Renforcer les compétences et les connaissances pour mettre en œuvre et développer efficacement les mesures d'adaptation fondées sur les écosystèmes (EbA)

Grâce aux résultats de l'analyse du développement organisationnel, un programme contextualisé de développement des capacités est créé et mis en œuvre pour chaque corridor biologique en fonction de ses besoins de renforcement. Ce programme est mis en œuvre par le biais d'ateliers, de séminaires, de séances de coaching, d'échanges entre pairs, etc.

L'engagement et l'intérêt des comités locaux et de leurs membres à participer activement au renforcement des compétences et des aptitudes est un facteur favorable important. Cela nécessite une capacité d'autoréflexion et d'autocritique des processus organisationnels et de leur propre participation. L'établissement d'un lien entre le processus de renforcement et les stratégies et initiatives d'adaptation au changement climatique existantes aux niveaux local et national permet de mettre en place un processus durable aligné sur une stratégie plus large, ce qui constitue une étape importante soutenue par les autres éléments constitutifs. En outre, la mise en relation avec des sources de financement qui acceptent des propositions de projet avec une approche EbA a contribué à la réussite du projet.

- Lier les besoins en formation et en renforcement des capacités dans le cadre de la planification stratégique du corridor biologique.

- Développer des espaces de renforcement des capacités sur place et les programmer en fonction des agendas des participants. Ceci est particulièrement important pour renforcer la participation des femmes et des jeunes.

-Les propositions de projet de l'EEbA devraient lier des thèmes transversaux tels que le genre, la jeunesse et l'interculturalité afin d'améliorer les possibilités de financement et la portée des actions.

Utilisation des méthodes de développement organisationnel au sein des comités locaux

L'analyse des capacités organisationnelles des corridors biologiques en tant que mécanismes de gouvernance multisectoriels permet d'identifier les possibilités d'amélioration et les besoins de renforcement pour favoriser l'expansion de l'EbA. Les compétences et les capacités techniques et non techniques existantes sont évaluées afin de faciliter le dialogue entre les différentes parties prenantes, de sensibiliser, de former et de négocier avec les décideurs, de mener des actions de plaidoyer politique et d'établir des alliances. En interne, les processus organisationnels sont analysés afin d'identifier et de hiérarchiser les lacunes et les goulets d'étranglement en matière de gestion de projet et de viabilité financière.

Une structure de gouvernance déjà existante doit être mise en place et ses membres doivent être d'accord pour consacrer du temps au processus à venir. Le processus doit également être facilité par un expert en développement organisationnel qui sélectionne les méthodes adéquates, prépare les sessions de travail et guide le groupe.

Les principales mesures de renforcement des capacités identifiées concernaient la communication stratégique, la négociation avec les principales parties prenantes, la gestion de projets et l'accès aux ressources financières. Il s'agit de compétences non techniques très efficaces qui sont généralement négligées ou sous-estimées.

Faire évoluer le rôle des comités locaux dans les corridors biologiques vers une approche globale

Les corridors biologiques jouent un rôle crucial dans la promotion du dialogue et de la participation entre les différentes parties prenantes. Jusqu'à présent, ils ont été principalement axés sur les activités de conservation. Cependant, ils ont un potentiel important pour développer l'adaptation basée sur les écosystèmes (EbA). Ils sont intégrés dans la stratégie nationale pour la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité. Cette stratégie est soutenue par un comité local, qui sert de forum de consultation et d'initiatives collaboratives en matière de durabilité. Ce comité est composé d'organisations de la société civile (OSC), d'organisations non gouvernementales (ONG), d'institutions gouvernementales et de municipalités.
Pour maximiser l'efficacité des corridors biologiques dans la mise en œuvre des mesures d'EbA, il est essentiel d'établir une compréhension commune et un accord entre les parties prenantes concernant leur rôle. Cela implique de rendre explicite le rôle des corridors biologiques - et de chaque partie prenante qui y participe - dans les stratégies de durabilité et d'adaptation au changement climatique, mais aussi leur contribution spécifique au développement social et économique local. Pour parvenir à cette compréhension commune, il faut analyser les vulnérabilités, les besoins et les intérêts sectoriels, mais aussi les opportunités, les compétences et les capacités susceptibles de résoudre les problèmes communs. En outre, la clarification des concepts de base du changement climatique, de l'adaptation, de la conservation de la biodiversité (EbA) avec une approche centrée sur les personnes, en utilisant un langage spécifique au secteur et une participation active des parties prenantes, est essentielle pour parvenir à une compréhension commune.

Intégration dans les cadres politiques nationaux
Les corridors biologiques font partie de la stratégie nationale de conservation du Costa Rica, créée par décret exécutif, qui impose une coopération intersectorielle dans l'intérêt public.

Ils s'inscrivent également dans le plan national d'adaptation du Costa Rica (stratégie n° 3), qui promeut l'adaptation fondée sur les écosystèmes (EbA) grâce à une gestion durable des écosystèmes.

Gouvernance et participation multipartite

L'existence d'un comité local en tant que plateforme formelle de consultation et de collaboration comprenant la société civile, les ONG, les institutions gouvernementales et les municipalités constitue un important facteur d'habilitation. Il existe également une participation active des parties prenantes dans tous les secteurs, ce qui est essentiel au dialogue et à la mise en œuvre.

Les corridors biologiques doivent être considérés comme des organisations vivantes axées sur la participation des citoyens, dotées de leur propre dynamique interne et de leurs propres processus opérationnels et administratifs. Pour canaliser les efforts en vue d'une mise à l'échelle efficace des mesures d'EbA, ils doivent créer une identité, une cohésion et une culture interne qui leur permettent de relever des défis et de saisir des opportunités communs. Appliquer le "prisme climatique" signifie aller au-delà des approches de gestion strictement axées sur la conservation, en se concentrant plutôt sur l'analyse des impacts potentiels des actions de durabilité sur la qualité de vie des communautés et des individus, en particulier des populations vulnérables.

Un plongeur gratuit collecte les déchets dans le fjord d'Oslo.
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Renforcer le partenariat World Rowing - WWF International pour passer de la sensibilisation à l'action
Connecter les bureaux locaux du WWF et les fédérations nationales d'aviron et les clubs du monde entier pour collaborer sur des actions et des projets ayant un impact.
Les athlètes ambassadeurs, acteurs clés de la réussite des objectifs de l'Alliance pour des eaux saines
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Planification participative et intégration des savoirs autochtones

Reconnaissant que les communautés locales ont une connaissance approfondie de l'environnement, le projet a mené des enquêtes auprès des ménages et des dialogues communautaires afin de cartographier les perceptions et les pratiques relatives aux sols, à l'eau et à l'utilisation des terres. Cet élément de base a permis de répondre aux questions "quoi" (les expériences et pratiques vécues par les petits exploitants), "pourquoi" (la planification doit tenir compte du contexte culturel) et "comment" (en faisant participer les agriculteurs à la co-conception). Les agriculteurs ont fait part de leurs observations sur la diminution de la disponibilité de l'eau, la modification des précipitations et la dégradation des sols. Ces observations ont complété les modèles scientifiques. En réponse, le projet a encouragé des pratiques culturellement enracinées telles que l'aménagement de terrasses, la fertilisation organique et le jardinage domestique. Des approches sensibles à la dimension de genre ont permis aux femmes de jouer un rôle de premier plan dans la restauration écologique et la résilience des ménages.

Des connaissances culturelles profondément enracinées, la confiance de la communauté et un leadership fort ont permis une planification inclusive. Des animateurs maîtrisant les langues et les coutumes locales ont jeté des ponts entre la science et la tradition.

Le respect des connaissances indigènes a favorisé l'appropriation et la durabilité. La création d'un espace pour les femmes et les jeunes a accru l'innovation et la résilience. Le processus a renforcé la cohésion de la communauté et la confiance dans les solutions locales. La reproduction nécessite un engagement à long terme et le respect des normes socioculturelles.

Suivi et évaluation de l'impact de la formation

Pour mesurer l'efficacité à long terme de la formation, les processus de suivi et d'évaluation (S&E) sont essentiels. Au-delà de la collecte d'informations immédiates auprès des participants, une approche holistique implique l'évaluation de l'application des pratiques apprises au fil du temps.

Plutôt que de simplement compter le nombre de participants formés, l'accent est mis sur la mesure des impacts qualitatifs de la formation. Il s'agit notamment d'évaluer la manière dont les connaissances acquises se traduisent par des résultats tangibles, tels qu'une augmentation de la productivité, une meilleure gestion des ressources et une amélioration des moyens de subsistance. Le suivi systématique de ces résultats permet d'évaluer et d'améliorer en permanence l'efficacité du programme de formation.

Les enquêtes menées immédiatement après la formation permettent de recueillir les réactions initiales des participants, tandis que les suivis périodiques fournissent des informations sur le taux d'adoption et d'adaptation des pratiques.

Les visites sur le terrain aident également les formateurs à identifier les obstacles à l'adoption, tels que les contraintes de ressources ou les défis contextuels, qui peuvent ensuite servir de base aux révisions futures du matériel de formation. Cela permet de garantir que la formation reste dynamique et adaptée à l'évolution des besoins des agriculteurs.

Les boucles de rétroaction jouent un rôle précieux dans le processus d'évaluation, tandis que les suivis périodiques fournissent des informations sur le taux d'adoption et d'adaptation des pratiques. Par exemple, les données sur le taux d'adoption de techniques spécifiques - telles que la gestion améliorée de l'eau ou les pratiques d'alimentation durable - peuvent servir d'indicateur de la réussite de la formation.

Essais pilotes, prise en compte du retour d'information et révision continue

L'essai pilote du matériel de formation est une étape importante qui permet d'affiner et d'améliorer le contenu sur la base du retour d'information réel des différentes parties prenantes, en particulier des stagiaires et des formateurs. Ce processus est renforcé par des méthodes pratiques telles que des visites sur le terrain et des démonstrations, au cours desquelles les formateurs présentent des techniques spécifiques. Les stagiaires sont ensuite encouragés à appliquer ces méthodes dans des scénarios réels, ce qui permet aux formateurs d'évaluer l'applicabilité et la pertinence du contenu de la formation.

Les sessions de formation test permettent d'identifier les ajustements et les défis nécessaires, complétés par des observations anecdotiques et un retour d'information direct de la part des agriculteurs. Cette approche itérative permet de s'assurer que le matériel reste pratique et pertinent pour les conditions locales, qu'il intègre de nouvelles connaissances et qu'il s'adapte à l'évolution de l'environnement et des dynamiques de marché.

Il est important que la collecte des informations en retour couvre idéalement un cycle de culture entier, couvrant des phases clés telles que la préparation de l'étang, l'empoissonnement, l'alimentation et la récolte. Cela permet aux formateurs d'identifier les difficultés et d'adapter la formation en conséquence.

À la fin des sessions pilotes, les participants doivent réfléchir à leur expérience en répondant à des questions clés telles que "Qu'est-ce qui s'est bien passé ?" et "Qu'est-ce qui peut être amélioré ?" Ce processus permet de renforcer le contenu et d'améliorer les méthodes d'enseignement. Ainsi, le matériel répond mieux aux besoins réels du public cible.

Ce calendrier complet a permis aux formateurs de recueillir des informations détaillées sur les difficultés rencontrées par les agriculteurs et d'adapter la formation en conséquence.

Modes d'exécution novateurs

Les campagnes doivent être spécifiquement adaptées au groupe cible concerné afin de rendre le contenu plus pertinent et plus attrayant. Il est important d'utiliser des formats de communication multimédias et variés, tels que des vidéos, des bandes dessinées, des émissions de radio, des affiches, des bandes dessinées, des peintures murales et des concours. Ces formats permettent de présenter les informations d'une manière facilement compréhensible et attrayante.

En outre, la formation à la pêche et à l'aquaculture durables doit inclure à la fois des compétences pratiques et des connaissances théoriques, en mettant l'accent sur des méthodes d'enseignement flexibles et sur l'apprentissage par la pratique. La formation pratique se déroule souvent dans des fermes de démonstration ou dans les propres fermes des participants, où le mentorat de groupe et l'apport technique sur place des formateurs et des experts ont lieu. Cette formation pratique couvre des sujets essentiels tels que le choix du site, l'excavation de l'étang, l'empoissonnement, la gestion de l'alimentation et de l'étang, le suivi de la santé des poissons, la gestion de la qualité de l'eau et la transformation du poisson. En s'engageant dans des situations réelles, les participants acquièrent les compétences nécessaires pour appliquer de manière indépendante le contenu de la formation dans leurs propres opérations. Cet apprentissage par l'expérience renforce leur capacité à gérer l'aquaculture en étang et la pêche tout au long de la saison. Alors que les démonstrations sur le terrain offrent un apprentissage pratique, la formation en classe fournit des connaissances théoriques.

Selon le contexte, il peut être important de développer des formations qui peuvent être dispensées sans dépendre de la technologie ou de l'électricité, en particulier dans les zones rurales et isolées.

Influencés par les restrictions dues à la pandémie de COVID-19, certains pays ont adopté des méthodes innovantes pour diffuser des contenus de formation et atteindre un public plus large. En Mauritanie, par exemple, le contenu de la formation a été diffusé via une application mobile, permettant aux groupes cibles d'accéder facilement aux informations. Les réunions, les visites des sites de débarquement du poisson et les ateliers de formation sur le terrain ont été limités. Certains projets ont développé des émissions de radio interactives spécialement conçues pour les auditeurs éloignés ou des vidéos de formation spéciales pour diffuser leur contenu de formation et sensibiliser à la consommation de poisson et aux pratiques durables. Ces vidéos ont en outre l'avantage de pouvoir être visionnées à nouveau, ce qui permet de guider les pisciculteurs et les aquaculteurs même après le cycle de formation ou d'aider d'autres agriculteurs qui n'ont pas pu participer.