Une communication efficace

Un excellent plan/réseau de communication avec les différentes parties prenantes a été mis en place à différents niveaux. Dès le début du projet, la communauté et les autres parties prenantes ont été constamment informées du déroulement du projet. Un relais des questions politiques et de conservation des vautours a été réalisé auprès des parties prenantes cibles au sein des communautés et de la TFCA de KAZA.

Grâce aux relations solides établies, les responsables de la mise en œuvre du projet ont pu s'engager avec différentes parties prenantes à différents niveaux. Il s'agit notamment d'organiser des réunions informelles et d'utiliser la langue locale pour cibler différents publics. Les médias sociaux, la distribution de matériel de communication et le pouvoir des réunions en face à face ont permis aux responsables de la mise en œuvre d'atteindre les niveaux de base.

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Les réunions en face à face sont un outil puissant pour une communication efficace et permettent aux responsables de la mise en œuvre du projet de relayer les questions politiques et de conservation des vautours auprès des parties prenantes cibles au sein de la TFCA KAZA.

Partenariats entre les principaux acteurs locaux et collaborations multisectorielles et transfrontalières

Les résultats obtenus reposent en grande partie sur la collaboration et les partenariats de coopération entre les différentes parties prenantes, y compris les agences gouvernementales, les organisations de conservation, les scientifiques et les communautés locales. La collaboration avec les ministères et les services gouvernementaux a été essentielle pour sensibiliser les communautés aux problèmes liés aux conflits entre l'homme et la faune et pour suggérer des moyens respectueux de l'environnement afin d'atténuer ces conflits. Les scientifiques étaient là pour collecter des informations sur l'empoisonnement des animaux sauvages et fournir un retour d'information aux ministères. Les communautés étaient les principales parties prenantes puisqu'elles sont les seules gardiennes de l'environnement.

Les responsables de la mise en œuvre ont établi des liens avec les communautés locales parce que nous travaillions déjà avec elles dans le cadre d'autres projets, ce qui a permis de renforcer nos relations. En impliquant les communautés dans la prise de décision, ils ont pu identifier certaines parties prenantes avec lesquelles nous avons collaboré pour partager nos compétences, nos connaissances et nos expériences, ce qui a contribué à la réussite du projet. La collaboration transfrontalière a permis aux responsables de la mise en œuvre de se concentrer sur la lutte contre l'empoisonnement des vautours dans trois pays distincts, mais en se battant pour la même cause.

Le partenariat avec d'autres organisations qui tentent d'atteindre le même objectif rend la mise en œuvre des résultats du projet beaucoup plus facile et rapide, sans risque de duplication du travail sur le terrain. Les idées et les solutions possibles à un problème peuvent être librement partagées, ce qui permet d'aborder les problèmes de manière globale.

Recherche et prise de décision fondée sur la science.

Notre équipe a identifié l'importance d'une collecte de données précises, un suivi régulier et une supervision des données sont effectués par le conseiller scientifique et de recherche et le chef des opérations pour s'assurer que des données précises sont téléchargées dans la base de données. La gestion de la population et les décisions scientifiques concernant la population de rhinocéros dans le pays sont guidées par les données collectées au cours de la surveillance effectuée par nos équipes de patrouille. Les données sont utilisées pour définir la capacité d'accueil du tourisme basé sur la vie sauvage et pour planifier et gérer les activités de conservation et de développement.

  • Disponibilité des ressources

  • Partenariats solides avec des partenaires de conservation partageant les mêmes idées dans le paysage

  • Politiques et cadres de soutien

  • Protocole d'accord avec le gouvernement local

  • Le suivi social et écologique permet de bien comprendre l'impact des activités telles que le tourisme de randonnée sur la population de rhinocéros.

  • L'efficacité de nos efforts ne peut être évaluée que si des données de suivi à long terme sont en place et fournissent des preuves temporelles de la réalisation des buts et objectifs de la gestion.

  • La gestion adaptative fondée sur la science est un processus très dynamique qui nécessite l'engagement de tous les acteurs concernés.

  • Comme le suivi est effectué par des conservateurs de rhinocéros (CRR) et des pisteurs de Save the Rhino Trust (SRT) bien formés, il accroît leur sensibilisation à l'environnement et leur donne un sentiment d'appartenance et de motivation pour protéger les rhinocéros.

Les modalités de structuration d'une filière de plants à destination de la restauration écologique sont établies

Les acteurs clés sur le marché de la pépinière ont d’abord été identifiés et classés dans quatre catégories : les producteurs, les acheteurs, les porteurs de projet, et les partenaires techniques. Ces acteurs, de par leur expérience, représentent la base de l’étude pour déterminer les défis et limites du projet.

Grâce à des entretiens, nous avons pu identifier des problématiques telles que :

  • la difficulté d’approvisionnement en semences au moment de la fructification,
  • l’absence de reconnaissance de la filière en tribu et dans l’enseignement professionnel,
  • la difficulté de développer une activité économique en tribu, adaptée au rythme en communauté,
  • les compétences techniques élevées que nécessite la production de plants en pépinière,
  • l’absence d’outils vulgarisés et adaptés au contexte local pour comprendre le métier de pépiniériste,
  • le manque d’encadrement de la filière (formations, mise en relation des acheteurs et des revendeurs, etc.)

Les solutions alors proposées et discutées étaient le développement d’une filière de récolte de graines, moins technique et plus adaptée au rythme local, la publication du guide du pépiniériste vulgarisé et la mise en place de formations professionnelles dans les organismes de formation et directement en tribu.

La Nouvelle-Calédonie étant un petit territoire, l’identification fut relativement aisée et rapide. Les acteurs ont tous répondu favorablement aux sollicitations et ont répondu à l’ensemble des questions posées aux entretiens. L’idée d’un projet qui serait bénéfique pour tous (producteurs, acheteurs, porteurs de projet et partenaires) a permis de rassembler tous les acteurs autour du projet.

La liste des acteurs ne peut pas être exhaustive. Pour faire au mieux, il faut se concentrer sur un nombre restreint mais représentatif d’acteurs dans chaque catégorie. Ce nombre dépend de la taille du territoire.

Pour avoir des entrevues rapides et efficaces, il faut passer du temps en amont sur la préparation des questions et des méthodes de sollicitation. Il faut également être flexible et permettre la mention de nouveaux sujets. Également, au fil des entretiens, il est pertinent de refaire référence aux problématiques rencontrées par d’autres acteurs et proposer des solutions afin d’avoir des avis nouveaux.

Évaluation de la gouvernance de la zone protégée

Avant l'évaluation de la gouvernance, nous avons entrepris un exercice de cadrage impliquant toutes les parties prenantes concernées. L'évaluation s'est appuyée sur un processus d'engagement multipartite et en plusieurs étapes pour l'exercice de cadrage, la collecte d'informations et la validation des résultats. L'atelier de cadrage a permis d'identifier les aspects clés de la gouvernance qui ont permis de sélectionner les principes de gouvernance essentiels à évaluer. Diverses questions de gouvernance ont été identifiées et la manière dont elles sont liées à la conservation de Bwindi. Les parties prenantes ont pu identifier les meilleures actions prioritaires alternatives et leur fonctionnement. Les parties prenantes ont pu identifier l'intégration des valeurs culturelles des Batwa comme une solution clé réalisable qui peut relier les populations indigènes à la conservation et à leurs moyens de subsistance. Diverses parties prenantes sont impliquées dans la mise en œuvre de l'approche fondée sur les valeurs culturelles afin d'en mesurer l'efficacité.

  1. Le soutien et la volonté de l'Uganda Wildlife Authority en tant qu'organisme de gestion des zones protégées ont été déterminants pour faciliter cette solution.

  2. La reconnaissance de la complexité de la gouvernance comme un défi majeur pour la conservation par tous les acteurs tels que l'Uganda Wildlife Authority, le gouvernement local de Kisoro, Rubanda et Kanungu, les communautés locales (y compris les indigènes Batwa) et d'autres organisations de conservation.

  3. Le financement du BIOPAMA a démontré qu'en utilisant efficacement de petites ressources, il est possible d'obtenir de meilleurs résultats.

  1. L'identification et la résolution des problèmes de gouvernance ont été appréciées par les parties prenantes, qui y voient une voie vers la conservation durable et les moyens de subsistance.

  2. L'implication de toutes les parties prenantes concernées est essentielle pour obtenir des résultats tangibles en matière de conservation et de moyens de subsistance. Elle nécessite un micro-engagement des acteurs et la manière dont ils acceptent de travailler ensemble.

  3. Les politiques actuelles de gestion des zones protégées sont rigides et doivent être modifiées pour permettre l'intégration des aspects de gouvernance.

Bonnes relations avec l'institution de gestion mandatée de l'AMP

La gestion de l'AMP de Kisite Mpunguti est confiée au Kenya Wildlife Service et au Wildlife Research and Training Institute. Il était donc essentiel que les responsables de ces institutions participent à la mise en œuvre des activités du projet, y compris le programme WIO-COMPAS. Cela a permis de garantir l'approbation du programme WIO-COMPAS et sa reconnaissance ultérieure pour le développement de la carrière.

Pour cette raison, les deux institutions ont été incluses dans le processus du début à la fin. Cela a permis de garantir au personnel de l'AMP que cette entreprise apporterait une valeur ajoutée, au niveau individuel, à leurs carrières, et pas seulement à la direction de l'AMP. Ce point était crucial, car le processus de préparation de l'évaluation WIO-COMPAS est assez décourageant, et un facteur de motivation est nécessaire pour assurer leur participation.

Une longue histoire avec les institutions de gestion: Le WWF-Kenya entretient depuis longtemps de bonnes relations avec les deux institutions, ayant travaillé en étroite collaboration sur de multiples projets pendant des décennies. De plus, un protocole d'accord a été mis en place avec les institutions, ce qui rend les interactions transparentes et coopératives. Toutefois, en l'absence d'un tel historique, il est possible de favoriser de bonnes relations en faisant preuve de bonne volonté et en collaborant de manière ouverte et transparente.

Identifier une personne de référence: Bien que de bonnes relations puissent exister aux niveaux de gestion supérieurs, il est nécessaire d'avoir une personne de référence au niveau de l'AMP pour aider à la planification générale et à la mobilisation du personnel. C'est un atout supplémentaire si cette personne possède l'expertise nécessaire pour aider à la phase de formation, à la phase de mentorat, ou aux deux. Le cas échéant, plusieurs personnes de référence peuvent être sélectionnées. Dans le cas de l'AMP de Kisite Mpunguti, deux personnes ont été sélectionnées, dont le gardien de KWS et le chercheur principal de WRTI, qui possédaient tous deux une expertise sur le programme WIO-COMPAS.

Critères de sélection des personnes relais: Il est nécessaire de définir des critères pour la sélection de la (des) personne(s) de référence afin d'assurer une mise en œuvre harmonieuse. Ces critères sont les suivants

  • Disponibilité et accessibilité tout au long des phases de planification, de formation et de mentorat de ce renforcement des capacités.
  • intérêt manifeste pour le programme WIO-COMPAS
  • la volonté d'apporter son aide tout au long du processus.

D'autres critères peuvent être définis à ce stade en fonction du contexte local.

Renforcement des capacités des acteurs et parties prenantes locaux

Les communautés et les acteurs locaux vivant à proximité des zones protégées n'étaient pas conscients de l'importance des vautours. Le renforcement des capacités a consisté à sensibiliser les communautés à la valeur des vautours, aux menaces qui pèsent sur eux et à la nécessité de les conserver. Des réunions formelles et informelles répétées et l'engagement de la communauté à chaque étape ont permis d'atteindre les résultats escomptés.

  • Pour ce faire, des réunions et des ateliers d'engagement sont organisés en permanence avec les communautés locales. Du matériel de communication abordant les défis et proposant des solutions a été partagé. La confiance déjà établie et l'utilisation de la langue locale ont permis au message d'être reçu positivement.
  • Le partage et l'assimilation des connaissances pour obtenir des résultats positifs prennent du temps, mais la persévérance est la clé de la reconnaissance du leadership et de l'autorité au niveau local. Les communautés sont toujours réceptives aux nouvelles idées, à condition que vous leur donniez les moyens d'agir.
Formation

Tous les employés ont reçu une formation théorique et pratique sur les pratiques de conservation des tortues de mer avant le début des patrouilles à pied et en drone. La formation portait sur la biologie des tortues de mer, les protocoles de patrouille et le marquage des tortues, suivie d'une formation pratique sur l'utilisation du GPS, l'identification des traces, le marquage des tortues, la relocalisation des nids et l'excavation. Une formation pratique continue a été dispensée tout au long de la saison au cours de patrouilles adaptées à l'expérience de l'employé. Les personnes occupant des postes tels que celui de chef d'équipe ont également bénéficié d'un soutien et d'une formation continus afin d'améliorer leurs compétences en matière de leadership.

La formation a été menée par des professionnels ayant de nombreuses années d'expérience dans le domaine de la conservation des tortues. L'efficacité de la formation est due à la conception et à la stratégie mises en œuvre grâce à l'expérience de l'équipe de coordination. La disponibilité de ces professionnels pour couvrir tous les domaines de la mise en œuvre a permis de mettre la formation continue à la disposition de toute l'équipe.

La mise en œuvre de la formation nécessite des professionnels ayant la capacité et l'aptitude à former efficacement des employés nouveaux et expérimentés. La clé pour pouvoir former efficacement l'ensemble de l'équipe était d'avoir une combinaison de nouveaux employés et d'employés expérimentés, pour permettre au projet (dans ce cas, les patrouilles) d'être mis en œuvre efficacement tout en continuant la formation. La capacité à former une grande équipe avec peu de professionnels est entravée par un grand nombre de nouvelles recrues.

Une communication efficace

La communication a joué un rôle clé dans la réussite de ce projet. La KWCA a organisé un certain nombre de réunions virtuelles depuis les phases de planification jusqu'à la phase d'évaluation. Le choix des réunions virtuelles a été rendu nécessaire par la pandémie de covid-19 et les mesures gouvernementales associées pour contrôler sa propagation, y compris le verrouillage du pays, ce qui a perturbé la mobilité et les réunions physiques. Parmi les appels virtuels, on peut citer les réunions de planification, la réunion de démarrage avec les membres de l'association de protection de l'environnement pour améliorer la compréhension commune de la portée du projet et gérer les attentes des parties prenantes. Des réunions virtuelles ont également été organisées pour sensibiliser les principales parties prenantes à SAGE et pour dresser une carte collaborative des parties prenantes de la zone de conservation.

Le consultant principal, avec le soutien des assistants facilitateurs, a dirigé la traduction des principes et des questions de SAGE dans la langue locale afin qu'ils soient plus largement adoptés, en particulier par les parties prenantes qui ne maîtrisaient que la langue locale.

  • La traduction de l'outil dans la langue locale a permis une plus grande participation.
  • Le recrutement d'assistants facilitateurs issus des communautés locales et maîtrisant les langues locales a permis une participation productive des parties prenantes, en particulier des membres des conservatoires.
  • La traduction de l'outil dans la langue locale a permis une plus grande participation.
  • Une communication efficace est essentielle pour favoriser une compréhension commune de la portée du projet et pour garantir une mise en œuvre réussie du projet.
  • L'utilisation de la langue locale est une stratégie efficace pour garantir une participation et une adhésion locales complètes, en particulier lorsque les publics cibles ne maîtrisent que les langues locales.
Renforcement des capacités et technologies innovantes

Les gardes forestiers sont formés à l'utilisation de la nouvelle technologie SMART utilisée pour enregistrer les données des patrouilles. Il est essentiel que les équipes de gardes forestiers soient bien formées et équipées pour recueillir des données précises au cours de leurs patrouilles.

  • la disponibilité des fonds

  • Accès à la technologie et formation du personnel à l'utilisation de la technologie

  • Les rangers ont des besoins différents en matière de renforcement des capacités. Nous avons identifié le besoin de se concentrer sur les rangers individuels plutôt que d'offrir une formation de groupe.

  • L'apprentissage et la formation de pair à pair sont utiles.