Le piégeage photographique permet de réaliser des études non invasives de la faune et de la flore dans l'ensemble de la zone protégée, ce qui permet de mieux comprendre les points chauds des espèces rares et menacées, tout en fournissant des informations sur les endroits où l'on trouve le plus d'espèces ciblées par les chasseurs. Les pièges photographiques systématiques ont été installés soit en grille fine (zones plus petites avec un espacement de 1 à 2 km entre les stations), soit en grille de parcours (couverture complète de la zone protégée avec un espacement d'environ 2,5 km entre les stations), avec des stations qui contiennent 2 caméras ou plus espacées d'environ 20 m. Les pièges photographiques ont été laissés en place pendant au moins deux semaines. Les systèmes de piégeage des caméras ont été laissés sur le terrain pendant environ 3 mois pour chaque session d'échantillonnage afin de respecter l'hypothèse de fermeture ; les grilles fines pour deux sites ont été répétées à 2 ans d'intervalle, la grille de parcours devrait être reproduite en 2023 (à 5 ans d'intervalle). Des caméras systématiques ont été installées et des données sur les microhabitats ont été collectées à chaque site de station en suivant les protocoles d'Abrams et al. (2018).
Références
Abrams, J. F., Axtner, J., Bhagwat, T., Mohamed, A., Nguyen, A., Niedballa, J., ... & Wilting, A. (2018). Étudier les mammifères terrestres dans les forêts tropicales humides. Un guide d'utilisation pour le piégeage photographique et l'ADN environnemental. Berlin, Allemagne : Leibniz-IZW.