Les institutions clés du paysage hydrométrique japonais ont évolué depuis les années 1950. Par exemple, les institutions hydrologiques ont subi plusieurs changements, notamment après la promulgation de la loi sur les rivières de 1964 (version révisée). Cette loi exigeait des autorités chargées de la gestion des cours d'eau qu'elles adhèrent aux principes de la gestion intégrée des bassins fluviaux, par opposition aux pratiques de gestion des catastrophes plus axées sur les zones qui prévalaient auparavant (par exemple, le passage de digues circulaires, qui ne protègent que la communauté du constructeur, à des digues continues, qui assurent une protection plus équitable pour l'ensemble de la population). En ce qui concerne les services météorologiques, le cadre réglementaire a été établi par la loi sur les services météorologiques de 1952, qui a désigné l'Agence météorologique japonaise (JMA) comme l'organisme responsable de la diffusion des alertes d'urgence.
En ce qui concerne le cadre juridique, les lois japonaises définissent clairement les rôles et les responsabilités du Service hydrologique national (WDMB/MLIT), du Service météorologique national (JMA) et d'autres acteurs clés afin d'assurer une coordination efficace.