Examen - identifier les problèmes d'incendie et les options de changement

Une fois que nous avons mis en place une équipe communautaire de gestion des incendies de forêt, nous examinons les problèmes locaux liés aux incendies de forêt et identifions les possibilités de changement à l'aide d'une série de méthodes participatives. Notre objectif est de comprendre comment et pourquoi les incendies se déclarent au sein de chaque communauté et quels sont les impacts positifs et négatifs des incendies déclenchés pour différentes raisons et dans différentes zones. Nous recommandons d'interroger diverses personnes, notamment les membres de l'équipe communautaire de gestion des feux de forêt, d'autres chefs de village et anciens, des femmes, des jeunes et des autorités locales.

Lorsque nous comprenons les causes et l'impact des incendies de forêt, nous procédons à une cartographie de la communauté afin de déterminer dans l'espace

  • les endroits où les incendies sont les plus susceptibles d'être allumés et pourquoi ;
  • les coupe-feu potentiels ou les lignes de contrôle dans le paysage ;
  • l'emplacement des sources d'eau
  • l'emplacement des routes d'accès et des pistes ;
  • les zones à protéger en priorité (par exemple, les forêts de grande valeur et les zones de restauration) ; et
  • la capacité des membres de la communauté locale à contrôler les incendies par des mesures de pré-suppression et de suppression.

Ces cartes des incendies ont aidé chaque communauté à mettre en œuvre des mesures de prévention, de détection et de réponse efficace aux incendies de forêt.

Pour que l'examen des questions relatives aux incendies de forêt soit couronné de succès, il faut

  • L'achèvement du bloc 1 - Engagement de la communauté et du gouvernement avant d'entreprendre le processus d'examen.
  • Obtenir un large éventail de points de vue sur les incendies de forêt au sein de chaque communauté, car les communautés auront des moteurs, des réponses et des attitudes différents à l'égard des incendies de forêt.
  • Il est essentiel de comprendre pourquoi les incendies de forêt se produisent, en particulier s'ils sont allumés pour profiter à certaines personnes, afin de gérer leurs effets néfastes.

En examinant les causes et les conséquences des incendies de forêt sur le lac Tonlé Sap, nous avons appris que :

  • Les incendies de forêt sont provoqués par l'homme, et la plupart d'entre eux sont allumés délibérément.
  • Le temps chaud et sec est un facteur important d'incendie de forêt. Le vent est le principal facteur de propagation du feu.
  • Dans les communautés dépourvues d'équipement de lutte contre les incendies, la pluie est le principal facteur d'extinction des incendies.
  • Nous recommandons d'imprimer et d'afficher bien en vue le plan annuel de gestion des feux de forêt de chaque collectivité, afin qu'il serve de rappel constant de la gestion des feux de forêt et des activités prévues.

Collecte de données, réflexion et adaptation pour la durabilité avec les partenaires concernés

La collecte des données et le suivi continu des réalisations du projet ont été effectués par une équipe spécialisée dans le suivi, l'évaluation et l'apprentissage (MEL). Cette équipe, externe à la MUVA, a mené des entretiens approfondis, des discussions de groupe et une analyse périodique de chaque plan d'action aux stades initial, intermédiaire et final. Cette approche systématique a permis de recueillir des données complètes, qui ont abouti à une réunion de réflexion à la fin de l'initiative. Animée par un facilitateur expérimenté, les résultats ont été présentés aux équipes de la MUVA, d'Aquapesca et de Pro Azul. La réunion a permis aux équipes d'extraire les principaux enseignements et de formuler un plan d'action pour l'extension et la pérennisation de l'initiative.

  • Budget pour une équipe MEL externe alloué au projet
  • Disponibilité d'Aquapesca pour s'engager dans le processus de collecte de données MEL
  • Le projet étant très innovant et personnalisé, certains des indicateurs de succès sont développés lors de la définition des plans d'action. Par conséquent, l'implication de l'équipe MEL dans les sessions de mentorat a permis la création d'indicateurs alignés sur les actions et le suivi périodique des résultats. Cette approche a favorisé la motivation et l'agilité dans l'exécution des plans en observant les progrès de l'initiative.
Développer la stratégie régionale de gouvernance des océans à travers un processus de co-création

L'équipe de soutien au ROGS a soutenu un groupe de travail diversifié sur le ROGS de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (WIO), impliquant des représentants étatiques et non étatiques de divers secteurs et organisations. Ce forum inclusif a facilité le dialogue et la collaboration entre les parties prenantes, les membres apportant des contributions directes au ROGS et élargissant les contributions régionales en invitant les parties prenantes de leurs réseaux. La task force, ainsi que les principales parties prenantes, ont apporté des éclairages stratégiques et techniques au ROGS par le biais de dialogues techniques et d'événements régionaux.


Le Collective Leadership Institute (CLI) a soutenu le groupe de travail par le biais d'ateliers en personne et de sessions en ligne afin d'améliorer le leadership collectif et la collaboration. Un conseiller expérimenté en gouvernance des océans, M. Kieran Kelleher, a joué un rôle clé dans la formulation des questions stratégiques et la compilation du contenu du ROGS.


L'approche inclusive et participative visait à favoriser l'appropriation, à améliorer la qualité, la faisabilité et la crédibilité du ROGS. Si elle est adoptée lors de la prochaine conférence des parties à la convention de Nairobi, cette appropriation devrait stimuler la mise en œuvre de la stratégie.

  • Processus et objectif clairs décrits dans l'architecture du processus de rédaction des ROGS en commun

  • L'intérêt et l'ouverture des participants pour les contributions individuelles et collectives

  • Le développement des capacités et la gestion du processus sont une priorité pour CLI, qui met l'accent sur la participation authentique, l'instauration de la confiance et la co-création.

  • Dialogues techniques menés par le groupe de travail, impliquant des parties prenantes et des experts sectoriels pour une compréhension commune et des recommandations politiques optimales.

  • Réunions hebdomadaires en ligne de l'équipe de soutien du ROGS, organisées par CLI pour garantir un processus de haute qualité.

  • Nécessité d'attribuer des rôles clairs au sein du processus, y compris une personne chargée de faire avancer le processus dans les délais impartis.

  • Il faut à la fois une direction du processus et une direction technique.

  • Prise en compte du financement et des ressources en tant que partie intégrante du ROGS

Volonté politique et mandat pour élaborer une stratégie régionale de gouvernance des océans

Les dirigeants politiques des pays de l'Océan Indien ont reconnu que la coopération entre les organisations régionales et entre les secteurs, y compris un plus grand engagement du secteur privé et de la société civile, est nécessaire pour relever les défis régionaux croissants tels que la conservation marine et côtière, la pollution marine par les plastiques, le changement climatique, la réponse aux catastrophes telles que les marées noires ou les cyclones, etc.


Une série de processus politiques successifs, y compris l'appel lancé en 2015 par l'Union africaine (UA) en faveur de l'élaboration d'une stratégie régionale africaine de gouvernance des océans par le biais de la Déclaration du Caire de la Conférence ministérielle africaine sur l'environnement (CMAE), la Déclaration de Libreville de la CMAE de 2017 et une étude de référence sur la gouvernance des océans de l'OMA, ont abouti au mandat d'élaboration de la stratégie régionale de gouvernance des océans de l'OMAE lors de la Conférence des Parties à la Convention de Nairobi (CN) de 2021 (Décision CP.10/5). En réponse, le Secrétariat de la Convention de Nairobi a convoqué une équipe de soutien pour aider à guider le développement participatif de la ROGS de l'Océan Indien en travaillant avec des représentants des Parties contractantes à la CN, de l'UA, des Communautés économiques régionales (CER) de l'Océan Indien, de la Commission de l'Océan Indien, du secteur privé et des acteurs de la société civile au sein d'un groupe de travail sur la Stratégie régionale de gouvernance des océans.

  • Le fait de disposer d'un mandat politique de haut niveau est un facteur de réussite important pour s'engager dans un processus participatif et multipartite d'élaboration d'une stratégie régionale.

  • la sélection des membres de la task force par les pays, l'UA et les CER, et donc la participation des pays à l'élaboration de la stratégie

  • le soutien financier de projets et de partenaires approuvés au niveau régional

  • Capacité de coordination du SNC

  • Long processus menant à l'adoption de la décision en 2021 et longue période de préparation en raison de l'étendue et de la diversité des secteurs et des thèmes.

  • La coordination d'un tel processus régional et politique nécessite des capacités continues de la part de toutes les parties et une forte volonté de participer activement.

  • La continuité et un processus à long terme d'élaboration et de mise en œuvre d'une stratégie doivent exister avant le début du processus.

  • Capacité à formuler les questions et les problèmes de manière à obtenir un consensus par le biais de dialogues techniques.

  • Retour d'information efficace au groupe de travail sur les positions consensuelles

Élaborer un plan de suivi et de contrôle

L'objectif de ce module est de fournir aux équipes techniques les paramètres permettant de mesurer l'efficacité des actions de restauration sur le terrain.

Le plan de suivi doit inclure des éléments permettant d'évaluer les paramètres suivants : 1) le degré de développement des espèces plantées et leur capacité de réponse, 2) les changements dans la configuration et l'abondance de l'eau, 3) les changements dans la dynamique de la biodiversité (présence et abondance), ainsi que dans la disparition des espèces exotiques et/ou envahissantes, 4) les changements dans les conditions environnementales de la zone, et 5) les changements dans la dynamique et l'utilisation des terres, ainsi que dans l'utilisation par le public et les demandes de la communauté.

  • L'audit social favorise l'obligation de rendre compte de la qualité et de la quantité des investissements publics dans les territoires.
  • Les accords de coadministration ou de cogestion favorisent l'obligation de rendre compte de la qualité et de la quantité des investissements non gouvernementaux dans les territoires.
  • La création de plateformes de gouvernance locale favorise la mise en place de systèmes de responsabilité solides et transparents.
  • Les données fournies par le système de suivi doivent avoir une composante technique (comment avons-nous progressé dans la restauration de notre zone ?) et une composante sociale (quels sont les bénéfices monétaires et non monétaires des investissements réalisés ?), afin que les acteurs impliqués conservent un intérêt réel et effectif à contribuer à la restauration de ces sites.
mise en oeuvre par paliers

la démarche de nouvelle gestion du site sera mise en oeuvre de façon progressive, en procédant par étapes. Les livrables correspondants seront proposés et discutés au sein du Comité scientifique du site et du COPIL du site Natura 2000.

De façon à adapter peu à peu une gestion conservatoire exemplaire de lutte contre la fermeture des milieux, des études spécifiques d’évaluation de l’efficacité de la fauche et du pâturage ont été menées, au regard de l’évolution des taxons de végétations et de flore depuis au moins 2010. Ces études se sont directement appuyées sur les inventaires multi taxons réalisés à intervalles réguliers sur le marais. Ces éléments sont considérés dans le plan d’actions du site établi en 2023.

En conséquence, des actions de gestion de court puis moyen termes sont identifiées. A court terme, il est prévu d’effectuer un débroussaillage sélectif et broyage des zones de refus (zone pâturée) avec exportation des produits de coupe. De même, il est proposé de maintenir en l’état les techniques de fauche sur la zone nord.

A moyen terme, il est recommandé de poursuivre les suivis écologiques sur l’état de conservation des milieux ouverts (tous les 5 ans) ainsi que le suivi de la flore patrimoniale et de l’entomofaune.

Mesurer l'impact sur les services écosystémiques

L'objectif de ce module est de fournir aux concepteurs et aux réalisateurs de projets de restauration des écosystèmes et des paysages un outil qui utilise la télédétection, les facteurs d'augmentation et l'intégration des deux comme moyen d'évaluer l'efficacité des interventions de restauration sur le terrain.

Pour évaluer la ligne d'impact des services écosystémiques télédétectés, des données de référence (base, unités de gestion et images récentes) sont collectées et le différentiel entre l'année initiale et l'année finale est calculé en définissant des tables d'augmentation, en normalisant et en ajustant les images, et en modélisant les services écosystémiques.

L'approche par facteurs d'accroissement est utilisée pour les terres cultivées et/ou le bétail lorsque les indices spectraux dérivés de l'imagerie satellite ne permettent pas de détecter avec précision les changements de végétation. Elle est calculée en définissant les données de référence, en catégorisant les pratiques de restauration et en estimant les facteurs d'accroissement pour chaque mesure mise en œuvre.

L'exécution de ce processus permet d'obtenir la superficie directement et indirectement touchée.

  • Disposer d'une base de référence avec les mêmes variables et modèles géospatiaux pour effectuer des comparaisons crédibles et fiables dans le temps.
  • Disposer d'une base de données des unités de gestion qui reflète clairement les actions de restauration mises en œuvre sur le terrain.
  • Mettre en œuvre un processus de formation et de renforcement des capacités avec un conseiller désigné, où les doutes et les incertitudes concernant les aspects méthodologiques et les technologies à utiliser sont résolus, ce qui facilite leur adoption.
  • Les bases de données qui incluent les mesures de restauration dans les territoires doivent être fiables et, de préférence, avoir été vérifiées par un suivi sur le terrain et un contrôle des données.
  • Si les concepteurs et les exécutants de projets de restauration mettent en œuvre ces méthodes dans différentes zones, il est important d'homogénéiser les variables, leur traitement et l'échelle à laquelle ils les mettent en œuvre.
Dialogues ou ateliers politiques

Un dialogue ou un atelier avec les parties prenantes gouvernementales pour présenter des études de cas ou des solutions qui pourraient être intégrées dans les politiques nationales.

Une collaboration continue avec le gouvernement national et une communication étroite sur les différentes mises à jour du projet qui sont bénéfiques pour la politique.

Il a été démontré que l'organisation de tables rondes ou de groupes de discussion facilitait le dialogue entre les secteurs public et privé. Ces discussions sont importantes pour l'accessibilité des informations au secteur privé, tout en influençant les politiques qui ne s'opposent pas aux objectifs du projet.

Par exemple, l'atelier sur le marché du carbone a joué un rôle important dans l'élaboration du plan du ministère de l'environnement et des forêts (MoEF) sur le marché indonésien du carbone. L'élaboration précoce de projets tels que l'initiative biogaz est nécessaire pour garantir une mise en œuvre harmonieuse une fois que les politiques sont prêtes.

Une mise en œuvre par palier

Les aménagements ont été réalisés de manière progressive : 3 phases de travaux étalées sur 3 ans afin d'obtenir la structuration souhaitée et de respecter les dynamiques écologiques du site étant donné que les stations sont différentes en fonction de l'altitude.

  • Une première phase en année 1 concernant la partie sommitale du site.
  • Une seconde phase en année 2 concernant la partie médiane.
  • Une troisième phase en année 3 concernant la partie inférieure.

Les coupes sont réalisées de manière "centrifuge". L'on part des lisières pour s'éloigner petit à petit. Cela permet de ne prélever que le nécessaire.

Le paysagiste contrôle en "direct" les coupes d'un autre point de vue, faisant face au versant afin d'ajuster si besoin.

Il est apparu que la présence du paysagiste était indispensable à la bonne réalisation des travaux et synéquanone à la bonne application du schéma prévu au départ.

Le résultat à la suite des 3 années est satisfaisant mais nécessite un suivi sur le long terme. A postériori il aurait peut-être fallu mettre en place un observatoire photographique de l’évolution de l’emprise pour un suivi plus précis.

Préconisations de suivi et de gestion

Basées sur les résultats issus des différents protocoles mis en place dans le projet Chriopt’îles, des préconisations de gestion ont été formulées par le GCOI et présentées aux TAAF, gestionnaires des îles Eparses.

 

D’après les analyses acoustiques et le contexte hostile de Tromelin, l’île ne semble pas abriter d’espèces de chiroptères. Aucune préconisation de gestion ou de poursuite de l’étude n’y est envisagée.

 

Malgré l’absence de sons de chiroptères dans les analyses acoustiques d’Europa, son historique et le contexte local laissent penser que des chiroptères pourraient tout de même être présents. Il est envisagé de déployer à nouveau le protocole d’écoute passif sur des périodes basées sur les dates des observations historiques. Les préconisations de gestion seront données à la suite de ces recherches.

 

2 espèces de chiroptères ont été recensées sur Grande Glorieuse dont le Taphien de Maurice et une espèce indéterminée. La reconduction du protocole acoustique passif est envisagé afin d’améliorer les connaissances sur l’occupation du territoire par celles-ci. La mise en place d’un suivi visuel mensuel sur la cocoteraie de la base vie serait également envisagé. La gestion des espèces exotiques envahissantes sur les Filaos ou les Cocotiers doivent prendre en considération la présence de ces deux espèces.

  • Obtention de résultats représentatifs issus des divers protocole mis en place

  • Organisation d’une réunion en cours de projet avec les TAAF afin de discuter de la faisabilité, des contraintes techniques, logistiques et humaines relatives aux préconisations

  • Organisation d’une réunion de restitution à la Préfète des TAAF, Madame Florence JEANBLANC-RISLER, pour présenter les préconisations établies

  • Bon accueil et approbation des préconisations de gestion par les TAAF

  • Volonté des deux parties (GCOI et TAAF) de poursuivre le partenariat en envisageant une suite au projet

  • Etablissement d’un partenariat fonctionnel entre le GCOI et les TAAF

  • Elaboration de préconisations de gestion pour chacune des îles étudiées, basées sur les résultats globaux du projet

  • Volonté de poursuivre l’acquisition de connaissances concernant les cortèges de chiroptères présents dans les îles Eparses