REDD+ Indígena Amazónico (RIA) dans le cadre d'un contrat d'administration autochtone

L'AIR est la stratégie de lutte contre le changement climatique qui contribue à la conservation des forêts dans les territoires autochtones. Avec l'appui des organisations autochtones, du SERNANP et d'autres ONG, un projet pilote a été lancé en 2012 dans le domaine de l'AIR. Sous l'égide de la CEA-RCA, du SERNANP et des organisations autochtones, les bases de la mise en œuvre ont été élaborées de manière participative. Ainsi, les acteurs orientés vers les mesures d'atténuation, d'adaptation et de résilience au changement climatique ont contribué à la mise en œuvre des plans de vie normale (planification stratégique des communautés autochtones), articulés autour du Plan Maestro et des lignes directrices de l'AIR : la sécurité et la consolidation du territoire intégral et collectif ; les plans de vie et le Plan Maestro avec un accent sur l'AIR ; la gouvernance, les accords institutionnels et la durabilité financière.L'AIR dans la RCA se consolide par le biais de : l'accord entre le SERNANP et la CEA-RCA, COHARYIMA, FENAMAD et AIDESEP ; l'avenant au contrat d'administration de la CEA-RCA pour faciliter la mise en œuvre des projets de rétribution des services écosystémiques ; et l'incorporation au Plan Maestro, à l'Estrategia Nacional de Cambio Climático, et à la mise en œuvre des fonds climatiques. Sa réplique dans les réserves communales et les communautés naturelles (4,5 millions d'hectares) revêt une grande importance.

  1. Des aides conjointes pour surmonter l'obligation de modifier un contrat d'administration entre l'État et l'exécuteur du contrat d'administration, représentant de 10 communautés indigènes, pour la mise en œuvre de l'AIR.
  2. Soutien du COICA, de l'AIDESEP, de la FENAMAD et du COHARYIMA dans les espaces nationaux et internationaux pour présenter les avancées de l'AIR dans la RCA.
  3. Révision et approbation des documents de planification pour la mise en œuvre de l'AIR sous la forme d'un contrat d'administration autochtone : Plan Maestro, Mesa RIA, Fondos Climáticos.
  1. La confiance et la bonne volonté sont fondamentales pour l'efficacité de la coopération entre l'État et les exécuteurs des contrats d'administration, ce qui facilite l'adoption (adenda) des contrats et des documents de planification pour la mise en œuvre de l'AIR dans la réserve communale.
  2. L'articulation des efforts avec d'autres initiatives climatiques, dans le cadre d'un contrat d'administration autochtone, a permis d'intégrer des actions conjointes avec le programme national de conservation des forêts, le fonds d'investissement forestier et la déclaration commune d'intention. Il a également facilité la mise en place d'alliances entre les organisations indigènes et les organisations privées.
  3. Le renforcement de l'ANECAP, en tant que représentant des 10 ECA au niveau national, est fondamental pour la mise en œuvre de la proposition d'AIR.
Établir de vastes partenariats avec les gouvernements nationaux et régionaux, d'autres agences de conservation et les communautés locales.

La plupart des organisations de conservation ne peuvent prospérer dans l'isolement. En ce qui nous concerne, nous reconnaissons l'importance d'établir des partenariats mutuellement bénéfiques entre les gouvernements nationaux et régionaux, les agences de conservation et de recherche locales et internationales, ainsi que les organisations philanthropiques individuelles et institutionnelles. Dans notre paysage, les partenariats nous ont permis d'accroître l'impact de notre travail dans le nord du Kenya et au-delà. Avec nos partenaires, nous avons pu relier des paysages sauvages auparavant isolés par les activités humaines, protéger la faune au-delà de nos frontières et participer à la formulation et à la mise en œuvre de stratégies pour la conservation d'espèces clés. Nous établissons principalement des partenariats qui contribueront directement à la réalisation de nos objectifs stratégiques ou qui nous permettront d'apporter la plus grande valeur ajoutée. Toutefois, pour les partenariats avec les gouvernements locaux et nationaux, il s'agit d'institutions incontournables, car notre travail s'inscrit directement dans les objectifs nationaux. Nos partenariats sont notamment entretenus par la mise en œuvre de plans d'action conjoints, de réunions de planification et de mise en œuvre conjointes, de réunions en face à face, de publications, etc.

Des valeurs partagées pour le développement de la faune et de la communauté.

Une agence d'État existante responsable de la conservation de la faune au Kenya, qui collabore et travaille avec des acteurs privés et communautaires.

Dialogue et communications régulières avec les partenaires et les parties prenantes concernés.

Les efforts de conservation participatifs sont extrêmement précieux, car ils permettent d'étendre le travail à des paysages plus vastes.

Chaque partenaire de travail contribue de manière significative à la réalisation des objectifs de conservation et de développement dans le nord du Kenya.

Il est nécessaire de cultiver en permanence des partenaires qui sont en phase avec notre vision, notre mission et nos approches des différentes composantes de notre travail.

Identifier le problème : mener une analyse économique plutôt que financière

Les agences qui gèrent les parcs nationaux ont l'habitude de produire des rapports financiers qui traitent des revenus et des coûts directs (y compris les droits d'entrée, les concessions, les redevances sur les ressources, etc.) Toutefois, cette perspective ne tient pas compte des effets économiques plus larges des zones protégées (ZP), notamment de leur valeur monétaire et des emplois qu'elles génèrent pour les économies régionales, qui représentent souvent plusieurs fois les coûts directs de gestion du parc.

Le Brésil gère un système de 334 aires protégées fédérales sur un total de 170 millions d'hectares. Malgré la taille énorme du système d'aires protégées et l'importance de sa biodiversité, le budget associé n'a pas été entièrement justifié au Brésil. En outre, l'impact et la valeur ajoutée du tourisme par le biais des dépenses des visiteurs restent ambigus en raison du manque de recherches empiriques. L'objectif était donc d'estimer l'impact économique du tourisme dans le système fédéral d'aires protégées du Brésil.

L'analyse de l'impact économique décrit les interrelations entre les secteurs économiques. Par exemple, les visiteurs dépensent de l'argent dans les aires protégées et les communautés d'accueil, et leurs dépenses créent et soutiennent l'activité économique locale.

L'analyse économique démontre la contribution des aires protégées aux économies nationales et locales par le biais des dépenses des visiteurs en matière d'hébergement, de transport, de biens et de services pendant leur visite, des dépenses indirectes de la chaîne d'approvisionnement, de l'activité économique induite par la présence du parc et des opérations du parc elles-mêmes.

Les aires protégées apportent de la valeur sous de nombreuses formes, notamment les services écosystémiques, la conservation de la biodiversité, la jouissance humaine et l'activité conventionnelle. Cet outil mesure la contribution des parcs aux économies nationales et locales par le biais des dépenses des visiteurs en matière d'hébergement, de transport, de biens et de services pendant leur visite, des dépenses indirectes de la chaîne d'approvisionnement, de l'activité économique induite par la présence du parc et des opérations du parc elles-mêmes.

Les analyses financières étroites sous-évaluent considérablement les parcs aux yeux des décideurs, des entreprises, des médias et du grand public, par rapport à l'économie plus large stimulée par les dépenses touristiques.

Afin d'estimer la valeur totale des parcs et d'obtenir un plus grand soutien du public, plusieurs pays ont commencé à effectuer des analyses économiques des dépenses liées aux parcs au sens large. Il s'agit par exemple des États-Unis, du Canada, de l'Australie, de la Finlande, de la Namibie, de l'Afrique du Sud et du Brésil, notre cas d'étude.

Soutien aux institutions et organisations de base présentes sur le territoire

La coordination du projet s'est faite dans le cadre d'une alliance avec les gouvernements locaux, les centres de recherche et les organisations de base ayant une présence spécifique dans chacune des zones du projet, afin d'assurer une communication directe avec les producteurs et les autres acteurs du territoire. Grâce au réseau d'ONG locales, l'impact sur les réunions de présentation des informations et des résultats aux producteurs a été plus important et la transposition des diagnostics à la réalité du terrain a été plus efficace. Les exemples de cet appui sur le territoire incluent : i) el manejo de intereses diferentes y de potenciales conflictos entre actores en el PN Cofre de Perote ; ii) creación de sinergias por parte de las instituciones a nivel de gobierno, a través de sus programas de asistencia social, de subsidios, dirigidos a ciertos lugares que coinciden con el proyecto ; iii) Establecimiento de líneas de trabajo coordinadas desde nivel gobierno, desde ANP hasta las OSC ; iv) coalición entre OSC podían tener más impacto en el territorio, reducir costos ; aprovechar las diferentes capacidades de los diferentes actores y potenciar el impacto de las acciones.

  • Un réseau d'ONG suffisamment expérimenté pour pouvoir offrir une formation pratique aux producteurs ;
  • Utiliser les niveaux existants d'organisation des communautés et des producteurs, ainsi que les autorités locales, sur la base desquels les initiatives sont construites, par exemple les assemblées de producteurs, les coopératives de pêche, les unités rurales de production, etc.
  • Renforcer un sentiment commun d'identité et d'appartenance entre les producteurs, les communautés et les autorités locales ;
  • Il a été essentiel de s'appuyer sur un réseau d'organisations de la société civile qui collaborent au projet et développent de bonnes pratiques sur le territoire, et qui ont contribué à accroître l'impact des réunions au cours desquelles l'information a été présentée aux producteurs.
  • Il est essentiel de bien gérer et coordonner le réseau des ONG pour développer les capacités des différents acteurs sur le territoire ;
  • Cada cuenca es diferente, por ello, contar con OSC y ONG como "socios" del proyecto, ha permitido tener una representación directa en los territorios y poder adaptar mejor los talleres y comunidades de aprendizaje de acuerdo a las caracteristicas de cada comunidad o región ;
Gouvernance et accords interinstitutionnels à différents niveaux

Pour la création et le développement des PAMIC, diverses institutions gouvernementales appartenant au secteur de l'environnement ont uni leurs efforts et conçu un projet très avant-gardiste et innovant qui résulte de la synergie de trois institutions gouvernementales fédérales et d'un fonds privé. L'INECC coordonne la construction des plans (PAMIC), la CONANP consolide la gestion et l'exploitation des PNA et la CONAFOR met en œuvre le système de rémunération des services environnementaux (PSA) du fonds pour la biodiversité. De son côté, le FMCN apporte son expérience en matière de gestion des mécanismes de financement ; grâce à ces accords interinstitutionnels, deux fonds de plus ont été constitués pour produire des effets. En outre, la structure de gouvernance et de coordination interinstitutionnelle comprend un comité technique du projet qui supervise et dirige les opérations du C6, une unité de coordination du projet et deux unités régionales du projet, qui sont responsables de la coordination quotidienne des aspects techniques et logistiques. Cette conception de la coordination interinstitutionnelle est essentielle pour augmenter les chances de réussite de l'aménagement du territoire en tenant compte de l'impact collectif.

  • Travail très coordonné entre les institutions avec une vision claire de l'utilisation des instruments de financement et de gestion ;
  • L'intérêt des institutions à participer et à contribuer par leur expérience et l'aide qu'elles apportent par le biais de leurs programmes d'assistance sociale, de subventions, dirigés vers certains endroits ;
  • Recursos financieros e institucionales suficientes.

Les efforts de coordination interinstitutionnelle ont bénéficié de la création d'un système de gouvernance policière, entre les niveaux et les acteurs. Ce système, soutenu par des accords formels entre les institutions participantes, a établi de manière transparente les "règles du jeu" pour tous les autres acteurs impliqués dans le projet aux niveaux régional et local.Cet aspect de la formalité institutionnelle s'est transformé, dans la pratique, en un instrument de planification très dynamique qui renforce la prise de décision et qui aide chaque acteur, depuis le niveau où il travaille, à maîtriser les divers éléments de planification et de gestion du territoire.En outre, on a constaté que la confiance des institutions dans les processus territoriaux à l'échelle locale s'est accrue. Par exemple, en améliorant les décisions des institutions gouvernementales concernant l'utilisation des ressources de leurs programmes. La CONAFOR s'est engagée dans cette voie en incluant dans ses critères de sélection une préférence pour les zones dotées d'un PAMIC. Ce critère consiste à disposer d'un capital pour les zones de conservation.

Gouvernance multidimensionnelle pour l'adaptation des ressources en eau

La gouvernance multi-niveaux et multisectorielle pour l'adaptation implique de travailler à plusieurs niveaux et avec différents secteurs. Elle nécessite de créer des connexions pour une meilleure articulation entre les acteurs territoriaux.

Dans la partie supérieure du sous-bassin de la rivière Sumpul, il s'agissait de travailler en étroite collaboration avec les organisations de base (communautaires) pour développer une gestion ascendante des ressources en eau. Cela a été fait en soutenant la création de comités de l'eau liés aux associations de développement communautaire (ADESCO), aux municipalités et au comité de la communauté binationale.

Les capacités de 4 comités de l'eau et leurs systèmes d'approvisionnement ont été renforcés et ont ensuite été formalisés dans le cadre de la gouvernance municipale.

En outre, conformément à l'approche de la gouvernance à plusieurs niveaux, le Comité communautaire binational a été renforcé par des conseils de restructuration, des formations, de nouveaux outils de gestion et des liens plus étroits avec les gouvernements municipaux. Ce comité s'occupe désormais des questions relatives à l'eau dans les communautés afin de prévenir les conflits liés à l'utilisation de l'eau.

  • le cadre juridique du Honduras (loi générale sur l'eau) qui définit différentes structures de gouvernance des bassins hydrographiques ; et au Salvador, la réglementation des comités de l'eau de l'ADESCO, avec un mandat de santé publique.
  • L'existence du comité binational a été déterminante, car le travail n'est pas parti de zéro, mais s'est plutôt concentré sur leur renforcement et leur restructuration, respectivement.
  • L'articulation des efforts des projets et des organisations sur un territoire est fondamentale (par exemple entre l'UICN et le Plan Trifinio).
  • Le renforcement des structures locales et communautaires existantes est essentiel, car elles ont la capacité de soutenir les progrès et les changements réalisés sur le territoire, malgré l'alternance des autorités locales.
  • Les ADESCO et le Comité de la communauté binationale assument des tâches de médiation importantes, car la gestion des ressources en eau peut générer des conflits en raison de la diversité des intérêts qui convergent sur cette question.
  • L'articulation des efforts des projets sur un territoire est fondamentale (par exemple entre les projets AVE et BRIDGE) pour obtenir des impacts et des efficacités plus importants, grâce à des agendas de projet coordonnés.
  • Le projet BRIDGE dans le bassin du fleuve Goascorán (El Salvador-Honduras) a permis de tirer la leçon suivante, qui est également pertinente dans le cas présent : "La diplomatie de l'eau ne suit pas nécessairement un chemin tout tracé. Pour être efficaces, les stratégies doivent intégrer des dimensions multiples et une approche progressive, en reliant les structures existantes et émergentes dans le bassin."
Une gouvernance multidimensionnelle pour l'adaptation

La Commission binationale du bassin de la rivière Sixaola (CBCRS) a fonctionné comme une plateforme de gouvernance multidimensionnelle (multisectorielle et multiniveaux) pour le bassin. La CBCRS rassemble des représentants de différents niveaux de gouvernement et de différents secteurs (y compris les peuples indigènes et le secteur privé local des deux pays), mais elle doit parvenir à une intégration verticale et horizontale plus efficace. La préparation du plan stratégique pour le développement territorial transfrontalier (2017-2021) a eu pour effet de favoriser la coordination et la coopération interinstitutionnelles et intersectorielles, de forger des dialogues sur les cadres nationaux et les besoins locaux, et de promouvoir l'EbA.

Au niveau local, des mesures d'Eba telles que la diversification agricole avec des fermes intégrales et des actions de reforestation ont été mises en œuvre. L'objectif était, au-delà des impacts individuels, de transposer les leçons à l'échelle du bassin, comme par exemple

  • le portefeuille de projets du CBCRS
  • la coordination d'activités binationales, telles que les foires de l'agrobiodiversité.
  • l'association des producteurs du corridor biologique, qui a facilité l'échange d'expériences et les contacts entre pairs (producteurs, municipalités).
  • L'existence préalable du CBCRS (depuis 2009), couvert par l'accord de coopération pour le développement des frontières entre le Costa Rica et le Panama, a été un facteur clé, puisque l'objectif de cette structure binationale (parvenir à une plus grande coordination transfrontalière et à un leadership pour la bonne gouvernance et le développement intégral du bassin) était parfaitement cohérent avec l'objectif d'amélioration des capacités d'adaptation aux impacts du changement climatique dans le bassin.
  • La gouvernance multidimensionnelle est un élément central de la capacité d'adaptation. Elle repose sur l'intégration verticale des différentes parties prenantes (locales, infranationales, nationales, régionales), par la création et/ou le renforcement d'institutions auxquelles participent des entités de niveaux multiples. Elle est combinée à l'intégration horizontale des autorités sectorielles (publiques, privées, société civile) afin de réduire les approches isolées dans la gestion et la prise de décision, et de permettre l'identification des avantages mutuels et des synergies entre les secteurs et leurs besoins d'adaptation.
  • En matière d'adaptation, l'inclusion des municipalités est essentielle, car elles ont un mandat de gestion territoriale, mais aussi des responsabilités dans la mise en œuvre des politiques et des programmes nationaux d'adaptation (par exemple, les CDN, les PAN).
  • Les échanges entre pairs (tels que les réunions entre gouvernements locaux) sont un moyen efficace d'éveiller l'intérêt pour les "solutions naturelles" offertes par les écosystèmes.
  • L'articulation des efforts des projets sur un territoire est fondamentale (par exemple entre AVE et BRIDGE à Sixaola) afin d'obtenir un plus grand impact grâce à un programme de travail coordonné.
Création du fonds d'investissement environnemental pour la réserve marine des Galápagos

L'objectif est de constituer et de capitaliser un fonds fiduciaire, ancré au Fonds d'investissement pour l'environnement durable (FIAS), dans le but de protéger, de préserver et de conserver la réserve marine des Galápagos (GMR), en garantissant sa viabilité financière.

Le principal objectif à long terme de ce fonds est d'augmenter les 40 milles de la RMG. En outre, ce fonds vise à développer et à mettre en œuvre un plan de prévention, de conservation et de préservation de la RMG. Pour atteindre ces objectifs, trois programmes principaux ont été définis. Cependant, deux thèmes transversaux ont été identifiés comme étant essentiels à la préservation et à la conservation de la RMG, à savoir le changement climatique et la communication et l'éducation à l'environnement.

Les trois programmes sont les suivants

  • Maintenir et renforcer le programme de suivi et de surveillance de la RMG afin de protéger le patrimoine marin ;
  • Garantir la conservation de la RMG et son intégrité écologique, par le biais de la surveillance et de la recherche en vue d'une utilisation rationnelle de ses biens et services environnementaux ;
  • Contribuer à l'élaboration et à la mise en œuvre du plan d'urgence du RMG.
  • La mise à jour de la valeur des brevets d'exploitation touristique ;
  • En Équateur, il existe un Fonds d'investissement pour l'environnement durable (FIAS) qui nous permettra de créer ce fonds GMR sous son égide ;
  • L'existence d'un fonds pour les espèces envahissantes des Galápagos, ancré au FIAS, est un exemple de réussite pour la création du fonds de réserve marine, qui inspire confiance aux investisseurs.
  • La création de ce type de fonds permet d'atténuer l'instabilité des financements de l'État et de la coopération extérieure ;
  • Dans les négociations avec les agences de coopération extérieure pour solliciter leur volonté d'investir dans ce fonds, ou aider à la recherche de bailleurs de fonds pour ce fonds, celui-ci a été bien accueilli dans cet environnement en raison du facteur de durabilité dans le temps ;
  • L'État, par l'intermédiaire de son ministère des finances, a accueilli favorablement l'initiative du GNPD pour la mise en œuvre du fonds ;
  • L'un des principaux obstacles à surmonter était l'instabilité politique. Cependant, comme expliqué dans le bloc précédent, la nature technique de ce projet l'a emporté sur l'instabilité politique.
Augmentation de la collecte des licences d'exploitation touristique

Les raisons qui ont motivé le processus d'actualisation des tarifs sont les suivantes :

  • 20 ans sans actualisation de la valeur de la licence d'exploitation touristique :
  • Elle était dérisoire par rapport aux revenus que les opérateurs touristiques perçoivent ;
  • Le coût de l'administration et de la gestion de la réserve, dont les utilisateurs bénéficient d'un service environnemental ;

Les aspects pertinents de l'accord conclu pour actualiser le tarif :

  • Socialisation avec le secteur du tourisme pour les accords de paiement ;
  • Processus de négociation sur 4 ans
  • Différents types de négociations (plus ou moins importantes selon le type de tourisme) ;
  • La valeur est actualisée chaque année sur la base du salaire unifié de base SBU en vigueur en Équateur, la formule multiplie le tonnage net d'immatriculation du navire par 80 % du SBU ;
  • Facilités de paiement pour l'opérateur, c'est-à-dire que la valeur peut être payée en trois versements.
  • La Réserve a optimisé ses systèmes afin de pouvoir effectuer l'ordre de collecte en ligne et le paiement par virement bancaire.
  • Les petits navires paient moins
  • L'État facturait 492 000 USD pour 162 bateaux de tourisme. Avec l'augmentation, la taxe sera progressive : en 2018, elle sera de 1 902 847 USD ; en 2019, de 2 885 540 USD ; et à partir de 2020, de 3 915 312 USD.
  • Socialisation avec le secteur du tourisme et les autres parties prenantes ;
  • Volonté politique ;
  • Rapport technique de qualité ;
  • Diffusion des questions de gestion et des besoins de la réserve, de la communauté et des parties prenantes ;
  • Processus de zonage de la réserve qui a été créé et socialisé avec les différents utilisateurs ;
  • Il a été accepté par les opérateurs touristiques parce qu'ils étaient eux-mêmes conscients que l'augmentation était nécessaire à la bonne gestion de la réserve, c'est-à-dire à la conservation et à la préservation des zones dans lesquelles ils opèrent.
  • Les processus socialisés et négociés avec les acteurs clés dès le départ posent moins de problèmes lors de leur mise en œuvre ;
  • Que la prise de décision s'appuie sur des rapports techniques de qualité ;
  • Malgré la forte rotation des plus hautes autorités, le projet a dû être présenté à plusieurs reprises pour être approuvé par l'autorité en place ;
  • Malgré la volonté politique, le processus doit être mené de manière technique et ne pas entrer dans la sphère politique ;
  • Le gouvernement lui-même s'est rendu compte qu'il s'agit d'un processus qui peut être reproduit dans d'autres domaines.
Soutien pratique et renforcement des capacités pour l'amélioration des moyens de subsistance au niveau local

La FHA soutient les agriculteurs locaux dans leur activité d'apiculture par le biais d'accords de conservation. Ils utilisent les revenus générés pour nourrir leurs familles et acheter du fil de fer pour clôturer leurs pâturages afin d'empêcher les vaches de pénétrer dans la forêt.

Nous aidons 10 coopératives locales à renforcer leurs capacités et à améliorer leurs produits ; trois d'entre elles bénéficient d'un soutien pour le développement de l'écotourisme. Elles utilisent leurs revenus pour acheter des alternatives à ce qu'elles collectaient dans la forêt.

10 de nos 12 employés viennent de villages locaux. Les revenus qu'ils gagnent les aident à améliorer les moyens de subsistance de leurs familles et les aident également, ainsi que leurs familles et leurs voisins, à changer d'attitude à l'égard de la conservation de la forêt.

La communauté a besoin d'alternatives aux ressources forestières pour assurer la durabilité de la conservation de la zone protégée.

La FHA s'appuie sur de petites subventions et nos réalisations impressionnantes confirment que, quelle que soit la somme investie, le message qui sous-tend la création d'un partenariat solide est un facteur de réussite. La FHA utilise des accords de conservation qui aident les populations locales à comprendre comment elles doivent s'impliquer dans la conservation.