphants rapidement et avec précision.
  2. Surveillance par caméra infrarouge
    Pour pallier les limites de la couverture par les drones, telles que les changements d'équipe et les angles morts la nuit, le projet a déployé un système de surveillance infrarouge personnalisé. Au total, 600 caméras infrarouges avec transmission de données en temps réel, 21 caméras vidéo et 177 dispositifs de diffusion intelligents ont été installés dans des zones clés, notamment les routes, les corridors d'éléphants et les villages.
    Le déploiement est basé sur les points névralgiques de l'activité des éléphants. Cela permet de soutenir la planification de l'utilisation de l'espace et la coexistence en toute sécurité des personnes et des éléphants, tout en informant sur la conception des corridors et la protection de l'habitat. En outre, le projet explore les possibilités de recyclage et de réutilisation des équipements de surveillance afin d'assurer une durabilité écologique et environnementale à long terme.
  1. Assistance technique : Les drones et les caméras infrarouges sont dotés de fonctions avancées, notamment l'imagerie haute résolution, les modes d'imagerie thermique, la transmission de données en temps réel et des algorithmes de reconnaissance intelligents.
  2. Déploiement stratégique : Le placement de l'équipement est scientifiquement planifié en fonction des schémas de déplacement des éléphants et des zones à haut risque, ce qui garantit la couverture des corridors critiques et des points névralgiques de l'activité.
  1. Maintenance et formation à la surveillance par drone : Une maintenance régulière et une formation continue du personnel de surveillance sont essentielles pour garantir l'efficacité des efforts de surveillance et la fiabilité des performances de l'équipement.
  2. Déploiement de la caméra infrarouge : La couverture du réseau et l'alimentation électrique doivent être prises en compte de manière globale afin de garantir un fonctionnement stable des équipements.
Collecte d’informations et de données à travers des études sur la contribution des pratiques socio-culturelles à la relance de l’écotourisme au Parc national de la Comoé

La première étape a été axée sur la réalisation d’une étude permettant d’identifier les sites cultuels dans le PNC et dans les villages environnants.  La Direction de Zone Nord-Est de l’OIPR prévoit la relance de l’écotourisme au Parc national de la Comoé (PNC). Dans cette optique, une stratégie a été définie dans laquelle est prévue la valorisation des pratiques traditionnelles des riverains à des fins touristiques. Tenant compte de l’historique de création du PNC, il est connu qu’il a hérité de sites sacrés à l’intérieur pour lesquels peu d’informations sont disponibles. C’est dans ce cadre qu’un thème d’étude de l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët Boigny « Contribution des pratiques socio-culturelles à la relance de l’écotourisme au Parc national de la Comoé » a été initié en vue donc de recueillir les informations sur les sites cultuels et les attraits culturels pouvant contribuer à la relance de l’écotourisme au PNC.

L’un des facteurs de réussite a été la disponibilité des chefs de terre et des garants de la tradition à fournir les informations lors des enquêtes de l’étude. Les résultats obtenus montrent que le PNC contient une diversité de sites et que les populations de sa zone périphérique (ZP) ont des attraits culturels qui peuvent contribuer à la relance de l’écotourisme au PNC. Dans le secteur de Bouna, trente-six (36) sites sacrés ont été identifiés dont vingt et un (21) sont dans le parc et quinze (15) à sa périphérie et trente (30) sites au niveau du secteur de Nassian dont vingt-deux (22) se trouvent dans le parc et les huit (8) autres à sa périphérie. 

Toutefois, des problèmes liés à leur dévalorisation ont été identifiés. Ainsi, pour relever ce défi, des objectifs ont été définis et pour que ces pratiques contribuent à la relance de l’écotourisme, deux axes stratégiques ont été identifiés. Il s’agit (i) de la collaboration et la motivation des riverains et (ii) la promotion du tourisme culturel par le gestionnaire.

Les communautés locales restent fortement liées au Parc national de la Comoé à travers les sites cultuels qui y existent et sont engagées à les préserver et à les valoriser.

Module 1 : Coordination du suivi et intégration des technologies

Un suivi efficace repose sur des équipes bien structurées avec des responsabilités claires et une coordination étroite. En se basant sur la répartition des éléphants, le projet a mis en place des équipes spécialisées dans le suivi par drone selon l'approche "un troupeau, une stratégie", et a établi des groupes de suivi basés dans les villages dans les zones clés. Les équipes de drones suivent l'activité des éléphants avec précision, tandis que les équipes locales apportent un soutien sur le terrain. Ce double système - "suivre les éléphants" et "présence locale" - couvre plus de 95 % de la population d'éléphants sauvages (les 5 % restants se trouvent dans des zones protégées). Dans les zones où les drones ne peuvent pas opérer, des caméras infrarouges sont utilisées pour assurer une couverture 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. En combinant les technologies aériennes et terrestres, le système a surmonté les difficultés liées à la surveillance nocturne et à la surveillance des zones forestières.
Le succès du système dépend du personnel local. La plupart des surveillants sont des jeunes issus des communautés locales qui ont été formés à l'utilisation des drones, au suivi sur le terrain et à la communication des alertes. Cette approche permet non seulement d'améliorer les compétences locales, mais aussi de sensibiliser et d'impliquer le public. Elle contribue directement aux objectifs 20 et 21 du GBF en renforçant les capacités de surveillance des communautés et en encourageant la participation.

  1. La forte demande de suivi et d'alerte précoce dans les régions touchées par les éléphants a incité les individus à rejoindre les équipes de suivi.
  2. L'adéquation des drones et des caméras infrarouges pour le suivi des grands animaux terrestres, combinée à des caractéristiques telles que l'imagerie thermique, les déclenchements automatiques et la transmission sans fil des données, a permis de suivre les schémas d'activité nocturne des éléphants d'Asie et d'assurer une transmission en temps réel et une reconnaissance automatisée.
  3. Les jeunes de la région se sont montrés très enthousiastes à l'idée de participer au projet et très motivés à l'idée de contribuer à la protection de leurs communautés d'origine.
  1. L'imagerie thermique est très efficace pour la surveillance nocturne, mais une maintenance régulière de l'équipement est essentielle pour garantir les performances dans des conditions météorologiques extrêmes.
  2. Les emplacements de déploiement des caméras infrarouges doivent être optimisés pour assurer une couverture stable du réseau et une transmission fiable des données.
  3. Une source de financement stable est nécessaire pour soutenir l'engagement d'un personnel à temps plein.
Moyens mis en oeuvre

Cette technique de récupération des berges dans les zones humides n'exige pas de gros moyens. En effet, il a suffit de prélever quelques souches d’’Echinoclos stagnina  ou "Bourgou" du côté où il en reste encore (côté parc W dans notre cas), les transporter en pirogue, puis les repiquer en suivant la montée des eaux. Une fois le repiquage effectué, mettre en défend la zone contre la dent de bétail pendant deux mois.  Après cette période il y'a lieu de récolter le fourrage en coupant à un niveau au dessus de la souche.

Cette technique de récupération des berges dans les zones humides n'exige pas de gros moyens. En effet, il a suffit de prélever quelques souches d'Echinocloas stagnina du côté où il en reste encore (côté parc W dans notre cas), les transporter en pirogue, puis les repiquer en suivant la montée des eaux. Une fois le repiquage effectué, mettre en défend la zone contre la dent de bétail pendant deux mois.  Après cette période il y'a lieu de récolter le fourrage en coupant à un niveau au dessus de la souche.

La disponibilité du plan d'eau

Diffusion et apprentissage

L'élaboration de différentes méthodes de diffusion renforce la communication à l'interface de la recherche, de la politique et de la pratique. Si les conclusions essentielles d'une étude peuvent rester cohérentes, la manière dont ces résultats sont partagés doit être adaptée aux besoins, aux préférences et aux capacités spécifiques des différentes parties prenantes. Cette approche garantit que l'information est non seulement accessible, mais qu'elle a également un impact, permettant aux parties prenantes de prendre des décisions en connaissance de cause ou de prendre des mesures appropriées.

Par exemple, dans le contexte de la recherche d'accompagnement de la mise en œuvre de la RPF, la manière dont les résultats sont communiqués aux responsables de la mise en œuvre et aux décideurs politiques diffère de l'approche utilisée pour les publics universitaires. Les décideurs politiques et les responsables de la mise en œuvre travaillent souvent dans des environnements où le rythme est rapide et où ils ont besoin d'informations claires, concises et exploitables. Les décideurs politiques et les personnes chargées de la mise en œuvre tirent le plus grand profit d'une communication concise et directe qui met en lumière des idées exploitables, souvent à l'écart du format détaillé et structuré des articles scientifiques.

En reconnaissant ces différences et en s'y adaptant, notre projet, en tant que recherche d'accompagnement, comble le fossé entre la production de preuves et l'application pratique, en favorisant des liens plus forts et des collaborations plus significatives entre les mondes de la science, de la politique et de la pratique.

Le succès de l'application de différents mécanismes de diffusion dépend de l'engagement ferme de l'équipe de recherche à adapter les styles de communication des résultats aux différents publics. Les résultats de la recherche sont préparés pour être publiés dans des revues scientifiques, mais aussi sous forme de fiches d'information, de notes de synthèse et d'affiches, conçues pour communiquer les résultats aux parties prenantes non universitaires. La coopération avec les responsables de la mise en œuvre de la RPF permet également à la recherche qui l'accompagne d'organiser avec succès des ateliers participatifs au niveau local, des webinaires et des symposiums conjoints au cours desquels les résultats et les idées complémentaires de la recherche et de la pratique sont discutés. Les résultats sont également intégrés dans les cours et les programmes universitaires.

Dans le cadre de notre projet de recherche, nous adaptons les stratégies de diffusion et de sensibilisation aux besoins et aux contextes de nos diverses parties prenantes. Pour les responsables locaux de la mise en œuvre et les communautés, la communication est conçue pour être interactive et engageante, en s'appuyant fortement sur des présentations orales et des outils visuels tels que des affiches ou des dépliants, ainsi que sur la traduction dans les langues locales. Ces outils sont combinés au dialogue pour faciliter la compréhension mutuelle et encourager la collaboration. En adaptant l'approche au public, qu'il s'agisse de décideurs politiques ayant besoin d'informations concises ou de communautés locales ayant besoin de méthodes participatives et visuelles, nous nous assurons que le message principal de notre recherche est transmis de manière efficace et qu'il soutient l'application dans le monde réel. En organisant différents webinaires où la recherche et la pratique sont présentées sur la même plateforme, nous avons échangé et développé des stratégies qui aident à communiquer les résultats de la recherche à des publics non universitaires. En outre, grâce à des présentations lors de différentes conférences, notre mécanisme de diffusion de la recherche s'est étendu à un public plus large, en plus des pays de mise en œuvre de la LRF.

Recherche en synergie

Le projet TREES utilise une approche multiéchelle et interdisciplinaire pour synthétiser les données provenant d'analyses environnementales, sociales et économiques, afin de fournir une compréhension holistique des impacts de la RPF en Afrique, en particulier en Afrique de l'Est et de l'Ouest. Pour ce faire, l'objectif global est d'atténuer les effets du changement climatique en Afrique grâce à une recherche de synthèse qui éclaire les politiques et les pratiques en matière de RPF. Cette approche permet une compréhension nuancée des pratiques de RPF et de leurs impacts, qui sont adaptables à différentes régions. En combinant des données provenant de diverses disciplines, notamment les sciences environnementales, les sciences sociales et les analyses économiques, le projet permet une compréhension holistique des pratiques de RPF et de leurs interactions complexes. Par conséquent, des méthodes de recherche similaires sont appliquées afin d'examiner des problèmes similaires dans des contextes différents. Les méthodes de recherche pluridisciplinaires appliquées dans différents pays sont contextualisées afin de proposer des solutions adaptées au contexte du pays.

Alors que les doctorats se concentrent sur des sujets spécifiques à un pays, le projet synergie permet une synthèse entre les pays afin de contribuer à l'élargissement et à l'externalisation des résultats de la recherche, des expériences obtenues et des pratiques liées à la RPF. En outre, les thèses de master soutiennent le contexte général du projet en traitant de sujets spécifiques au niveau national. Les recherches menées par les étudiants en master et en doctorat sont étroitement liées, et les résultats de la recherche sont approfondis si les résultats peuvent être comparés et si des recommandations peuvent être tirées du contexte d'un pays à l'autre.

La recherche sur la RPF dans les différents pays de mise en œuvre est interdépendante. Les pratiques locales réussies identifiées dans le cadre du projet sont présentées comme des modèles d'adaptation et de mise à l'échelle dans divers contextes, ce qui renforce les contributions à l'agenda mondial de la RPF.

Cette représentation géographique diversifiée garantit que le projet bénéficie d'un large éventail de perspectives et d'expériences pertinentes pour les différents contextes écologiques et socio-économiques de l'Afrique. Le projet génère des informations exploitables pour l'action climatique et les efforts de restauration des terres au-delà des études de cas, ce qui permet de tirer des conclusions et des recommandations dans différents contextes et à différentes échelles (locale à régionale/africaine). Les résultats de la recherche aident à étayer scientifiquement les pratiques de RPF développées par F4F.

Séjours de recherche internationaux

Un programme annuel de mobilité internationale de 3 mois par an a été mis en place pour tous les doctorants basés dans les pays de mise en œuvre de F4F. Le programme a été conçu de manière à ce que tous les doctorants se rendent en même temps dans l'institution d'accueil en Allemagne (ZALF), afin de faciliter un système structuré de supervision des doctorats. Pendant le séjour en Allemagne, le séjour a consisté en de multiples composantes interconnectées, telles que : des activités de recherche documentaire, l'intégration dans les réunions et événements de l'institution d'accueil, des ateliers conjoints sur la planification de projets, des formations sur les méthodes, des réflexions sur les progrès du doctorat (chances et défis), des réunions de statut en personne avec GIZ/F4F, ainsi que des activités de sensibilisation conjointes, y compris par exemple un symposium par GIZ et ZALF sur la restauration dans le Sud global à Bonn et un atelier sur le concept de la recherche d'accompagnement à la TropentagConference2023 à Berlin. Les étudiants ont également été encouragés à participer à d'autres formations et conférences en fonction de leurs intérêts et besoins individuels.

La mise en place d'un programme de mobilité internationale accueillant simultanément tous les doctorants travaillant dans et sur les différents pays de mise en œuvre a permis un travail d'équipe en personne qui a fortement influencé le développement de la confiance mutuelle, ainsi qu'une communication et une collaboration de haute qualité, essentielles également pour l'avancement et la réussite du projet pendant la période de travail d'équipe à distance. En outre, les séjours de recherche alignés ont favorisé les échanges thématiques entre pays, encouragé la recherche de synthèse et contribué à l'amélioration du dialogue Nord-Sud et Sud-Sud et au renforcement des capacités en général. Avec trois séjours de mobilité au cours d'années consécutives, les doctorants se sont embarqués dans un voyage commun avec des points d'interaction et de réflexion réguliers sur le sujet de recherche et les activités liées au doctorat. Les effets positifs sont devenus de plus en plus visibles au fil du temps en ce qui concerne la confiance au sein de l'équipe et l'intensité de la collaboration, les connaissances et les compétences liées à la recherche doctorale et l'intensification de la recherche transnationale et de la recherche de synthèse.

La mise en place d'un programme structuré de séjour de mobilité internationale a permis non seulement d'acquérir une expérience de recherche internationale dans un institut partenaire en Allemagne (ZALF), mais aussi de favoriser l'interaction directe entre les différents membres de l'équipe. De cette manière, beaucoup d'espace a été créé pour la recherche, la discussion et l'apprentissage en commun. Des ateliers de planification de projets communs, des formations sur les méthodes et approches sélectionnées qui ont été utilisées par les membres de l'équipe dans les différents pays, mais aussi des ateliers de planification et de réflexion sur le doctorat ont été organisés pendant cette période. Les séjours de mobilité ont également permis une interaction directe avec l'équipe mondiale de la GIZ/F4F et d'autres acteurs de la science, de la politique et de la pratique par le biais de symposiums, d'ateliers et de la participation à des conférences internationales.

Tandems de recherche internationaux et co

Pour faciliter les collaborations mondiales, le renforcement des structures de recherche internationales, le développement des capacités et l'apprentissage global, le projet TREES, en tant que solution, s'appuie fortement sur des partenariats internationaux. L'équipe elle-même est composée dans la plupart des pays de tandems de recherche internationaux, dans lesquels les étudiants en doctorat et en master sont originaires du pays d'étude ainsi que d'Allemagne ou d'un autre pays. Alors que chaque étudiant a son propre objectif de recherche, la collecte de données est planifiée et mise en œuvre dans les tandems binationaux. La supervision est assurée dans le cadre de tandems de supervision internationaux où, dans chaque pays, une université prend la direction des opérations et la co-supervision est assurée par l'organisation chef de file du projet.

La mise en place d'équipes de recherche binationales contribue à améliorer la réflexion sur la complexité grâce à l'intégration de perspectives et de disciplines multiples. Cela facilite la recherche sur la mise en œuvre de la RPF pour une meilleure analyse et l'élaboration de solutions, ainsi que le renforcement des capacités et l'apprentissage global par le biais de collaborations Nord-Sud et Sud-Sud. Les visites conjointes sur le terrain peuvent faciliter l'accès des étudiants aux sites d'étude, l'interaction avec les acteurs sur le terrain et l'augmentation de la taille des échantillons si les questionnaires sont combinés.

L'établissement de tandems de recherche internationaux d'étudiants en doctorat et en master et la constitution d'équipes internationales de co-supervision ouvrent de nouveaux espaces d'apprentissage et de nouvelles opportunités de collaboration. Différentes expertises et perspectives peuvent être intégrées dans les différents projets d'étude des thèses de doctorat et de master, dans la conception et la mise en œuvre de la recherche. Des méthodes de recherche diversifiées peuvent être mises en œuvre de manière complémentaire afin d'approfondir l'analyse liée à la RPF et les perspectives d'interprétation combinées enrichissent les résultats de la recherche. Si des questions sur les données se posent ou si une vérification est nécessaire à l'issue de la visite sur le terrain, la structure en tandem facilite les visites de suivi sur le terrain pour compléter ou vérifier les résultats. Les connaissances dérivées et communiquées via de multiples canaux en Allemagne et dans les pays F4F peuvent améliorer le dialogue à l'interface entre la politique, la pratique et la science au sein des pays et entre eux.