Frugal Rehabilitation Demonstration (FRD) : développement et adaptation de la méthodologie (FRM) par le biais de la recherche-action

Une fois les sites de démonstration sélectionnés, les groupes locaux d'ASM reçoivent une formation et sont engagés pour mettre en œuvre la gestion des ressources forestières en six étapes :

  1. Préparation et planification : évaluation de la dégradation, des limites, de l'hydrologie et de l'équipement ; estimation de la main-d'œuvre et des volumes ; gestion des déchets ; normes de santé et de sécurité au travail.
  2. Réhabilitation technique : remblayage, nivellement et reprofilage ; utilisation d'une mécanisation limitée
  3. Terres arables : identification, conservation et redistribution sur les sites
  4. Réhabilitation biologique : enrichissement de la couche arable ; évaluations de la régénération naturelle ; identification des communautés végétales indigènes et clés ; collecte de semences ; distribution de semences et d'engrais naturels dans les couches arables ; plantation d'arbres, d'arbustes et de graminées.
  5. Hiérarchie des mesures d'atténuation : intégration de la planification de la réhabilitation dans la conception et les opérations de l'ASM active afin de réduire les impacts environnementaux primaires et les efforts de réhabilitation inutiles.
  6. Remise du site de réhabilitation achevé aux administrations gouvernementales compétentes pour approbation/signature
  • Autorisation des gouvernements nationaux et locaux de mettre en œuvre des projets de démonstration de réhabilitation frugale.
  • Ressources pour financer l'effort de travail de démonstration et l'application technique de la méthodologie sur le site.
  • Capacité et volonté des ASM de recevoir une formation et de mettre en œuvre la méthodologie sur le site.
  • Application réussie de la FRM : toutes les exigences physiques et écologiques clés pour une réhabilitation réussie sont (à quelques exceptions près) disponibles à proximité raisonnable du site. Il suffit de les identifier et de les adapter au contexte.
  • La réhabilitation de l'habitat axée sur les communautés végétales indigènes peut être réussie sans l'utilisation d'espèces non indigènes.
  • L'identification et la récupération de la terre végétale sont essentielles à la réussite.
  • La réhabilitation biologique fonctionne bien avec la banque de semences de la couche arable pour établir un chemin vers la réhabilitation écologique.
  • Les approches mécanisées de faible niveau pour le levage lourd de matériaux dans le remplissage topographique peuvent être efficaces, mais il n'est pas recommandé de dépendre de la mécanisation dans les phases ultérieures de la réhabilitation. L'utilisation excessive de machines au cours de ces dernières phases peut réduire la capacité de régénération biologique.
  • La gestion des ressources minérales peut être appliquée dans les zones abandonnées, où les réserves minérales sont épuisées, et elle peut également être intégrée dans les opérations actuelles de l'ASM afin de réduire les efforts de réhabilitation.
  • Le transfert et l'approbation des autorités locales sont essentiels pour garantir un engagement continu.
Mise en place d'un groupe de travail national FRM avec le gouvernement et les parties prenantes sectorielles

En partant du principe que les ministères sont désireux et capables de travailler ensemble pour développer des solutions afin de traiter les impacts de l'ASM sur l'environnement au sens large, sur les zones protégées et sur les parties prenantes affectées par cette activité minière, un groupe de travail national (qui comprend ces ministères, agences et parties prenantes représentatives pertinentes) doit être mis en place. Ce groupe contribuera à orienter le processus d'engagement du projet avec les autorités locales, les mineurs artisanaux et les autres parties prenantes au niveau local, afin de préparer le terrain pour la démonstration de la réhabilitation frugale (DRF). Une étape clé de ce processus consiste à sélectionner des sites pour la DRF qui peuvent servir au développement et à l'application de la méthodologie dans le contexte écologique, économique et social. L'objectif de la création de ce groupe de travail FRM est de garantir une approche participative et consultative du développement de la méthodologie, et de permettre un processus de sélection des sites de démonstration qui garantisse une approche informée et stratégique basée sur des critères convenus. Les sites sélectionnés pour la démonstration de la méthodologie doivent être typiques, représentatifs et associés à une capacité formelle de l'ASM à entreprendre la réhabilitation.

Les principaux facteurs favorables ont été l'approche collaborative du développement de la FRM et les ressources adéquates pour entreprendre l'approche participative à la fois lors des réunions et sur le terrain. Le groupe de travail a participé à un programme de voyage coordonné afin de sélectionner, d'évaluer, de contrôler et d'examiner les progrès et les approches en matière de réhabilitation sur les sites.

La participation et l'implication du groupe de travail dans le développement du FRM ont été déterminantes pour son approbation et son adoption. Les ministères clés et les agences associées ont joué un rôle dans la sélection des sites FRD, en les visitant tout au long du processus de réhabilitation et en discutant de l'élaboration d'une méthodologie fondée sur la recherche-action dans une série de sites représentatifs. Il était également important d'être en contact et de s'engager auprès des mineurs artisanaux formalisés, qui étaient désireux de participer au travail et d'aider à développer un mécanisme de promotion des meilleures pratiques et de leur association à ces pratiques.

Alignement ministériel et sectoriel : une approche basée sur le partenariat pour développer une méthodologie de réhabilitation économe

Il est important de reconnaître et d'identifier les conflits entre les ministères et les parties prenantes sectorielles. Il est important, dès les premières étapes d'une initiative, de reconnaître ces problèmes et d'établir et de travailler à travers une plateforme consultative pour défendre une méthodologie qui soit utile à toutes les parties prenantes, c'est-à-dire aux mineurs artisanaux et aux parties prenantes affectées par cette exploitation minière, ainsi qu'aux ministères. Ce n'est que grâce à cette collaboration qu'une méthodologie pourra être développée pour répondre aux préoccupations environnementales, aux besoins des mineurs artisanaux en matière d'incitations basées sur la performance et d'accès à la terre, et qui pourra être valorisée par le gouvernement dans la formalisation d'un permis d'exploitation minière basé sur des conditions. C'est dans le contexte et la plateforme d'engagement que l'on peut démontrer que la FRM est utile à toutes les parties prenantes et qu'elle permet d'obtenir des résultats au niveau local comme au niveau national.

  • Reconnaissance par les pouvoirs publics de l'ensemble des problèmes rencontrés dans le secteur
  • l'alignement des gouvernements sur les meilleures pratiques environnementales et l'application effective de la législation
  • Volonté du gouvernement de s'engager dans des partenariats plus larges afin d'évaluer les problèmes liés à l'ASM informelle et de rechercher des solutions et des incitations pour de meilleures pratiques environnementales
  • Volonté nationale et des parties prenantes de conditionner la formalisation de l'ASM aux performances environnementales
  • Le secteur de l'ASM est prêt à mettre en œuvre la FRM
  • Les parties prenantes sont disposées à approuver l'autorisation de l'ASM sur la base de l'amélioration des pratiques environnementales.

Il est essentiel que l'initiative bénéficie du soutien du gouvernement national, en tant que porte d'entrée pour s'engager avec le gouvernement local et d'autres parties prenantes locales touchées par l'exploitation minière artisanale. Il est également important que les principaux ministères susceptibles d'avoir des points de vue contradictoires (par exemple, les ministères des mines et de l'environnement) apprécient et soutiennent la capacité des initiatives à élaborer des solutions et des approches susceptibles d'apporter des avantages à toutes les parties (ministères).

Partager les enseignements tirés pour les reproduire

Le processus de création de la première AMP du Pakistan a permis de tirer un certain nombre d'enseignements précieux, notamment en ce qui concerne la manière dont les parties prenantes de différents secteurs (gouvernements fédéral et provinciaux, société civile et universités) peuvent travailler collectivement à la mise en place de politiques de conservation de l'environnement. Le Pakistan dispose également d'un vaste littoral et ce processus peut désormais être reproduit pour d'autres sites riches en biodiversité. D'autres sites potentiels d'AMP ont déjà été identifiés, notamment l'île de Churna, Miani Hor et la baie de Gwatar. Dans le cadre des réunions régulières de l'OCN du CFP et d'autres rencontres régionales, le Pakistan continue de partager son expérience de la création de l'AMP de l'île d'Astola et sa vision de la création d'autres zones.

Les décideurs politiques, les membres de l'UICN et la société civile ont manifesté un vif intérêt pour la reproduction du processus de création de l'AMP de l'île d'Astola dans d'autres zones côtières du Pakistan.

L'OCN du FFM est une plateforme de "gouvernance douce" précieuse. Bien qu'il ne s'agisse pas d'un organe formel, ses membres uniques constituent un forum de plaidoyer et d'influence politique avec la contribution d'un ensemble de parties prenantes intéressées par la gestion des ressources côtières. L'engagement continu de l'OCN sera vital pour soutenir le développement d'un plan de gestion pour l'île d'Astola et pour parvenir à une gestion durable des ressources côtières au Pakistan.

Processus à plusieurs parties prenantes

Pour soutenir le processus de création de l'AMP de l'île d'Astola, le FFM Pakistan a fait appel aux membres de son organe national de coordination pour entreprendre les évaluations de faisabilité nécessaires, mener des consultations et sensibiliser à l'importance de la zone. L'organe national de coordination comprend plusieurs agences gouvernementales intéressées par les ressources marines et côtières, le secteur privé et des organisations de la société civile. Cette plateforme unique de "gouvernance douce" a facilité les dialogues intersectoriels et le plaidoyer, ce qui a permis de déclarer l'AMP plus rapidement que cela n'aurait été le cas autrement.

  • L'organe national de coordination du CFP, une plateforme multipartite unique de "gouvernance douce", a permis d'associer les partenaires des secteurs concernés aux processus de prise de décision.
  • L'engagement d'acteurs non traditionnels tels que le ministère de la défense et la marine pakistanaise, qui ont joué un rôle actif en influençant les décisions relatives à la politique côtière.
  • Plaidoyer en face à face avec les décideurs et engagement des médias.

Plusieurs tentatives antérieures de création d'AMP au Pakistan ont échoué en raison de l'absence d'une approche systématique et de l'engagement de toutes les parties prenantes concernées. Dans ce cas, l'OCN du CFP s'est avéré être un atout inestimable, en fournissant une plateforme inclusive où l'OCN a pu s'engager avec toutes les parties prenantes clés, y compris le ministère de la défense et la marine, afin de développer un consensus plus large parmi toutes les parties impliquées pour l'établissement d'AMP au Pakistan.

Partenariats

Le projet a encouragé la collaboration entre les organisations pour travailler ensemble sur un sujet d'intérêt mondial actuel, la chaîne de contrôle et la traçabilité.

Les principales organisations qui ont travaillé sur ce projet sont MDPI, une ONG indonésienne de mise en œuvre, AP2HI, une association industrielle regroupant des entreprises progressistes de thon à la main et de thon à la canne, et Smart-Fish Indonesia de l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI).

Toutes les organisations ont tout intérêt à ce que l'industrie progresse vers la traçabilité et la comprenne, et elles ont besoin de relations industrielles solides pour garantir la réussite du projet. Ce projet de collaboration a permis à des organisations ayant des antécédents, des intérêts, une expertise et des objectifs différents de se coordonner et de travailler à la réalisation de leurs intérêts dans ce domaine.

Cette approche nous a permis d'assurer une collaboration étroite avec l'industrie, d'obtenir leur permission d'auditer leurs chaînes d'approvisionnement et de travailler directement avec eux à l'amélioration. Cette collaboration a permis de dégager des fonds supplémentaires pour élargir le champ d'action du projet, non seulement à la chaîne de contrôle, mais aussi au concept plus général de traçabilité, qui répond aux exigences croissantes du marché et de la réglementation.

De nouvelles réglementations en matière d'importation seront mises en place sur le marché américain en 2018 et il a été suggéré que l'UE mettrait à jour ses réglementations en 2018-2019. Cela a fait prendre conscience au secteur que des changements et des améliorations au sein des chaînes d'approvisionnement sont nécessaires pour répondre aux demandes du marché. Des projets internationaux tels que le programme Smart-Fish Indonesia et le projet Oceans de l'USAID se concentrent sur le thème des données, de la traçabilité et de la transparence, ce qui facilite la collaboration à l'heure actuelle.

La coordination entre diverses organisations, comme ce fut le cas dans ce projet, demande du temps et de l'énergie qui doivent être pris en compte dès le départ dans la planification du travail et la budgétisation. Il convient d'en tenir compte pour la phase de mise en œuvre ainsi que pour les phases de passation des marchés et d'établissement des rapports d'un projet.

La gestion d'autres organisations, sous la forme de contrats de sous-traitance dans le cadre d'un projet plus vaste, nécessite une planification très détaillée du travail et des discussions sur les attentes en matière de résultats. Le résultat du projet dépend d'une bonne communication sur les résultats et les attentes.

Toutes les organisations participant à un effort de collaboration plus large peuvent travailler sur leurs propres objectifs, mais une vision et des objectifs communs sont utiles pour accélérer les progrès et renforcer la validité et la nécessité du thème promu. Une vision commune convenue peut réduire le risque d'approches contradictoires communiquées aux parties prenantes et aux partenaires externes du projet.

Norme de chaîne de contrôle du MSC

La chaîne de contrôle du MSC garantit la traçabilité des produits issus de pêcheries certifiées MSC. Elle peut être utilisée comme audit fictif pour créer des plans d'amélioration ou comme cadre pour améliorer la traçabilité.

En analysant les caractéristiques de la chaîne d'approvisionnement, nous avons classé les entreprises et leurs chaînes d'approvisionnement dans l'une des six catégories/types de chaînes d'approvisionnement. Cela nous a permis de formuler une recommandation d'amélioration générique pour chaque type de chaîne d'approvisionnement, répondant ainsi aux besoins de 18 entreprises et non pas seulement des neuf entreprises qui ont fait l'objet d'un audit fictif dans le cadre de ce projet.

La collaboration MDPI-AP2HI a facilité les contacts avec l'industrie et encouragé leur participation au projet. Le rapport final a été rédigé dans un format qui lui permet d'être partagé dans le monde entier au profit d'autres industries. Bien que les solutions ne soient pas directement transposables, la plupart des chaînes d'approvisionnement à vocation internationale peuvent en bénéficier et trouver des solutions simples pour améliorer le CoC/la traçabilité de leurs chaînes d'approvisionnement, facilitant ainsi leur conformité avec les certifications, mais aussi la conformité générale avec les réglementations internationales en matière d'importation et d'exportation. Le rapport fait référence aux éléments de données clés qui sont de plus en plus reconnus au niveau international comme les exigences minimales pour une traçabilité reconnue au niveau international.

La collaboration avec AP2HI dans le cadre de ce projet et les progrès réalisés ces dernières années en vue de la certification MSC Fisheries ont été importants pour le projet.

La chaîne de contrôle, bien qu'elle constitue une approche utile de la traçabilité et de la transparence, n'est pas obligatoire et ne présente que peu d'avantages pour les entreprises qui ne manipulent pas de produits certifiés ; la poursuite de ce travail parallèle a donc été importante pour la réussite de ce projet.

La confidentialité des données est un facteur important à prendre en compte lorsque l'on traite avec plusieurs entreprises. Avant de s'engager avec plusieurs entreprises, il faut s'assurer qu'elles se sentent en sécurité et qu'elles ont confiance dans le fait que leurs informations internes ne seront pas partagées. Ce type de projet doit donc s'appuyer sur des approches solides en matière de sécurité des données et donner la priorité à la mise en place d'accords de non-divulgation avec les entreprises partenaires dès le départ. Cela permet de créer un meilleur environnement de travail, avec moins d'hésitations.

Un suivi est nécessaire, bien que l'on puisse supposer que la mise en œuvre d'améliorations au sein des chaînes d'approvisionnement afin de les rendre plus conformes, en particulier après des conseils et une formation individuels, serait dans l'intérêt des entreprises, mais ce n'est pas toujours le cas. En général, les entreprises travaillent mieux sous pression et avec des rappels constants.

Partenariats et collaboration autour de la sécurité nutritionnelle

Travailler en synergie avec d'autres parties prenantes est un gage de réussite.

La mise en commun des ressources humaines, techniques et financières permet d'obtenir plus avec moins de temps et d'argent, et contribue également à limiter la reproduction des solutions.

Tous les partenaires et la communauté sont activement impliqués dans l'ensemble du processus, ce qui permet à chaque partie de s'approprier le projet et d'en assurer la réussite.

  • Relations cordiales entre toutes les parties prenantes
  • une communication et une coordination en temps utile pour permettre la participation
  • L'allocation de ressources par chaque partenaire participant afin de garantir un fonctionnement sans heurts et donc l'absence de lacunes ou de retards dans la prestation de services.

La collaboration des parties prenantes est essentielle pour diagnostiquer, identifier, planifier et mettre en œuvre avec succès les interventions au sein de la communauté.

Collecte de données sur les connaissances, les attitudes et les pratiques en matière d'agronutrition et de nutrition

Des données fiables et récentes sur la communauté étudiée sont un facteur clé de la réussite d'une intervention.

Les données fournissent une connaissance préalable de la communauté et des domaines possibles de collaboration avec d'autres projets existants, le cas échéant.

Dans notre projet Vihiga, les résultats de l'enquête de base nous ont permis de connaître la situation actuelle (lacunes nutritionnelles existantes). Les résultats ont également été partagés avec les communautés et c'est sur la base de ces résultats que les communautés ont fondé leurs délibérations et proposé des solutions pour résoudre les problèmes constatés.

Pour l'extension du projet au Turkana et à l'Éthiopie, nous utiliserons les données sur l'agrinutrition collectées précédemment dans les deux régions.

La collecte de données à mi-parcours et à la fin du projet permettra de déterminer l'efficacité ou non de l'intervention.

  • Sélection d'un échantillon représentatif
  • Précision de la collecte, de la saisie et de l'analyse des données
  • Diffusion simplifiée des résultats de la recherche pour permettre à la communauté de les comprendre et d'intervenir en conséquence.
  • Il est important de réaliser une étude diagnostique avant tout plan d'intervention afin d'établir les lacunes existantes.
  • L'utilisation de méthodes mixtes pour la collecte des données a facilité la vérification des données.
  • Il est important d'investir dans l'ensemble du processus de recherche - collecte, nettoyage et analyse des données - pour obtenir des résultats représentatifs et précis.
Amélioration de la prestation de services

Le nombre d'utilisateurs de données hydrologiques et météorologiques au Japon a considérablement augmenté avec le développement de nouvelles technologies et de nouveaux secteurs ; de l'aviation et du transport maritime aux services publics tels que les prévisions météorologiques, les services hydrométriques sont de plus en plus sollicités pour fournir des informations précises en temps réel.

Aujourd'hui, des informations actualisées sur les phénomènes météorologiques violents sont fournies au grand public par la JMA, en collaboration avec les autorités centrales et locales chargées de la gestion des catastrophes et d'autres acteurs clés. Atteindre les premiers intervenants et le grand public est un élément essentiel de l'efficacité du système d'alerte précoce japonais, et les alertes précoces au niveau municipal se sont améliorées au cours de la dernière décennie, en grande partie grâce à l'amélioration de la communication et de la coopération entre les parties prenantes.

Par exemple, le département de contrôle de l'érosion et des sédiments de MLIT a établi un partenariat avec les gouvernements préfectoraux pour diffuser rapidement des informations d'alerte sur les glissements de terrain aux citoyens à risque.

  • Les ressources financières et la volonté d'améliorer la prestation de services.
  • Collaboration entre les secteurs public et privé pour garantir une prestation de services optimale.
  • Une approche multirisque globale devrait être adoptée, avec une collaboration entre les acteurs concernés tels que les agences de gestion des catastrophes, les gouvernements locaux et les entités du secteur privé.
  • Les systèmes d'alerte précoce doivent être en mesure de fournir des informations essentielles aux premiers intervenants et au grand public au niveau local.
  • Les besoins de l'utilisateur final doivent informer et orienter le développement des services hydrologiques et météorologiques, notamment en fournissant des informations claires par le biais du support le plus approprié.